L'actualité marche très fort sur les tablettes... si elle est gratuite Les Américains adorent consulter les informations sur leur tablette numérique... à condition de ne pas avoir à payer de leur poche, révèle une étude publiée ce mardi. Une enquête dont les résultats risquent de doucher les espoirs de la presse, qui comptait en partie sur ce nouveau support pour compenser les pertes enregistrées sur les formats traditionnels. Selon l'étude, réalisée par l'institut Pew et le centre de réflexion The Economist Group, 11% des adultes américains possèdent une tablette numérique. "Un scénario au mieux incertain pour la presse" "Quand elles ont été lancées, de nombreux observateurs ont pensé que les tablettes aideraient à changer les habitudes des consommateurs d'infos", explique l'étude. "Si les médias réussissent à tirer des revenus des tablettes de manière plus efficace que ce qu'ils ont fait sur internet de manière générale", les perspectives sont "prometteuses".
MuckRack : l’agrégateur des journalistes présents sur Twitter MuckRack est un nouveau service « tout en un » qui risque de faire parler de lui dans les milieux journalistiques et de médias. Il s’agit en effet d’un agrégateur de contenus Twitter en provenance exclusivement de journalistes présents sur le réseau social. Ainsi, vous avez la possibilité de suivre la couverture d’un sujet particulier uniquement par le biais des publications des journalistes ou encore d’identifier quelles sont les tendances de cette communauté professionnelle. La newsroom présente ainsi les derniers sujets discutés et repris par les journalistes. Il est par ailleurs possible de visualiser comment les journalistes traitent les Trending Topics, ce qui est un filtre plutôt efficace puisqu’il permet d’avoir un regard critique/professionnel au-delà des simples messages éphémères ou sarcastiques de la communauté Twitter. Sauf que MuckRack va au-delà de cette agrégation en mettant à disposition de l’internaute son annuaire complet des journalistes présents sur Twitter.
Les modèles d’affaires du web 2.0 Les sites web 2.0 offrent toujours un accès gratuit à leurs services. Leur économie repose donc sur la capacité à valoriser les activités et les échanges qui se développent sur le site de manière à générer des revenus autour de ce service gratuit. Jean-Samuel Beuscart, Christophe Dacheux et Kevin Mellet, chercheurs au laboratoire Sense d’Orange Labs ont cherché à identifier les différentes modalités de monétisation de la présence et de l’activité des utilisateurs. On peut identifier quatre modalités distinctes de monétisation de la présence et de l’activité des utilisateurs. 1. Le principe du Freemium (contraction des mots Free et Premium) est fréquent : l’utilisation des services de base est gratuite, l’accès aux services premium étant, lui, payant. Le troisième modèle est celui de la place de marché : il repose sur le prélèvement d’une commission sur les transactions organisées par le site. Ces quatre formes de monétisation assurent aux sites web 2.0 des revenus directs. 2.
Deloitte : la TV et la presse papier résistent face aux outils mobiles Facebook teste les pubs locales sur son appli mobile Mardi 19 juin Réseaux sociaux - 19 juin 2012 :: 16:15 :: Par Nicolas-Lecointre Il fallait bien s’y attendre, surtout avec la récente entrée en bourse du célèbre réseau social et de son effort pour intensifier la mise en avant des publicités sur sa version web : ce n’est plus qu’une question de temps avant que celles-ci ne commencent à apparaître sur l’application mobile de Facebook. C’est Bloomberg qui a lâché l’info hier : Facebook serait en train d’expérimenter les publicités sur son application mobile, le tout basé sur la position de ses utilisateurs. Les pubs affichées devraient ainsi s’appuyer sur des informations géographiques en temps réel afin de mieux cibler les possibles consommateurs. Depuis l’annonce de son entrée en bourse, Facebook n’a cessé d’investir dans la publicité, son principal revenu, afin d’attirer l’attention des investisseurs et de les rassurer.
Informez-vous les uns les autres ! XEnvoyer cet article par e-mail Informez-vous les uns les autres ! Nouveau ! Pas le temps de lire cet article ? Fermer Feuilleton L’imprimerie agonise mais l’écrit règne. Les pauvres comptent leurs amis sur Facebook et l’élite mesure son rang sur Google. Il regarderait comment on s’informe aujourd’hui et il constaterait qu’on s’informe avec les doigts. L’information n’est d’ailleurs plus qu’un élément d’un tout. Ajoutons-y l’effet Diderot (“On avale à pleine gorgée le mensonge qui nous flatte et l’on boit goutte à goutte une vérité qui nous est amère”), qui consiste, études à l’appui, à prouver que le public, lorsqu’il s’informe, tend hyper-majoritairement à rechercher l’information qui confortera ses idées préalables plutôt que de savoir la vérité. Un jour, on parlera d’auto-intoxication informative. En France par exemple. Revenons à McLuhan. En 1993, vous étiez 1 % à avoir entendu parler d’Internet. L’effet de souffle provoqué par cette météorite n’a pas encore été vraiment mesuré.
A quoi sert (parfois) le journalisme? C'était un jour d'avril, à la veille du premier tour de l'élection présidentielle. A la pizzeria de la Tour d'Avallon, chez Philippe Halloy où l'on était venu déjeuner, on avait fait connaissance avec l'un de ses amis, Bruno Lafeuille. Au départ, la conversation avait roulé sur des banalités. Quand on lui avait demandé quel était son métier, Bruno Lafeuille avait répondu "caviste". Sa voix était restée suspendue, son regard s'était voilé et il avait ajouté : "Enfin, je devrais dire : j'étais caviste. Parce que, dans quelques jours, je mets la clé sous la porte." Bruno Lafeuille en compagnie d'un de ses fournisseurs. © Antonin Sabot / LeMonde.fr Et puis Bruno Lafeuille s'était mis à parler, parler, parler. Nous avions donc été "media", respectant au plus près les mots de Bruno Lafeuille pour transmettre intacte l'émotion qu'ils avaient suscitée. Mardi 12 juin, de retour à Avallon, nous avons retrouvé Bruno Lafeuille. Bruno Lafeuille a laissé passer le week-end sans rappeler.
Presse en ligne, vers le retour du payant - Kiosque, Eric Gaillard / Reuters - Le krach que connaît la presse partout dans le monde a peut-être une vertu : clarifier le modèle économique de l'information en ligne. Il y a urgence. Quelques chiffres pour illustrer le problème auquel est confrontée la presse dans sa douloureuse migration vers le numérique. publicité Cette absence de transparence nuit évidemment au maintien des prix. Rien d'étonnant donc, à ce que nombre de grands quotidiens envisagent de revenir au payant. Cette culture de la gratuité a en fait deux solides racines liées à l'histoire récente de l'internet. Parallèlement, l'internet n'a jamais réussi à accoucher d'un système viable de micropaiement applicable à l'information. Comment revenir à une forme payante sur le net qui ne soit pas un repoussoir pour les lecteurs ? Pour ce qui est du micropaiement, les techniques ont quand même évolué. La troisième piste ne concernera qu'une minorité d'éditeurs. Frédéric Filloux Devenez fan sur , suivez-nous sur
Le livre électronique dépasse le livre classique Au premier trimestre 2012 et pour la première fois, les revenus des livres électroniques dits "e-books" ont dépassé ceux des livres reliés. L'association des éditeurs américains affirme que les e-books ont dégagé 282,3 millions de dollars (223,1 millions d'euros) contre 229,6 millions de dollars (181,7 millions d'euros) pour les livres classiques. A la même époque l'année dernière, le livre relié réalisait 335 millions de dollars de vente contre 220,4 millions pour le livre électronique. Les éditeurs américains parlent d'"un tournant" : "Les e-books et livres audio téléchargés sont en forte croissance, ce qui s'explique par la popularité des smartphones et appareils mobiles." Détail de l'étude de l'association des éditeurs américains :
Médias & Publicité : Les lecteurs de presse en ligne attachés au papier Plus de quatre lecteurs de presse écrite sur dix se sont convertis aux supports numériques, selon une étude de l'institut GfK. Le numérique rentre dans les mœurs mais le papier reste un pilier pour les lecteurs de presse. Au cours des trois derniers mois, 42% d'entre eux ont téléchargé ou lu de la presse numérique sur des sites Internet, contre 58% qui n'ont pas sauté le pas, selon le troisième baromètre REC réalisé par l'institut GfK en France. Chez les lecteurs numériques, 53% de leur temps est consacré aux supports numériques, contre 47% au papier. «Ces chiffres évoluent lentement, indique Philippe Person, directeur entertainment chez GfK. Mais tous les lecteurs de presse se convertissent progressivement aux nouveaux supports, bien plus vite que les lecteurs de livres, qui ne sont que 10% à télécharger des e-books.» Le basculement est donc bien réel, mais il est loin d'être total. Les quotidiens favorisés