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Laurent Chemla : ils sont trop forts ces voleurs 2.0…

Laurent Chemla : ils sont trop forts ces voleurs 2.0…
Vous aviez lu une interview de Laurent Chemla sur Reflets. Laurent, c’est un dinosaure du Net français. Et à ce titre, il a vécu toutes les époques de ce réseau. Depuis l’intérieur, mais aussi en tant qu’entrepreneur atypique. Alors, voila. On m’a demandé de venir vous parler. Ça fait très longtemps que j’ai pas fait ça, alors je vous prie d’excuser ma nervosité, mais voilà. Le problème c’est que personne ne m’a dit de quoi je devais vous parler. On m’a juste demandé de venir vous parler. Bref. De quoi donc pourrais-je vous parler ? Du coup j’ai pensé vous parler des trucs à la mode vus depuis ma grotte de vieux con. Le cloud par exemple. De mon temps, en préhistoire, il me semble qu’on appelait ça en français « stockage à distance ». Et que la seule limite c’était qu’on ne pouvait pas (encore) faire du streaming en temps-réel. Je sais pas vous, mais à moi ça me semble exactement la même chose que le « cloud » de 2012. Aujourd’hui pour 90 euros on a 1To d’espace de stockage local. Pas con.

Droit d’auteur : Nina Paley appelle à la “désobéissance intellectuelle” [Eclats de S.I.Lex] Fist of fury ! Par redwood. CC-BY-ND. Source : Flickr Nina Paley est une dessinatrice américaine, réalisatrice de films d’animation et activiste de la Culture Libre, dont j’ai déjà eu l’occasion de parler dans S.I.Lex, notamment à propos de la non-licence Copyheart sous laquelle elle a décidé de placer ses oeuvres afin d’inciter le public à les copier et à les partager. Au cours d’une interview donnée pour O’Reilly Radar, Nina a eu l’occasion d’appeler à la "désobéissance intellectuelle" (intellectual desobediance) qu’elle définit comme une version de la désobéissance civile appliquée à la propriété intellectuelle. Une position radicale que d’aucuns pourront juger critiquable, mais qui témoigne d’une montée de la colère face aux dérives les plus graves du système, que je peux comprendre pour l’avoir déjà ressentie. L’interview est à regarder ci-dessous et j’ai traduit en français à la suite les passages dans lesquels Nina parle de la "désobéissance intellectuelle". Nina Paley : Oui.

Facebook invite à la délation Mark Zuckerberg a fait le rêve d’une communauté parfaite et compte sur le social reporting – "signalement social" – pour le réaliser. Lancée en 2011, l’opération consiste à faire des membres de Facebook les petits rapporteurs des violations des conditions générales d’utilisation du réseau. Depuis quelques jours, ils doivent confirmer l'identité de leurs amis utilisant un pseudonyme. Une seule exigence affichée pour cette armée mexicaine : la transparence. Se reposer sur la bonne volonté des membres pour aider Facebook à rester transparent est une chose. On ne badine pas avec la sécurité chez Facebook. L’utilisateur est alors considéré comme l’un des piliers de la sécurité et se devra d’aider les équipes dans leur recherche. Les internautes utilisent Facebook pour rester en contact avec leurs amis et leur famille, pour savoir ce qu’il se passe dans le monde et pour partager et exprimer ce qui importe à leurs yeux. Photo par Camille Chenchai (CC-byncnd) via flickr

Big (business) brother Depuis quelques mois, le gouvernement britannique tente de renforcer la sécurité du Net. Pour connaître le véritable coût de la cyberdélinquance, il a fait appel à un groupe de chercheurs qui rendent leurs conclusions dans un rapport. Beaucoup d'argent et de mesures sont déployés, mais pas toujours à bon escient. Bien décidé à renforcer le contrôle d’Internet, le gouvernement britannique souhaite s’attaquer à la cyberdélinquance. Problème, son coût est difficile à évaluer, et les quelques études sur le sujet laissent perplexes face aux résultats. Pour y voir plus clair, le ministère de la Défense à mandaté le professeur Ross Anderson, expert en sécurité informatique, assisté de sept autres spécialistes universitaires. Dans le billet publié pour annoncer cette étude, Anderson entend “démystifier” la cyberdélinquance. Lorsqu’il concerne les autres types de fraude en ligne, le bilan s’inverse. Riposte le commerce et l'i... Selon les chercheurs, cette répartition s’avère peu judicieuse.

Google Glass: la vie en réalité augmentée, ce n'est pas si cool «Comment la réalité augmentée va foutre en l’air votre vie amoureuse»: c’est le titre que The Atlantic consacre à Sight, le petit film de près de huit minutes qui fait son chemin sur les sites spécialisés en technologie et les blogs de geeks. Sight, projet de fin d’études de deux étudiants de l’Académie des arts de Bezalel à Jérusalem, est un film d’anticipation inspiré par le projet Google Glass, présenté cette année par l’entreprise californienne qui souhaite le mettre sur le marché dès 2013. Dans ce court-métrage remarquablement réalisé, l’entreprise fictive Sight Systems propose des lentilles hyperconnectées, créant une interactivité constante avec les objets et les individus qui entourent l’utilisateur, dans un flux informationnel permanent… Un peu comme les fameuses smart-lunettes de Google, donc. Dans ce futur proche, la moindre activité quotidienne est «gamifiée»: découpe de rondelles de concombre, cuisson de l’œuf au plat, et surtout organisation d’une date pour le soir même.

Copyright Term Extension Act Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Allongement du terme des droits d'auteur aux États-Unis La Loi américaine d'extension du terme des droits d'auteur (Copyright Term Extension Act) est une loi votée en 1998 par le congrès américain concernant la prolongation de 20 ans aux États-Unis des droits d'auteur. Cette loi est aussi connue sous le nom de Sonny Bono Copyright Term Extension Act du nom du chanteur devenu homme politique Sonny Bono (1935-1998) à l'origine de la loi et péjorativement sous le nom de Mickey Mouse Protection Act en raison du soutien important fourni par la Walt Disney Company en faveur de cette loi. Cette loi est la seconde du genre. Les deux lois ont reçu un fort soutien de la part de la Walt Disney Company qui, à l'époque des deux lois, risquait de perdre ses droits sur le personnage de Mickey Mouse. Historique[modifier | modifier le code] Climat politique[modifier | modifier le code] Rapport du sénat américain 104-315[modifier | modifier le code]

Facebook met à jour sa politique d’utilisation des données Lorsque Facebook met à jour sa politique de confidentialité, le but affiché est souvent la clarification des règles, pour que les membres s’y retrouvent. Le réseau social souhaite se donner une image d’entreprise « transparente », malgré le fait qu’elle vive grâce aux données des utilisateurs. Récemment, Google a également modifié ses règles de confidentialité. Facebook a donc procédé à trois éclaircissements de sa politique d’utilisation des données, afin de répondre à l’agence irlandaise en charge de la protection des données. De la publicité ciblée, même en dehors de Facebook Désormais, Facebook peut utiliser les données des utilisateurs pour personnaliser la publicité affichée… et ce, même lorsqu’ils ne se trouvent pas sur le site de Facebook. Vos amis, porte de sortie de vos données privées Le réseau social explique également que lorsqu’une application a accès à vos contacts, celle-ci peut récolter les données publiques de tous vos amis. Les données fournies, conservées à vie ?

News, Augmented » Jimmy Wales part en guerre [Lu sur The Guardian] Jimmy Wales n'est pas content. Et le fait savoir dans une tribune au Guardian assortie d'une pétition. Motif de son énervement : le Royaume-Uni a autorisé l'extradition de Richard O'Dwyer, fondateur du site TVShack, vers les États-Unis pour violation du droit d'auteur. L'homme risque dix ans de prison. TVShack est l'un de ces sites qui proposent aux internautes des liens vers des contenus culturels à regarder ou à télécharger. Un des principes moraux qui fait qu'Internet est ce qu'il est aujourd'hui, de Wikipédia à YouTube, est le fait que les fournisseurs d'accès à Internet doivent être préservés des actions de leurs utilisateurs (1)" Selon Wales, l'accusation contre TVSchack ne tient pas : proposer des liens vers d'autres contenus n'est pas illégal au Royaume-Uni. il existe une distinction entre héberger des contenus sous copyright et montrer aux internautes où ils se trouvent. Exactement ce que fait TVShack selon ses avocats.

Le papier contre le numérique » Article » OWNI, News Augmented Pour certains, la cause est entendue : en changeant de support, nous avons perdu de notre capacité à nous plonger dans de longs textes. Un point de vue trop simpliste, comme en témoignent les analyses présentées dans ce texte. Nouveau support, nouvelle culture Lit-on de la même manière sur le support papier que sur le support électronique ? Il n’est pas sûr que ce texte parvienne à réconcilier les tenants de chaque position. « Google nous rend-il stupide ? « À chaque fois qu’apparaît un nouveau média, une nouvelle façon de distribuer le savoir et l’information, il se trouve quelqu’un pour crier à l’abêtissement des masses », attaque Luc Debraine dans Le Temps. Ces dernières années, j’ai eu la désagréable impression que quelqu’un, ou quelque chose, bricolait mon cerveau, en reconnectait les circuits neuronaux, reprogrammait ma mémoire. Nos références culturelles changent À en croire l’inventeur Daniel Hillis, ce n’est pas Google qui nous rend stupide. Le choc des cultures

Lessig ! Lessig ! Lessig ! Lessig ! En vain! L'Azur triomphe, et je l'entends qui chante Dans les cloches. Mon âme, il se fait voix pour plus Nous faire peur avec sa victoire méchante, Et du métal vivant sort en bleus angelus! Il roule par la brume, ancien et traverse Ta native agonie ainsi qu'un glaive sûr Où fuir dans la révolte inutile et perverse? Je suis hanté. Stéphane Mallarmé, "L'Azur", 1864 Prologue " Nous sommes tous des délinquants potentiels... - Quoi, comment? - Quoi ! - Pirater est un grand mot ! - Quelle erreur... - Je me suis dit que comme les deux courts-métrages dataient de 1940, ils étaient probablement entrés dans le domaine public... - Si je comprends bien, vous n'avez strictement aucune notion de droit d'auteur américain, misérable cloporte ! - Je me sentais à l'abri: je me disais que tant qu'à faire, si l'on devait poursuivre quelqu'un pour violation de droit d'auteur, ce devait être ou bien la personne qui avait posté les vidéos, ou bien la plate-forme qui héberge lesdites vidéos. 4) Free use vs Fair use

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