Sociocratie: La fin du management ?
Le billet de ce jour fait suite à de nombreuses suggestions que j’ai reçues de me pencher sur la sociocratie, en particulier suite à mon billet précédent sur l’effet d’échelle. Les articles sur la sociocratie font souvent référence à la cybernétique et aux « systèmes complexes », ce qui a également aiguisé ma curiosité. Il m’a fallu plusieurs mois pour lire une partie de l’abondante littérature et tisser les liens avec d’autres ouvrages ou systèmes de management. La sociocratie combine un ensemble de valeurs, diagnostics et pratiques qui correspondent bien aux enjeux du 21e siècle, mais c’est une approche contraignante et qui est en conflit sur plusieurs points avec les valeurs du « lean » ou même de l’entreprise 2.0 que je défends par ailleurs.La sociocratie n’est pas une architecture organisationnelle scalable. La sociocratie s’appuie sur un constat autour des défis des entreprises modernes que je partage. L’utilisation d’équipes appelées « cercles » comme unité d’organisation.
Le point de bascule est atteint
Pour chaque personne engagée consciemment dans le cheminement vers l’Intelligence Collective se pose la question de quand le point de bascule, le seuil, entre le paradigme précédent et celui qui émerge, va avoir lieu. Ce qui joue également pour la mobilisation du reste de la population, attentiste et qui sent bien que quelque chose se prépare, surtout lorsque chacun est face à ses peurs, angoisses, limitations, ruptures et crises et se voie démuni pour y répondre. Visiblement certains ne savent pas précisément où ils vont, mais ils y vont avec assurance. Quelle assurance? Quelle confiance? Aujourd’hui nous sommes reliés de fait, de par les effets de la mondialisation, mais pour la grande majorité le vécu est celui de l’individualisme, d’une certaine solitude face au futur. Comment dire que le point de bascule, le seuil qui délimite l’ancien et le nouveau vient d’être franchi ? Comment savoir si ces paroles sont vraies et réelles ? Les temps sont prêts et vous ? Like this:
Et le bonheur dans tout cela?
Il n'a pas été question du Bhoutan dans la campagne présidentielle 2012... Pourtant, la micro-monarchie himalayenne est plus que jamais en campagne sur un sujet qui résume peut-être tous les autres: le bonheur. Fort de son indice de Bonheur national brut (BNB), instauré dès le début des années 70, le pays a même initié une réunion assez unique en son genre aux Nations-Unies le 2 avril, en préambule du sommet de Rio+20. Lors de ce sommet intitulé "Bien-être et bonheur: définir un nouveau paradigme économique", l'Earth Institute de l'Université de Columbia a publié le premier rapport-plaidoyer complet sur le sujet, passant en revue les facteurs du bien-être, et leur évolution, et démontrant au passage le bon vieil adage: la richesse ne fait pas forcément le bonheur. Le développement durable avant l'heure Trivial? D'ailleurs, le concept de BNB au lieu du PIB pour évaluer la réalité de la richesse, la croissance, devient de plus en plus présent sur la scène internationale.
TalkMap
Tableau Forces/Faiblesses : Avantages : - permet d’adresser différentes temporalités de consultations : express comme étalée sur plusieurs mois ;- génère plus de participation grâce à la nécessité de s’adresser les uns aux autres, ce qui personnifie le contexte de discussion ;- permet de fusionner les aspects discussions et restitution par les représentations utilisées (messages les plus importants, thèmes abordés et relations entre ces derniers, etc) ;- n’oblige pas les utilisateurs nécessairement à venir discuter sur TalkMap. Inconvénients : - si la discussion a lieu directement sur TalkMap, la rupture d’usage par rapport aux outils traditionnels de discussion peut effrayer ;- il est nécessaire de former un animateur aux fonctionnalités de structuration des échanges. Recette (Mise en œuvre) : (1) Espace de discussion On peut utiliser TalkMap comme support de discussion lors de débats. Le dispositif opérationnel sera alors le suivant : ✔ définition des enjeux de la consultation
Le conflit dans la démocratie participative, un mal nécessaire ?
La démocratie participative fait de plus en plus parler d'elle. Qu'elle se développe dans la rue, sur Internet ou dans des instances officielles, le citoyen est de plus en plus régulièrement associé aux choix politiques et sociaux qui concernent son quotidien. La discussion publique devient un élément essentiel de la légitimité politique et de l’action publique. Mais qui dit discussions, dit risques de conflits. Ainsi, toute personne s’intéressant à la participation et souhaitant organiser des expériences de terrain, se doit de réfléchir à la manière dont il va prendre en compte les oppositions. La tradition veut, que pour créer un cadre civique et constructif dans les débats, on évite à tout prix l’affrontement direct entre participants. Le cadre donné aux discussions est essentiel : pourquoi ne pas préférer explorer ensemble des mondes communs plutôt que de chercher le consensus à n’importe quel prix ?