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La bibliothèque cinquième lieu, sixième lieu, etc.

La bibliothèque cinquième lieu, sixième lieu, etc.
De façon bizarre et réitérée, les questions que je posais sur la bibliothèque troisième lieu me reviennent à travers de multiples échanges, lectures, contacts. Tout aussi étrangement, elles se conjuguent avec des observations passionnées sur mon post-scriptum, qui promettait ma critique de la vogue du ‘learning center‘. Je l’avoue, ces questions me taraudent particulièrement, peut-être parce que me suis beaucoup consacré aux collections et aux politiques documentaires, et que ‘troisième lieu’ comme learning center posent des objectifs qui négligent justement parfois ces collections et parfois ces politiques documentaires. Un déclic : la bibliothèque quatrième lieu Je suis tombé sur un rapport de Victoria Péres-Labourdette (Agence Gutenberg 2.0), invoquant "La bibliothèque quatrième lieu", dans la bibliothèque numérique de l’enssib. Si la démonstration laisse perplexe et même réticent, la superposition des attendus questionne, et plus encore la solution -si facile et donc si géniale !

Les Fab labs en bibliothèque : nouveaux tiers lieux de création Depuis leur origine, les bibliothèques se sont assez patiemment adaptées aux vagues des nouveaux médias se succédant afin de partager l’information dont les usagers avaient besoin. Notamment pour cette raison : des citoyens informés sont les piliers de la démocratie. Les bibliothèques ont évolué à travers l’âge de l’accès (et ce n’est pas terminé), l’âge de la formation et, maintenant, voici que survient l’âge de la participation. Dans ce contexte, les bibliothèques se redéfinissent en tant que projet de curation et de création. L’âge de la participation correspond aussi au moment où l’accès aux ressources numériques tend à faire décroître les superficies nécessaires pour le stockage des collections. À ce rythme, aura-t-on encore longtemps l’opportunité d’être un vecteur de participation si les environnements physiques disparaissent ? Petit rappel d’un longue histoire : L’âge de l’accès et de la formation Internet n’est qu’un des derniers nés de la sélection culturelle des médias. 1. 2.

Le concept de tiers lieu : retour aux sources La thèse des tiers lieux, développée par le sociologue Ray Oldenberg, est devenue célèbre pour avoir été utilisée dans la stratégie de marketing des cafés de la marque Starbuck. À la longue, on a fini par la confondre avec la recette Starbuck: faites un sondage, offrez le wifi et le café dans un lieu convivial et le tour est joué, disait-on. Une formule assez aisément exportable dans des lieux comme les librairies, les bibliothèques, les hôtels, et on ne s’en est pas privé. Mais, au-delà des ingrédients de surface, ce modèle représente un véritable projet de sociétéculturedesign que l’on a généreusement galvaudé et caricaturé depuis, faute d’en connaître les fondements. Pour mémoire, je reviens à la source, c’est-à-dire au texte de Ray Oldenberg lui-même et pas au slogan ramassé sur Google qui confond la thèse des tiers lieux qu’on n’a guère lu avec le spécial « design» d’un magazine de déco qu’on a préféré lire pour critiquer ces systèmes sociaux. Retour à la source, notes de lecture 1.

» Créer et implanter un nouveau FabLab sur son territoire Objectifs de la formation Ce Diplôme Universitaire est proposé par le FacLab, le FabLab de l’Université de Cergy-Pontoise sur le campus de Gennevilliers. Cette formation diplômante a pour but de mettre en capacité de porter des projets d’ouverture de FabLabs sur les territoires francophones. Le Diplôme Universitaire « Créer et implanter un FabLab sur son territoire » permet de comprendre comment ouvrir un FabLab ou plus généralement un « makerspace » (espace de fabrication non lié à la charte du MIT). La dimension globale / locale des FabLabs sera particulièrement soulignée : il est tout autant important de s’inscrire dans le réseau mondial des FabLabs que de s’adapter au plus près des besoins locaux, propres aux territoires car chaque lieu est unique Thématiques abordées La philosophie des FabLabs : Quels enjeux à l’échelle d’un territoire ? Public Modalités de la Formation Déroulement : La formation se déroule en deux temps forts : Soit un total de 110 heures. Unités d’enseignement Tarifs :

Démarrer son Fab Lab « Fab Labs au Québec Quand on dit démarrer son Fab Lab, on parle bien sûr d’un atelier qui sera « mon Fab Lab » pour plusieurs! Ainsi, comme pour à peu près l’ensemble des initiatives entrepreneuriales sociales et collectives, le plus gros défi sera probablement de rassembler un noyau fort de personnes motivées et déterminées à fournir les efforts nécessaire à l’accomplissement du travail de mise en œuvre du projet. Bon. N’ayons quand même pas peur! Donc, sans proposer une procédure unique et linéaire, cette section du site vise quand même à fournir des pistes de réflexion et d’orientation pour l’ensemble des volets liés à la préparation de votre Fab Lab en contexte québécois.

Patrick Bazin: la "Bibliothèque troisième lieu" et les contenus | Le Blog de Mondo-In En marge du Congrès des Milieux Documentaires 2012 et de sa conférence “La bibliothèque au 21ème siècle – savoir et technologies”, Patrick Bazin, directeur de la Bibliothèque publique d’information (BPI) (Paris, France), nous a accordé une interview afin d’aborder divers aspects caractérisant les mutations qui affectent à ce jour les bibliothèques. Dans le contexte actuel, comment les souhaits des usagers affectent-ils les bibliothèques publiques? Je ne suis pas certain qu’il faille, à l’heure qu’il est, se baser sur les attentes des utilisateurs pour faire évoluer les bibliothèques publiques. Et ceci parce que ces souhaits s’avèrent relativement basiques, ils ne vont pas forcément dans le sens d’une évolution novatrice de ce type d’établissement. Quelle est votre opinion à l’égard de cette « bibliothèque troisième lieu »? Selon moi, c’est un concept très intéressant et ce même s’il ne faut pas réduire l’avenir des bibliothèques à celui-ci.

« Fablabs » : des usines pour tous ?, Chroniques Les Espaces publics numériques peuvent-ils devenir des tiers-lieux ? (2/3) Illustration : Jacques Goldstein (IDRC) Dans l'article précédent « A la rencontre du 3ème type … de lieu », nous sommes repartis aux sources du concept de « 3ème lieu » pour découvrir qu'il était préférable d'utiliser le terme de « tiers-lieu » plus porteur de sens. Ces tiers-lieux peuvent se décliner sous la forme d'une trilogie : espaces de co-working, tiers-lieux culturels, fablabs et leurs dérivés. Dans ce second article de la série, nous nous interrogeons sur les conditions nécessaires pour qu'un EPN puisse proposer un espace de co-working au sein de ses locaux, ainsi que la pertinence et la faisabilité de cette évolution. Ne serait-ce pas finalement revenir au modèle de télécentre tel qu'il existe ailleurs dans le monde ? Nous pointons les risques que quelques projets d'Espaces de co-working siphonnent l'argent public disponible au détriment d'un financement plus large des réseaux d'EPN ou que les médiateurs-trices numériques soient réduits au rôle de concierge.

A la rencontre du 3ème type … de lieu (1/3) « 3ème lieu », « tiers-lieu », il y a comme cela des expressions qui suscitent un engouement et qui se répandent à grande vitesse dans des milieux professionnels clos, et en général en grande interrogation sur leur avenir. C'est le cas des Espaces publics numériques (et dans une moindre mesure celui des bibliothèques), milieu où l'on peut croiser des professionnels déboussolés, largement prêts à remettre leur destin entre les mains de vendeurs de chimères. Ce premier article revient sur l'origine de ce concept, rappelle les types de projets qui s'en réclament et constate que d'un point de vue sémantique cela a plus de sens de parler de "Tiers-lieu" que de "3ème lieu". Dans un second et un troisième article à paraître très bientôt, nous nous demanderons si les Espaces publics numériques et les bibliothèques peuvent être, ou prétendre devenir, des tiers-lieux ? La famille des tiers-lieux se divise … en 3 Ici et là, des collectifs inventent des lieux innovants qu'on ne sait pas où classer.

Le fabuleux laboratoire des petits débrouillards ! (Qui a dit fablab ?) Je vous invite à une petite plongée dans l’histoire des petits débrouillards Bretagne, pour ensuite arriver à quelques enjeux politiques culturels, en passant, bien sur, par les fablabs ! Lorsque j’ai rencontré les petits débrouillards c’était pour participer à une formation d’animateur. Quand on m’a mis face à un ludion, réalisé avec une bouteille de coca, un stylo bic et des trombones, j’ai été surpris, puis j’ai appris et enfin j’ai compris... L’humain pense parce qu’il a des mains ! C’est un animateur qui, membre des petits débrouillards, a décidé d’animer la création d’une association bretonne des petits débrouillards, en 1990. La première Assemblée Générale réunissait des personnes issues de parcours différents et complémentaires : des chercheurs de l’université de Rennes 1, des étudiants en sciences de Rennes, de Brest, des acteurs de l’éducation populaire, des enseignants, des amis, La marque de fabrique des petits débrouillards était déjà là : Aux sciences citoyens !

La marche forcée des 3C - prof' doc' | SID-DMSER Documentation : Mode d'emploi vers un 3C Lors du séminaire "Ressources numériques au CDI : un défi pour le développement des usages", les 10 et 11 mai 2012 au CDDP de Boulogne Billancourt, la sortie du vademecum « Vers des centres de connaissances et de culture » a été officiellement annoncée. Rappelez-vous... En avril dernier, la circulaire de rentrée avait mentionné la possibilité donnée aux établissements de réfléchir à la mise en œuvre de «centres de connaissances et de culture » (3C) ». Sur le site Éduscol, une présentation des 3C était faite, en prenant en exemple le lycée Émile-Mathis de Schiltigheim. Voilà qu'est maintenant proposé un vademecum, une démarche pour repenser les CDI et les faire évoluer en Centres de Connaissances et de Culture. « Réinventer le CDI » On le dit et redit constamment, on le constate tous les jours : les évolutions technologiques ont bouleversé les conditions d'accès à l'information et aux connaissances, et ont créé de nouveaux besoins et de nouvelles conditions de formation.

Biblio Numericus - Le numérique se joue aussi en bibliothèque Un Fab Lab est l’abréviation de Fabrication Laboratory. Dans son livre Fab Lab Fabien Eychenne en donne la définition suivante: « Une plateforme de prototypage rapide d’objets physiques, intelligents ou non. Outre leur matériel innovant, les Fab Lab se caractérisent également par leur ouverture. Les Fab Lab et leurs outils incarnent la nouvelle génération d’innovations technologiques et succèdent au web et ses outils de création, d’échanges et de partages de fichiers électroniques. » Favoriser la création et le développement des biens communs informationnels sur les territoires. La mission du Fab Lab est de permettre à quiconque l’accès à des outils de fabrication numérique. Mettre à disposition des utilisateurs des imprimantes 3D ne suffit pas, il faut également partager des processus de fabrication, des savoirs et des savoir-faire. Que peuvent proposer les bibliothèques ? Ces nouveaux services s’inscrivent dans une dimension éducative et pédagogique. Pourquoi en bibliothèques ?

Que cache la mode des learning centers ? C'est un édifice immaculé de 20.000 mètres carrés qui a la forme d'une vague. Inauguré en février 2010, le Rolex Learning Center trône au milieu du vaste campus de l'EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne). Ce bâtiment qui n'en finit pas de faire parler de lui et draine des visiteurs du monde entier, dont un bon nombre de responsables d'établissements français, est emblématique d'un mouvement de rénovation des bibliothèques universitaires. Né aux États-Unis et en Grande-Bretagne dans les années 1990, il déferle désormais en France. Un cœur documentaire connecté à une plate-forme de services «Idéalement, un learning center devrait être pensé comme un cœur documentaire connecté à une palette d'autres services destinés aux étudiants et enseignants», estime Dominique Wolf, présidente de l'ADBU (Association des bibliothèques universitaires) et chef de projet à la mission campus de l’université Paris-Sud. Certains semblent toutefois portés par une véritable stratégie.

Université Bretagne Sud : une nouvelle salle pour favoriser le développement d'une pédagogie innovante et collaborative Un espace modulable et polyvalent Des équipements adaptés aux projets pédagogiques La salle de Pédagogie Innovante et Collaborative (PIC) de l'université Bretagne Sud offre divers équipements particulièrement adaptés pour des pratiques collaboratives et des pédagogies actives : Premiers retours d'usages Depuis sa mise en service en novembre 2017, quinze enseignants ont utilisés la salle, certains de manière hebdomadaire. Un questionnaire pour sonder les usages de la salle a été proposé aux étudiants et enseignants utilisant l'espace. Les différentes caractéristiques de la salle ont été sondées (les réponses portent sur les équipements utilisés par les répondants, les réponses "Non utilisé" ont été exclues des résultats présentés ci-dessous)

Bertrand Calenge offre sa vision critique des bibliothèques troisième lieu par le biais d’un billet sur son blog Carnet de notes. Les bibliothèques troisième lieu peuvent négliger l’une des missions des bibliothèques : la conservation des collections. Auteur d’un ouvrage reconnu sur la politique documentaire, Bertrand Calenge dénonce l’apparition de ces structures qui peuvent laisser de côté cet aspect au profit des usagers. La notion des bibliothèques quatrième lieu vient questionner davantage son raisonnement : elles viendraient apporter une nouvelle dimension aux bibliothèques traditionnelles alors qu’il les considère comme une simple déclinaison marketing. by sathura713 Dec 9

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