Dionyversité - Université populaire - Accueil Le droit de copier des élèves L'enseignement à l'heure du numérique, c'est pas gagné. Et les lacunes ne portent pas seulement sur le nombre (dérisoire) d'ordinateurs dans les écoles. En théorie, les évolutions légales de ces dernières années permettent aux écoliers et aux profs du XXI° siècle de recycler toutes les connaissances sur supports numériques sans risquer d'enfreindre la législation sur le droit d'auteur. Mais dans la pratique... Enseigner et étudier implique en effet souvent de reproduire et diffuser des textes, des images, des vidéos, de la musique. Dans le contexte actuel, ces usages collectifs d’oeuvres en milieu scolaire passent de plus en plus souvent par le recours aux technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE, dans le jargon de l’administration), dont le développement constitue un enjeu important au niveau national. État d’urgence Exception Accords sectoriels Dysfonctionnements Casse-tête Etc, etc, etc… ad nauseam… Réforme Photos par Esteban Martinena [CC-byncnd] Réforme
And the winner is ... Copy Party ! Je suis actuellement en déplacement. Quand ce billet paraîtra, la nouvelle sera officielle : la copy-party a remporté le 1er prix (ex-aequo avec "la petite bibliothèque ronde") du salon I-Expo dans la catégorie "documentation et bibliothèque du futur". <hurlement de joie> Hip hip hip ... Ce sont les deux papas et camarades Lionel Maurel (calimaq) et Silvère Mercier (bibliobsession) qui sont allés défendre l'initiative devant le jury. Mais la copy-party est une initiative qui a, bien avant ce prix, été assez unanimement saluée par différents observateurs comme une étape importante de l'avenir des bibliothèques. Mais la prise de risque sur l'idée même et l'organisation de ladite copy-party était assez élevée, à la fois pour ses initiateurs et concepteurs, ainsi que pour la bibliothèque qui a décidé de jouer le jeu. Ce prix vient donc s'ajouter à la reconnaissance médiatique et "scientifique" dont avait déjà bénéficié l'opération. Mais le boulot continue.
Hackons l’école ! À l'occasion de la rentrée, OWNI hacke l'Education nationale. Pour se préparer au monde de demain, une autre pédagogie existe, celle des hackers. Les hackerspaces et les makerspaces, ces lieux physiques où se réunissent les hackers, « sont les écoles du futur ». Tel est le credo de James Carlson, fondateur de The School Factory [en] une association qui accompagne la création de ces endroits dédiés aux expérimentations électro-informatiques et au Do It Yourself (DIY, « fais-le toi-même »). Et il parle d’un futur très proche : « Que voulons-nous dire par le terme “école” en 2020 ? Les honneurs du ratage « Le premier qui a dix réponses justes reçoit un bon point. » Quel jeune élève n’a jamais entendu ce genre de promesses ? Le système actuel récompense les couards qui ne font pas d’erreurs. La pratique contre la théorie Le premier jour, ils nous ont regardés bizarrement, une élève est passée et nous a dit : “mon câble de console de jeu a été mangé par mon lapin, pourriez-vous me le réparer ?”
Créer des communautés contre la police du capital Dans un livre récent, Josep Rafanell i Orra analyse les évolutions du capitalisme et dessine des pistes de réflexion pour le combattre. Josep Rafanell i Orra décrit son parcours d’immigré espagnol, bercé par la mémoire de la guerre civile et des collectivités autogérées de 1936. Il étudie à l’Université Paris 8 avec le psychanalyste Tobie Nathan. Après la grisaille des années 1980, il assiste à un renouveau des luttes sociales. Le mouvement de grève de 1995, les luttes des chômeurs et des sans papiers amorcent un nouveau cycle de contestation sociale. Josep Rafanell i Orra s’appuie sur son expérience de thérapeute pour réfléchir sur la société. « Si la politique appelle à un affrontement contre les distributions du pouvoir, cet affrontement ne pourra avoir lieu qu’à partir de l’existence de collectivités localisées », estime Josep Rafanell i Orra. Nouvelles formes d'oppression L'auteur décrit son expérience de thérapeute à travers des témoignages qui expriment une sensibilité.
Numérique : ce qu’il va falloir casser pour que ça avance… Publié par Michel GUILLOU sur son blog Neottia Avertissement liminaire : ce billet est à l’usage de ceux d’entre les acteurs de l’école qui veulent délibérément s’engager dans le numérique. Il convient de ne passer aucune étape, l’ordre ayant peu d’importance. En revanche, un très grand soin doit être apporté à l’entreprise globale par la réussite complète de chacun des items. Casser les murs et les meubles J’avais, il y a un moment déjà, dans ce billet, suggéré qu’on pousse plus loin les murs de la classe. Dans un groupe de travail matinal auquel je participais, il y a quelques jours, une ministre de l’ancien gouvernement, maire de sa ville en banlieue sud de Paris, s’interrogeait : faut-il construire une salle informatique dans les écoles de ma ville ? La réponse, Mme la ministre, est simple : c’est non. L’école numérique s’accommode mal d’espaces clos non modulables que sont nos salles de classe, rectangulaires, fermées. Casser les temps scolaires Casser l’évaluation et les examens
Comment gérer une crise sur les réseaux sociaux ? Évitez l’esprit de l’escalier Bonjour à toutes et à tous. Bien rares sont aujourd’hui les rédacteurs ou lecteurs de la blogosphère française à ne pas connaître @Naro, responsable de développement et blogueur. Vous vous en souvenez probablement, je prenais d’ailleurs la parole il y a une dizaine de jours sur son blog, Naro Minded, à travers mes 10 Strophes de Christophe. J’ai le plaisir de vous annoncer que nous procédons aujourd’hui à un échange de bons procédés. J’ai toujours été fasciné par l’esprit d’analyse et la manière de penser ou de rédiger de Genaro, et la logique voudrait que l’on ne tarde pas à se rencontrer tant cette volonté semble réciproque. Parallèlement, n’hésitez pas à nous retrouver sur Twitter (@Naro, @Kriisiis), sur Facebook (son profil, la fan-page de Kriisiis.fr) ou encore via nos Flux RSS (le sien, le mien). Comment gérer une crise sur les réseaux sociaux ? Il n’existe qu’une bonne manière de gérer une crise sur les médias sociaux. En étant préparé. Soyez rassuré ceci arrive à tout le monde. 1.
Un regard sur le Social Learning On peut ainsi considérer le Social Learning comme le développement des savoirs par la connexion aux autres via des outils web 2.0. Une intelligence collective ou “ formation collaborative ” qui nous permet d’apprendre des uns des autres par des médias en modes synchrones ou asynchrones. Pour illustrer ce concept d’apprentissage, je vous livre dans cet article trois pépites numériques. La première celle de Christophe Batier (université de Lyon 1) qui nous expose une définition très pertinente du Social Learning pour l’enseignement soit « l’utilisation des réseaux sociaux de manière informel pour l’enseignement ». Cette conférence présente ce concept avec des exemples, des usages et des outils. Je vous recommande également les autres vidéos et causeries pédagogiques via sa chaine Youtube : La seconde est un projet innovant expérimenté par Sugata Mitra “ a hole in the wall “. Cet article est en copie sur mon blog : Bonne consultation Olivier Legrand
Grèce : nouvelle usine en autogestion « ΔΕΝ ΜΠΟΡΕΙΤΕ ΕΣΕΙΣ? ΜΠΟΡΟΥΜΕ ΕΜΕΙΣ! »« Vous ne le pouvez pas ? Nous, nous le pouvons ! (Version en espagnol sur le site verba-volant.info, traduit du castillan par Richard Neuville) Après l’abandon de l’usine de l’entreprise Viomijanikí Metaleftikí (Industrie minière) par sa direction, l’assemblée des travailleurs a voté en faveur de l’autogestion de l’usine et est en train de se préparer à l’assumer. La direction de Viomijanikí Metaleftikí, entreprise de fabrication de carreaux de faïence et de matériaux de construction, filiale de Filkeram & Johnson, a abandonné son usine de Thessalonique et les travailleurs depuis mai 2011. Le syndicat de l’entreprise Viomijanikí Metaleftikí a organisé avec les travailleurs une occupation permanente de l’usine par rotation afin d’empêcher l’enlèvement des machines par la direction ou le vol de celles-ci. Ci-dessous le communiqué des travailleurs publié après l’Assemblée générale du 11 juillet :
Trade School: “Avec ou sans l’aide du gouvernement, la créativité et la passion doivent exister” | OuiShare | Intelligence & Action for the Collaborative Economy En seulement deux ans, des écoles basées sur le don ont fleuries partout dans le monde et sont désormais actives dans 15 villes et 10 pays, avec presque aucun encouragement de la part des fondateurs. Caroline Woolard, co-fondatrice de Trade School, discute au travers de cette interview de la croissance de ce projet, des défis et des opportunités que les fondateurs rencontrent lors de l’adaptation de leur idée à un public international. Cet article est une traduction d’un article original de Tal Beery sur Shareable.net ; traduit en français pour OuiShare par Carmen Bouyer et Rachel Arnould. En 2010, trois personnes ont eu l’idée folle de créer une école où les professeurs enseignent ce qu’ils veulent et où les étudiants “payent” les cours avec ce dont les enseignants ont besoin – des couverts, de l’art, des conseils – mais jamais avec de l’argent. Trade School New York. Qu’est-ce qui pousse les gens à démarrer une Trade School? Oui, tout à fait! Comment peut-on commencer une Trade School?
Pratiques numériques des jeunes en 2012 (présentation) Spécialiste du numérique éducatif (TICE), Michel Guillou a diffusé en mars 2012 sur son blog, une présentation intitulée les pratiques numériques médiatiques des jeunes (ici dans sa version actualisée de mai 2012) qui fait le point sur des enquêtes statistiques et des utilisations sur cette thématique avec des données récentes et une mise en perspective actualisée (46 diapositives). La grande qualité de ce support est d’indiquer des données avec mention en légende des sources (études, enquêtes, rapports, statistiques…) que ce soit le CREDOC, TNS-SOFRES, LEtudiant.fr, Ipsos… Des sources variées souvent complémentaires mentionnées avec les dates de publications de ces mêmes données. La présentation les pratiques numériques médiatiques des jeunes offre par ailleurs une vision originale avec d’une part le point de vue des enfants/adolescents et d’autre part celles des parents sans oublier le prisme des professionnels. Licence : Creative Commons by-nc-saGéographie : France