Le ministère lance le prix "Peps" pour récompenser les enseignants innovants Actu | Innovation Marine Miller | Publié le Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche veut amplifier le mouvement en cours en récompensant les enseignants, les chercheurs et les équipes pédagogiques dans la transformation de leurs pratiques de formation. Les prix Peps (Passion enseignement et pédagogie dans le supérieur) 2016, dotés d'un montant de 50.000 euros, seront remis par un jury composé de personnalités françaises et internationales le 31 mars 2016. À l'université Grenoble Alpes, des étudiants affûtent leurs neurones Il y a longtemps que l'université propose aux étudiants des cours de méthodologie. À Grenoble, une enseignante renouvelle le genre, à travers une approche originale, baptisée "Affûter ses neurones". "En tant que neurobiologiste, je travaille sur les mécanismes du cerveau et depuis cinq ou six ans, je m'intéresse plus précisément aux stratégies d'apprentissage", explique Isabelle Le Brun, maître de conférences en neurosciences à l'université Grenoble Alpes. Ainsi est né ce "projet de recherche-action, à mi-chemin entre la psychologie cognitive et les sciences de l'éducation" qu'Isabelle Le Brun explore actuellement.
L'université de Nantes met au programme compétences et pédagogie Que doit être capable de faire un diplômé de licence de génie civil, de master de biologie-santé ou de doctorat d'informatique ? Et comment l'amener à acquérir ces compétences ? Voilà le questionnement auxquels se soumettent les équipes pédagogiques de la faculté des sciences nantaise depuis fin 2014. Ici, le renouvellement de l'accréditation de l'offre de formations est l'occasion de déployer une approche programme au sein de toute l'UFR (unité de formation et de recherche). Concrètement, il s'agit de définir les compétences attendues d'un diplômé de telle ou telle filière, puis de repenser la formation pour permettre aux étudiants d'acquérir ces savoirs, savoir-faire et savoir-être, en intégrant de nouvelles méthodes d'apprentissage. Plus large que la démarche par compétences, l'approche programme englobe en effet la problématique de la transformation pédagogique.
Les lundis TICE » Blog Archive » Classe inversée, le choix de la Catho Voici un extrait d’une dépêche publiée par News Tank Education au sujet de la stratégie digitale de la Faculté Catholique de Lille. Un exemple en matière politique numérique où l’on devine les enjeux aussi bien organisationnels que pédagogiques. « Nous sommes une faculté privée, de petite taille, sur un marché concurrentiel. Passer à la classe inversée en 2014 nous semblait non seulement très positif sur un plan pédagogique, mais aussi un moyen stratégique de nous différencier.
Quelle école pour le XXIe siècle ? Que ce soit pour répondre aux enjeux de la mutation numérique ou pour permettre l’éducation de tous les enfants, un vaste mouvement international plaide pour une école moins compétitive et plus tournée vers les savoir-faire. De San Francisco à Doha, d’Helsinki à Dakar, forums et initiatives foisonnent depuis une dizaine d’années pour inventer « l’école du XXIe siècle ». Le microcosme qui anime cette réflexion a ses lieux et rendez-vous culte, ses stars planétaires et ses réseaux de référence –parmi lesquels Ashoka, organisation internationale « qui a pour vocation de faire émerger et de soutenir les solutions entrepreneuriales les plus innovantes aux défis sociaux et environnementaux » et qui organise le 29 juin au Grand Rex (Paris) un événement intitulé « Redessinons l’éducation », en partenariat avec Le Monde. Protéiforme et multipolaire, ce mouvement a pour premier trait de penser l’éducation à une échelle mondiale.
Andreas Schleicher : « Faisons davantage confiance aux professeurs » Pour le directeur de l’éducation de l’OCDE, l’acceptation de la différence, l’apprentissage du respect sont essentiels. Autant qu’apprendre à lire et à compter. Andreas Schleicher est le père du classement PISA qui juge les performances éducatives de chaque pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Directeur de l’éducation de l’OCDE, il a le pouvoir de définir ce qu’est un bon ou un mauvais système scolaire, au plan mondial. Des stratégies pédagogiques Les stratégies pédagogiques les plus connues sont sans doute l’exposé magistral, les exercices et le travail en équipe. Avec les technologies éducatives, on observe que l’apprentissage actif prédomine notamment sur l’exposé magistral. ♦ Le projet collectif: tous les étudiants de la classe travaillent à la réalisation d’une production collective. ♦ L’apprentissage coopératif : chaque étudiant travaille sur une tâche différente pour la réalisation globale d’un travail d’équipe. ♦ L’apprentissage collaboratif: tous les étudiants travaillent sur la même tâche (en même temps) pour la réalisation globale d’un travail d’équipe.
Petit précis de politique scolaire progressiste Constats de la situation • La France a connu une massification de l’enseignement depuis les années 1960. Le niveau de formation moyen de la population s’est donc élevé depuis cette époque. Mais cette massification ne correspond pas vraiment à une démocratisation au sens où les inégalités d’apprentissage et les inégalités de parcours scolaires ne se sont pas réduites. Pédagogie : comment enseigner à des étudiants-crocodiles ? Faut-il transformer radicalement ses enseignements pour s'adapter à la nouvelle génération d'étudiants, ces étudiants-crocodiles ? Battons en brèche quelques idées reçues. La transformation n'est pas nécessairement radicale et systématique. Avant la solution, connaissez-vous les difficultés des équipes enseignantes ? Beaucoup disent connaitre les besoins des enseignants, et la réponse est construite avant même l’analyse des situations; il faudrait plus de numérique, plus de recherche, plus de discipline, plus d’autorité ad libitum. Un peu comment Molière raille la prescription médicale “le poumon, vous dis-je” dans le Malade imaginaire. En fonction de votre inscription professionnelle, vous serez surdéterminé et conditionné à prodiguer le remède pour tous les symptômes.
Quelle finalité pour quelle École ? De la logique « méritocratique » Notre école va mal. On en attend trop, or elle ne peut pas tout faire. C’est en somme le constat dont est parti le groupe de travail à l’origine de ce rapport.