Comment l'Islande traque ses "néo-vikings" de la finance, responsables de la crise Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Charlotte Chabas Avant la crise économique, Olafur Hauksson était commissaire de police à Akranes, petit port de 6 500 habitants planté au bout d'une péninsule glacée, à une cinquantaine de kilomètres de Reykjavik. Les plus grosses enquêtes de sa carrière concernaient quelques meurtres et viols commis dans la région. Aujourd'hui, la taille de ses prises a changé. Jusqu'à l'été 2008, les économistes ne tarissaient pourtant pas d'éloges sur le "miracle" islandais. Mais à la fin de l'été 2008, la bulle islandaise explose, conséquence de la crise des subprimes américaine. Depuis cette date fatidique, l'Islande a connu des jours troubles. Les élections législatives anticipées portent la gauche au pouvoir. Dans cette société si restreinte, le petit cercle de professionnels qui auraient pu prétendre à la fonction étaient eux-mêmes trop impliqués dans le système pour le juger. A ce jour, quelques condamnations ont déjà été prononcées.
Retour de l’enfer | Euronews L’Islande : la frontière la plus occidentale de l’Europe. La dernière île du continent conquise par l’homme, celle à la plus faible densité démographique, la plus grande concentration de volcans actifs au monde. La liste des superlatifs est quasi intarissable. Certains réchauffent le coeur des Islandais. D’autres, leur glace le sang : en 2008, le FMI a désigné la faillite des banques islandaises comme le plus grand crash financier de l’histoire à l‘échelle d’une économie. “Il y a eu une fraude massive chez les cols blancs, dénonce le commentateur politique Egill Helgason. Le problème est que, si quelqu’un vole une bouteille de vodka dans un magasin, il sera poursuivi et mis en prison. Egil Helgason est avide de justice. Blogger et présentateur vedette de la télévision publique, son franc-parler fait de lui un des commentateurs politiques les plus écoutés du pays. En 2009, on lui a offert une carrière politique sur un plateau. Elle va bientôt perdre sa maison. da-esterel.fr
Dexia : faut-il s'inspirer de l'exemple islandais? - Le midi du Vif Une hérésie. Un appel à la désobéissance financière qui, s’il ne constituait pas une première dans l’histoire, a généré le même fracas que celui d’un tabou absolu qui se brise. A l’époque, en octobre 2008, les banques Gilnir, Landsbanki et Kaupthing ont accumulé des dettes qui représentent onze fois le produit intérieur brut du pays. « Que Dieu sauve l’Islande », lance le premier ministre Geir Haarde en terminant le discours télévisé qui annonce aux Islandais que les temps à venir seront particulièrement durs. Ils l’ont été. En quelques mois, la couronne islandaise perd 60 % de sa valeur et le déficit public explose à hauteur de 14 % du PIB. La Bourse recule de 90 %. Pour affronter cette situation sans précédent, l’Islande fait appel au FMI, qui lui accorde un prêt de quelque 2 milliards de dollars. La monnaie est dévaluée, un outil dont ne disposent pas les membres de l’Union européenne, tenus par une monnaie unique, l’euro. 2012. Ceci n’ayant rien à voir avec cela (?)
Prendre exemple sur l'Islande L'Islande a été frappée, en octobre 2008, par une tempête financière de grande ampleur. Le secteur bancaire, dont le bilan était dix fois supérieur à celui du produit intérieur brut du pays, s'est effondré. Du jour au lendemain, la couronne islandaise a perdu de 50 % à 60 % de sa valeur. Quelques mois plus tard, le taux d'inflation se situait entre 20 % et 30 %. De nombreux ménages et la plupart des entreprises détenaient de la dette en devises. Cela a causé des ravages sur les bilans de la plupart des entreprises et de nombreux ménages. En temps normal, la faillite d'une entreprise n'est pas une tragédie nationale. De même, dans des circonstances normales, un ménage qui détient des actifs immobiliers excédant ses capacités de remboursement de crédit doit accepter de réduire la voilure et de trouver une solution moins coûteuse à ses besoins en matière de logement. Mais que se passe-t-il lorsque plus de 20 % des ménages endettés se retrouvent soudain dans l'incapacité de rembourser ?
L'Islande va très bien, merci… mais en avez-vous entendu parler ? Plaignons les pauvres hommes politiques Européens. Pas de fin de semaine où ils ne se retrouvent à Bruxelles pour mettre la dernière main au énième plan de sauvetage de la Grèce qui a besoin de 30 ou 40 milliards d’Euro de plus, pas de jour où la presse économique ne publie l’écart des taux entre l’Allemagne ou l’Espagne et où nous n’apprenions que le chômage fait un nouveau bond plus haut en France. Démanteler l’euro et retourner aux monnaies nationales serait un désastre encore plus grand, (vous disent ceux qui ont créé l’Euro contre toute logique économique. Ils se sont trompés sur tout depuis vingt ans. Pourquoi donc les croire sur ce coup là ?). J’en doute très fortement. La solution de laisser faire le marché pour retourner à l’équilibre ne marche pas comme chacun le sait. Pendant que la Grèce faisait faillite dans le Sud, à peu prés au même moment, l’Islande plongeait dans le Nord. Revenons sur l’année 2008-2009 en Islande.
La démocratie plus forte que les banquiers Avez-vous entendu parler de la révolution démocratique islandaise ? Si vous avez cette chance, vous êtes-vous demandé pourquoi les médias n’en parlent pour ainsi dire jamais ? Le cas de l’Islande, ce minuscule pays de 320 000 habitants, est pourtant emblématique de la crise systémique qui frappe aujourd’hui l’Europe. Et la façon dont il s’en est sorti pourrait, et même devrait, nous servir d’exemple. Mais peut-être est-ce justement la raison pour laquelle l’oligarchie politico-financière ne tient pas à ce que l’affaire fasse trop de bruit… En 2008, le rêve éveillé des Islandais a brutalement pris fin et l’île des volcans a plongé dans l’abîme. C’est là qu’un véritable miracle s’est produit. Autre rupture majeure, les banquiers dont la cupidité, les fraudes et les escroqueries en tout genre ont conduit à l’effondrement du pays ont été poursuivis par la justice.
L’Islande avait le droit de ne pas rembourser | Rue89 Eco Débat au Parlement à Reykjavik, le 8 janvier 2010, sur le référendum (Brynjar Gauti/AP/SIPA) L’Islande avait le droit, lorsque ses banques se sont effondrées en octobre 2008, de refuser de rembourser les épargnants étrangers qui leur avaient fait confiance. Tel est le jugement [PDF] rendu lundi, au terme d’un long bras de fer, par la cour de l’AELE (Association européenne de libre-échange), dont elle est membre. La décision islandaise avait alors fait grand bruit, surtout en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas où étaient concentrés les épargnants lésés (au total, les fonds confiés aux banques islandaises représentaient environ cinq milliards d’euros, soit plus de la moitié du PIB du pays). Ce petit pays, ce tout petit pays même, avec 320 000 habitants, avait osé dire « non » à une demande de remboursement internationale. Les Islandais en parlent encore aujourd’hui avec un mélange de colère et d’orgueil. Bras de fer Les Anglais voient rouge « Mais n’est-ce pas une violation du traité de l’EEE ?
Iceland banks on the arts Iceland is betting on its creative industries to rebuild its economy after the banking collapse of 2008. A disused power plant sits in the suburbs of the Icelandic capital Reykjavik. Once, it was fed with coal to cope with spikes in the country's electricity demand -- usually as people get home from work in the early evening and turn their television, kettle and washing machine all on at once. Today it lies dormant. So the building is being repurposed. Toppstöðin is the brainchild of Andri Snær Magnason, an author who wrote a book called Dreamland: A Self-Help Manual for a Frightened Nation in 2006. After the collapse In 2009, Jóhanna Sigurðardóttir was elected prime minster of the country -- making her Iceland's first female prime minister, heading up the country's first majority left-wing government. But then something strange happened -- something that few economists predicted. How did this happen? Flourishing creative industries Many in the country took this message to heart.
Un eBook de Rue89 pour y voir plus clair sur le « miracle islandais » Au fond des mines, autrefois, on descendait une cage contenant un canari. En cas de fuite de grisou, l’oiseau mourait le premier, et les mineurs pouvaient sortir à temps. En 2008, l’Islande, petit pays de 320 000 habitants, avait été présenté comme « le canari de la crise des subprimes de 2008 ». Il avait été frappé le premier, de façon spectaculaire : ses trois banques ont explosé au cours de la même semaine d’octobre. Mais le canari islandais a déjoué tous les pronostics. Après avoir traversé deux années terribles, il s’ébroue, il pépie, avec une croissance de 2,5% par an en 2011 et 2012. Islande et fantasmes De nombreux riverains nous ont poussés à écrire sur le sujet. Le faux : l’Islande aurait balayé sa classe politique, tourné le dos à l’économie de marché, rejeté les méthodes du FMI, refusé de payer sa dette publique... Le second livre numérique de Rue89 Pour y voir plus clair, je suis allé en Islande interroger de nombreux acteurs de ce redressement. Disponible sur...
Quand le peuple vote contre les banquiers Petite île, grandes questions. Les citoyens doivent-ils payer pour la folie des banquiers ? Existe-t-il encore une institution liée à la souveraineté populaire capable d’opposer sa légitimité à la suprématie de la finance ? Tels étaient les enjeux du référendum organisé le 10 avril 2011 en Islande. Ce jour-là, pour la seconde fois, le gouvernement sondait la population : acceptez-vous de rembourser les dépôts de particuliers britanniques et néerlandais à la banque privée Icesave ? Et, pour la seconde fois, les habitants de l’île ravagée par la crise ouverte en 2008 répondaient « non » — à 60 % des votants, contre 93 % lors de la première consultation, en mars 2010. L’issue du scrutin prend une coloration particulière au moment où, sous la pression des spéculateurs, de la Commission européenne et du Fonds monétaire international (FMI), les gouvernements du Vieux Continent imposent des politiques d’austérité pour lesquelles ils n’ont pas été élus. L’influence d’un journal étudiant
"Europe can learn from Iceland" | In English It might not seem very realistic for an Icelander to recommend that someone ask a Spanish lawyer about the problems that led the country's near financial ruin in 2008, after its residents had lived on the high end for many years. But that is exactly what happened one day when an Icelandic lawmaker, Birgitta Jónsdóttir, suggested this during a conversation she held with another person at a local café in Reykjavík. "If I were you I would go ask the Spaniard, Elvira Méndez. Everyone knows her and she knows a lot about this subject," Jónsdóttir said. Méndez single-handedly - or almost single handedly - took a case before the island's Supreme Court, winning a ruling in which the justices agreed over the unconstitutionality of granting loans to citizens which are backed by foreign money. Méndez is a professor of European Law at the University of Iceland. Creditors and investors have to suffer in the losses from the crisis" Question. Answer. Q. A. Q. A. Q. A.