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Enseigner la frontière : des schémas - Site de enseigner-la-geographie ! Cookies POWr.io Ces cookies enregistrent des données statistiques anonymes sur le comportement du visiteur sur ce site Web et ont pour but de garantir le fonctionnement de certains widgets présents sur ce site. Ils sont uniquement utilisés à des fins d'analyse interne par l'opérateur du site, par ex. : pour le nombre de visiteurs, etc. Ghetto La définition même du mot ghetto est chargée d’ambiguïtés puisqu’elle recouvre plusieurs significations qui ont évolué dans des directions incontrôlées : une signification associée à l’histoire de la relégation des juifs au 16ème siècle par la Sérénissime de Venise, une signification géographique, celle de quartier fermé, une signification sociologique visant à rendre compte de la marginalisation d’un groupe social, une signification politique liée à l’ostracisme prononcé par le pouvoir dominant contre une catégorie de population, et enfin une signification symbolique relative au stigmate qui pèserait sur un territoire donné et sur ses habitants. Par élargissements successifs, le mot ghetto renvoie à une catégorie conceptuelle susceptible de s’appliquer non seulement à tout territoire enclavé, mais aussi à toute population qui tend à se replier sur elle-même et à vivre selon les règles de l’entre soi. Voir aussi : s Bibliographie CLARK K.
LES DISCONTINUITÉS SPATIALES Résumé de l'ouvrage Les hommes se sont depuis toujours disputés des terrains ou des territoires. L'étendue terrestre a été morcelée bien que des éléments naturels se soient imposés comme de véritables barrières. Franchir certaines rivières revenait à faire violence à la nature et aux dieux, à remettre en cause un ordre providentiel établit une fois pour toute. À côté de ces préoccupations politiques, les religions ont largement utilisé le bornage et la limitation afin de distinguer le sacré du profane, alors que les sociétés modernes inventaient les notions de «public» et de «privé». L'encadrement des hommes par les États nécessita un morcellement hiérarchisé. Cependant les discontinuités les plus importantes sont liées aux frontières, limites entre deux États souverains. Aujourd'hui les surfaces ont perdu de leur pouvoir. Les îles et les mers qui les encerclent constituent la métaphore de cette dialectique lieux/étendue. Table des matières Introduction Chapitre IV: Les frontières
Géographie sociale et politique - Frontières et relations Equité territoriale Le terme d’équité territoriale fait référence à la dimension spatiale de la justice sociale. Il désigne une configuration géographique qui assurerait à tous les mêmes conditions d’accès aux services publics, à l’emploi et aux divers avantages de la vie en société. De même que la justice sociale est une idée, un objectif ou une utopie plus qu’un fait, l’équité territoriale est un concept, et un principe d’aménagement, permettant de comprendre les situations réelles marquées par l’injustice spatiale. Par cette dernière expression, il faut entendre que l’organisation du territoire, expression spatiale du fait social, crée des effets de lieu qui peuvent consolider, aggraver ou amoindrir les injustices sociales. Ainsi, l’égalitarisme social et l’homogénéité spatiale, à supposer que cela soit envisageable, ne sont pas les formules nécessairement les plus justes. Ces mécanismes sont d’autant plus complexes qu’ils s’inscrivent dans le maillage politico-administratif du monde. Bibliographie
La frontière, un objet spatial en mutation. Groupe Frontière La « frontière » est habituellement comprise comme la « limite de souveraineté et de compétence territoriale d’un État » De nos jours, la prégnance de cette définition semble s’estomper à l’échelle mondiale, accompagnant ainsi le processus de relativisation multiforme de l’État. Il faut y voir l’effet de l’évolution des techniques de transport et de communication, la dynamique et l’ampleur des échanges économiques, mais aussi la prise en considération politique d’une plus grande interdépendance du système-monde. Dans cette perspective, la désactivation sélective des frontières intra européennes n’est qu’une manifestation particulièrement vive d’un processus beaucoup plus vaste, mais très inégal à l’échelle planétaire. La frontière, une construction historique évolutive. La recherche de la « frontière historique » s’inscrit fréquemment dans un mouvement de revendication territoriale qui cherche à prouver à partir de documents la légitimité d’un tracé antérieur.
Sept images qui montrent les frontières du monde fermées par des murs - Edition du soir Ouest France - 20/08/2019 Il y a trente ans, le 19 août 1989, plus de 600 Allemands de l’Est, en vacances en Hongrie, profitent de l’ouverture d’un poste-frontière avec l’Autriche à l’occasion d’un pique-nique paneuropéen pour fuir à l’Ouest, premier exode massif de ce genre depuis 1961. C’est une première brèche dans le Rideau de fer, cette barrière de miradors et barbelés qui courait sur près de 3 000 km en Europe, entre les pays de l’Ouest et ceux sous influence soviétique. Elle allait aboutir, le 9 novembre de la même année, à la chute du mur de Berlin. Trente ans après, les murs de béton et clôtures électrifiées n’ont pas disparu du paysage. Selon la géographe québécoise Elisabeth Vallet, de l’université de Québec-Montréal, dont l’étude de 2016 fait référence, il y en a 77 construits ou en projet. Leur longueur cumulée fait environ 41 000 km. 1. 2. Il n’y a rien de plus semblable que la Turquie et la Bulgarie. 3. 4. 5. 6. 7. Les deux pays ont 2 912 km de frontières communes (ici, dans le Pendjab).
Périurbain Le terme de périurbain qualifie, en France, un type d’espace caractérisé par sa situation d’entre-deux, entre l’espace rural et la « banlieue ». Caractérisé par une bonne « accessibilité », ce type d’espace combine plusieurs caractéristiques singulières : des densités intermédiaires tant du point de vue de la population que des activités et de l’emploi, une imbrication des espaces bâtis et non bâtis incluant de nombreux espaces « naturels » et agricoles, une surreprésentation de l’habitat individuel, que ce soit sous la forme d’une urbanisation diffuse ou d’ensembles pavillonnaires, et des pratiques spatiales dominées par des déplacements motorisés, combinant des pratiques régulières à la fois de la ville et des espaces « naturels ». les logiques de marché (rôle des banques, du secteur du bâtiment et des travaux publics…), les politiques publiques (soutien à la maison individuelle, construction d’infrastructures, protection des espaces « naturels »…) Références Indovina F. Jaillet M.
Jacques Lévy • ‘Frontière’. Jacques Lévy a Frontière. Limite* à métrique* topologique*. Notion allant apparemment de soi, la frontière connaît une existence concrète dans une fenêtre historique déterminée. Les grands empires, romain (Limes) et chinois (Grandes Murailles) en tête, ont édifié des barrières réputées infranchissables, mais au coût exorbitant et devenant perméables dès que le rapport des forces se modifiait au détriment du défenseur. L’utopie de la frontière a produit des objets géographiques spécifiques. La difficulté à régler les contentieux frontaliers sur mer (comme en mer de Chine du Sud entre la Chine, le Vietnam, Taiwan et les Philippines) exprime aussi le caractère très particulier de la ligne frontalière, impossible à fixer dès qu’une ligne de front n’indique plus, point par point, les lieux où s’annule le rapport de forces entre les deux armées face-à-face. Jacques Lévy & Michel Lussault (dir.), Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés, Paris, Belin, 2003. 1032 pages. 30 euros. a
La frontière, discontinuités et dynamiques Bibliographie | citer cet article L'intérêt porté aux frontières fut tout d'abord géopolitique, géostratégique, utilitaire pourrait-on dire car il répondait, en un premier temps, à des besoins politiques. Cet intérêt s'est ainsi manifesté assez précocement dans les sphères proches du pouvoir et s'est construit bien plus sur une compilation de cas particuliers que sur de quelconques essais de conceptualisation. Les savoirs et les savoir-faire qui en ont résulté ont été, selon Paul Claval, dans ces premiers temps, transmis oralement de génération en génération, au sein des familles proches du pouvoir. Ces préoccupations relatives aux frontières sont récentes car ces dernières sont devenues de façon effective un objet de questionnement au moment de la formation des États. Née de préoccupations essentiellement politiques et stratégiques, l'étude des frontières s'est néanmoins constituée scientifiquement. C'est donc à la fin du XIXe siècle qu'une géographie des frontières se constitue.
Gradient On appelle gradient la variation d’intensité d’un phénomène par unité de distance entre un lieu et un centre (ou un axe) donné. Ainsi en va-t-il par exemple, des gradients de « densité » qui se constituent autour d’un centre ville, gradients de population, d’équipements, de commerces, de services, gradients des coûts fonciers etc. des gradients de population qui apparaissant de part et d’autre de certaines voies de circulation ou encore, à partir d’un littoral, etc. Les gradients géographiques sont l’expression de l’appartenance des lieux à des champs de force qui se déploient à différents échelons géographiques. Cette forme particulière de distribution spatiale renvoie aux propriétés relatives à la situation des lieux, et au rôle déterminant pour ces derniers de la distance à un lieu particulier et remarquable pour sa force d’attraction (ou de répulsion), pour sa capacité à polariser et à diffuser dans son voisinage.
Frontières : un terrain de recherche Frontière : une introduction à la notion Frontière. Le mot a depuis longtemps intéressé le militaire, l’homme d’État, le géographe, le citoyen... Plus exactement, le concept a connu une évolution certaine au fil du temps, selon les contextes politiques, économiques, sociaux, idéologiques... Les frontières s'imposent aux regards et aux corps des hommes et des femmes qui tentent de les traverser, en quête d'un ailleurs meilleur... (1) - (du grec horos, horizon), notion utilisée par Michel Foucher dans Foucher M, 1991, Front et frontière. Ces éléments introductifs doivent être complétés par quelques rappels. (...) à partir des questions et éléments posés, le but est de (ré) interroger au moins sous trois angles la problématique des frontières. De la nécessiter de recontextualiser la question des relations frontalières (3) - Fukuyama Francis , 1992, La fin de l’histoire et le dernier homme, Paris : Flammarion, 448 p. (4) - Huntington Samuel P. 1993, « The clash of civilisations ?