Décroissance Un article de Ékopédia, l'encyclopédie pratique. De manière générale, la décroissance se définit comme l'état de ce qui décroît : une diminution. On doit ce concept de décroissance en économie aux travaux révolutionnaires de l'économiste roumain émigré aux États-Unis, Nicholas Georgescu-Roegen (1906-1994). La décroissance est un concept politique qui affirme que la croissance économique généralisée n'est pas acceptable pour l'environnement. Les présupposés Cette démarche part d'un triple constat : les biens et services produits par les économies ne sont pas les seules richesses : la santé des écosystèmes est une forme de richesse, de même que la qualité de la justice, les bonnes relations qui sont entretenues entre les personnes au sein d'une même société, le degré d'inégalité, le caractère démocratique des institutions, etc. La décroissance soutenable n'implique évidemment pas que l'on poursuive la décroissance pour elle-même. Description Capitalisme et développement durable Principes
« Nous vivons plus qu'une convergence de crises, l'effondrement est déjà là » - Capitalisme Photo : Agnès Rousseaux / Basta ! Basta ! : La succession des crises – financière, sociale, écologique... – n’entraîne toujours pas de changements radicaux au sein du système capitaliste. Faut-il attendre son effondrement total pour que ce modèle soit remis en question ? L’effondrement est déjà là. Nous vivons plus qu’une crise, plus qu’une convergence des crises, mais l’imbrication de toutes les crises. Nous nous acharnons à repousser toute limite. Si on fait l’hypothèse que le capital technique peut se substituer indéfiniment au capital naturel, il n’existe effectivement aucune limite. Les théories économiques oublient la nature. Ne risque-t-on pas de s’enfermer dans une gestion économique de la crise écologique, avec, par exemple, le « marché des droits à polluer » ou le principe pollueur-payeur ? Donner un prix à des pollutions traduit une prise de conscience. Quant au principe pollueur-payeur, je souhaite que BP paye pour tous les dégâts occasionnés aux États-Unis.
Crash Course Chapitre 1: Trois Croyances Il est très important de distinguer les faits, les opinions et les croyances. J’essayerai de mon mieux d’être très clair quand je présente des faits, énonce une opinion ou communique mes croyances. Je tiens dès à présent à éclairer ce sujet. En premier je crois que les vingt prochaines années seront complètement différentes des vingt dernières années. Ensuite je crois qu’il est possible – possible – que le rythme et/ou la portée du changement pourraient entraver la capacité d’adaptation de nos principales institutions sociales et d’assistance. Ma troisième croyance est que nous ne manquons d’aucune technologie ou de connaissance nécessaire pour construire nous-mêmes un avenir meilleur. Rappelez-vous, ce sont simplement mes convictions en ce moment et je me réserve le droit d’en changer si de nouvelles informations me donnent à penser qu’elles soient fausses. Suivez moi au Chapitre 2: Les Trois “E”s.
Décroissance soutenable Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le mot décroissance désigne en français deux choses : Pour les « objecteurs de croissance », également appelés « décroissants » dans la presse, une réduction contrôlée de l'activité économique est la seule alternative à un krach mondial aux conséquences imprévisibles. Selon eux, les réalités physiques rendent impossible un développement économique infini : les taux de production et de consommation ne peuvent pas être durablement accrus ni même maintenus, étant donné que la création de richesses mesurée par les indicateurs économiques comme le PIB repose sur l'exploitation et la destruction d'un capital naturel épuisable. Les « objecteurs de croissance » prônent donc sur le plan individuel la démarche dite de simplicité volontaire et, sur le plan global, une relocalisation des activités économiques afin de réduire l'empreinte écologique et les dépenses énergétiques.
Global Chance L’association publie depuis 1992 Les Cahiers de Global Chance (deux numéros par an), qui constituent son principal support d’expression dans le cadre du débat énergie-environnement-développement. S’y intègrent depuis 2003 des numéros hors-série, Les Mémentos de Global Chance, qui proposent sur un thème donné une série de fiches techniques précises mais accessibles. Une page du site est par ailleurs dédiée à l’archivage des Communiqués de Global Chance. À découvrir enfin, notre page-portail Global Chance... en vidéo ! Disponibles gratuitement sur ce site en téléchargement, sous forme de numéros entiers ou article par article, Les Cahiers de Global Chance et les numéros hors-série peuvent également être obtenus auprès de l’association en utilisant notre bon de commande. (encadré = plus d’informations au survol) Le casse-tête des matières et déchets nucléairesLes Cahiers de Global Chance, n°34, novembre 2013, 76 pages Du gâchis à l’intelligence. Vers la sortie de route ?
Des HLM passifs - Sans chauffage, moins de charges - une première en Rhône-Alpes L’an dernier, Cécile et Hugues n’avaient encore jamais entendu parler d’habitat passif. Candidats au logement social, ils ont découvert le concept en même temps que leur nouvel appartement de La Petite Chartreuse, totalement dépourvu de radiateurs ! Dans une région où la neige s’invite chaque hiver, cela peut surprendre. Surtout quand on a deux enfants en bas âge et l’habitude de vivre dans un immeuble grenoblois (sur)chauffé au gaz de ville. "Avant d’entrer dans les murs, nous avons bénéficié d’une réunion d’information avec l’architecte et le bailleur social. Ils cherchaient des personnes prêtes à jouer le jeu. Un autre HLM est possible "C’est une chance de pouvoir faire découvrir l’habitat passif à une population qui n’y a généralement pas accès, témoigne Vincent Rigassi, l’architecte responsable du projet. Quand on voit le résultat, on peine à croire qu’il s’agit d’un HLM. Retours d’expérience L’immeuble, isolé en fibre de bois, est doté de triple vitrage.
Quelles sont les alternatives au nucléaire ? Qelles solutions pour arrêter le tout nucléaire ? On laisse souvent entendre que le nucléaire est en France un mal nécessaire parce qu’il produit 78 % de l’électricité. Pourtant il n’y a pas de fatalité. Le Réseau “ Sortir du nucléaire ” a publié une étude qui montre qu’il est possible de se passer totalement du nucléaire à brève échéance sans recourir à la magie, mais bien à des technologies éprouvées et reconnues, tant en matière d’économies d’énergie que d’énergies renouvelables. Cet article reprend en grande partie cette étude. 1/ Pourquoi sortir du nucléaire rapidement? 2/ Comment sortir du nucléaire ? 3/ Les points positifs à une sortie du nucléaire rapide 4/ Oui mais les énergies fossiles émettent du CO2 1/ Pourquoi sortir du nucléaire rapidement ? Les dangers du nucléaire En France, les réacteurs nucléaires vieillissent et se fragilisent. En 2006, 739 “incidents” ont eu lieu sur le parc nucléaire. en savoir plus sur la sureté nucléaire De plus, l'énergie nucléaire est loin d'être propre. en savoir plus sur les armes nucléaires ploités.
J'ai changé de vie en deux ans, voici mes conseils Quand je prends le temps de me poser quelques instants, en général quand quelqu’un m’interroge sur mon parcours et mon mode de vie, j’ouvre les yeux sur deux années de « petits changements » du quotidien... Mis bout à bout, mes amis en viennent à me voir comme une sorte d’écolo militante, alors que je commence à peine à être plus en accord avec ma conscience, et que je me commence - enfin - à me sentir vivante. Les réactions que j’entends le plus souvent tournent autour de « oh j’aimerais faire comme toi mais je n’y arriverais pas », « quel beau chemin, bravo », « c’est impressionnant, quel courage », « c’est si dur aujourd’hui d’être cohérent sur tous les plans »... Ça me laisse généralement perplexe, puisque moi je vois surtout ce que je voudrais encore changer, mes doutes, mes blocages, mes difficultés... Bref à force d’entendre dire que je devrais partager tout cela, je profite de l’opportunité donnée par Terra eco et vais tenter de résumer les éléments clés de ces changements.
Les villes pourraient se nourrir elles-mêmes Si on mettait en culture les surfaces disponibles dans les villes on pourrait produire le plus gros de nos besoins alimentaires. Tous calculs faits, il s’avère que si on mettait en culture les surfaces disponibles dans les villes on pourrait produire le plus gros de nos besoins alimentaires de manière biologique, dans la plus grande proximité et avec un effet bénéfique maximum sur l’environnement, c’est même là l’action la plus forte et la plus simple que l’on puisse faire pour l’environnement et la société. Les gazons sont une mode qui ne repose sur aucun fondement rationnel. * C’est au 18 ème siècle que s’est répandue la mode des gazons chez les gens aisés. * On considère que sous nos latitudes il suffit de 200 métres carrés pour nourrir une personne à l’année en culture potagère. Un exemple (On trouverait la même chose pour toutes les villes) : 55 000 000 mètres carrés (m2) au total, dont : 7 000 000 m2 d’espaces verts 39 500 000 m2 de parcelles (1) 7 500 000 m2 bâti soit donc environ :
Déclaration de Lézan – Gard, le 28 août 2011 - Convergence citoyenne pour la transition energetique Préambule Notre Convergence citoyenne pour une transition énergétique est le fruit d’une prise de conscience née de la mobilisation contre l’extraction des gaz et huiles de schiste. Nous avons élaboré cette déclaration les 26, 27 et 28 août, et validée en assemblée plénière le 28 août. Pour assurer l’avenir des générations futures, la Convergence, affirme comme nécessité : la reprise en main par les citoyens des décisions qui les concernent ; le refus de la marchandisation de la nature et de ses ressources, notamment en dénonçant les pièges du capitalisme vert ; la définition de la terre, de l’eau, de l’air, de l’énergie, et du vivant comme biens communs inaliénables et accessibles à tous. Remettant en cause le système économique et productiviste dominant, la Convergence se donne une feuille de route. 1 : Instaurer le contrôle citoyen des instances politiques soumises à la logique des multinationales revient à instaurer : 2 : S’engager sans délai pour la transition énergétique suppose de :
Manifeste pour une Dotation Inconditionnelle d'Autonomie | Promouvoir une transition démocratique et sereine vers des sociétés soutenables et souhaitables Un projet provocateur : « Faire payer le prix réel de ce qu’on consomme » Vincent Liegey est l’un des co-auteurs du livre « Un projet de décroissance – Manifeste pour une dotation Inconditionnelle d’Autonomie », préfacé par Paul Ariès (Editions Utopia). Il est l’un des visages de ce qui s’appelle un « parti » pour la décroissance (PPLD) mais s’apparente plutôt à une mouvance informelle, dont le combat contre Notre-Dame-des-Landes est l’une des formes concrètes. Nous l’avons rencontré dans un café parisien, à deux pas de chez Denis Vicherat, éditeur altermondialiste et écologiste, qui lance une collection de livres déclinant le projet de décroissance. Un « slogan provocateur », un mot « repoussoir » assumé. Vincent Liegey vit à Budapest avec une députée hongroise de « Une autre politique est possible » (« dont le parti vient d’exploser, ce qui prouve qu’une autre politique n’est peut-être pas possible », sourit-il). Vincent Liegey : Oui et non, il y a deux sources intellectuelles pour les décroissants : Comment le mouvement s’est-il ensuite installé ?
Les amis de Pierre Rabhi : « Nous, décroissants ? » | Rue89 Planète Erik (Terre et humanisme) explique aux visiteurs le principe de la phytoépuration, Ardèche, juillet 2010 (Audrey Cerdan/Rue89). (De Lablachère) Dans l’Ardèche de Pierre Rabhi , on vient se cultiver bio et échanger sur la « sobriété heureuse » auprès des membres de l’association Terre et humanisme . Mais décroissants ? « Non, ce serait de la provocation... » Reportage. Le petit homme, flottant dans son pantalon à bretelles, entre dans la salle commune, rafraîchie par un puits canadien. « Je ne vais pas encore vous raconter ma vie. » Il est là, à l’aise dans ses sandales, pour parler de « sobriété heureuse », le titre-concept de son dernier livre , « Vers la sobriété heureuse », récemment publié chez Actes Sud. « Nous préférons parler d’humanisme » C’était en juillet au Mas de Beaulieu, où l’association Terre et humanisme a établi ses quartiers il y a une douzaine d’années. Ici, on travaille, on pense, on mange, on se lave, on va aux toilettes à la mode écolo. mensuel
Vincent Liegey: «On ne peut plus croître dans un monde fini» Alors que le pays cherche désespérément la voie de la croissance, Vincent Liegey, coauteur du livre Un projet de décroissance (Utopia, 2013), propose d’autres pistes pour sortir de la crise. Prôner la décroissance alors que le chômage explose, n’est-ce pas indécent ? La croissance n’assure pas le plein-emploi, c’est un mythe : depuis quarante ans, le PIB a augmenté mais le chômage s’est accru. Ce qui est irresponsable, c’est d’imposer des plans d’austérité aux conséquences humaines dévastatrices et d’espérer le retour de la croissance en fermant les yeux sur l’effondrement écologique. Le terme décroissance fait peur… C’est un mot provocateur pour ouvrir un débat de fond. Concrètement, comment faire ? D’abord sortir de la religion de l’économie. Vous menacez le droit de propriété ? Sa remise en cause mène souvent à des systèmes autoritaires. Ne défendez-vous pas une société d’oisifs assistés ? Au contraire ! N’est-ce pas un repli sur soi ? Surtout pas. La transition est déjà en marche.