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Des séries pour comprendre le monde

Voici les articles que nous avons consacré à des séries plus ou moins connues qui offrent un regard intéressant sur le monde tel qu'il va... ou pas : A lire et écouter sur la toile : Related:  Séries

« Homeland est raciste » : la série piégée par ses décorateurs « Homeland n’est pas une série. » « Homeland est une blague, et elle ne nous fait pas rire. » « Homeland est raciste. » Par ces messages, trois artistes arabophones ont fait savoir tout le mal qu’ils pensaient de « Homeland », la série américaine censée illustrer l’activité de la CIA, notamment au Moyen-Orient. Des critiques qui ne sont pas écrites n’importe où : vous pourrez peut-être les apercevoir dans le deuxième épisode de la dernière saison de la série américaine « Homeland ». Pour peu, évidemment, que vous lisiez l’arabe. Ce qui ne semble pas être le cas de l’équipe de tournage de « Homeland ». Rendre le décor crédible Sur le site de l’une des artistes qui ont contribué à l’opération, Heba Amin, les trois protagonistes expliquent avoir été sollicités par la production de la série pour taguer les murs de ce qui était censé devenir un camp de réfugiés syriens. Ils y ont vu une chance d’exprimer ce qu’ils pensaient vraiment du show télé : Des tags pro-Assad

Haro sur les sciences sociales au lycée, ça continue Les programmes de Terminale présentés au CSE ce 11 juillet ont été rendus publics par le SNES la veille. Autant le dire d’emblée, ils battent tous les records d’indignité. Et pourtant, la barre était placée haut. Nous avions aussi déjà fait part de notre colère devant la procédure opaque et antidémocratique de rédaction des programmes, symptomatique d’un autoritarisme et d’une verticalité inédits, par ailleurs en totale contradiction avec la communication officielle du Ministère, depuis que l’écriture des programmes avait été décrétée entreprise collective et ouverte aux demandes de la société. Mais nous ne nous attendions pas à ce dernier coup de Trafalgar que sont ces projets de programme de Terminale… À nouveau, la méthode est marquée par la précipitation et une totale opacité, interdisant toute concertation. En géographie, nous avons désormais la confirmation que les thématiques abordées par les élèves conduisent à répéter ad nauseam les mêmes approches et les mêmes études de cas.

Sérierama #12 : La “question raciale” dans les séries américaines - Sérierama, le blog séries TV de Pierre Langlais Invités cette semaine du podcast 100 % séries de “Télérama”, Sébastien Lefait, co-auteur de “La Question raciale dans les séries américaines”, essai publié aux Presses de Sciences-Po. Ensemble, nous discutons du traitement que font les séries américaines des minorités ethniques, des problèmes raciaux, à travers des œuvres comme The Wire, Oz, Homeland ou Les Soprano, mais aussi à la lumière des récents événements de Ferguson et New York et de séries plus récentes comme Black-ish. Aussi au menu, la chronique de Julia Vergely sur Grey's Anatomy, la B.O de Homeland, et mes réponses à vos questions.

Des films pour comprendre le monde Propriétaire d'un studio de légende, Cosimo Matassa vient de s'éteindre. Il fut l'un des principaux artisans de l'éclosion du rythm'n'blues de la Nouvelle-Orleans. Fils d'un immigré italien, Matassa se passionne très tôt pour la musique de Crescent City et ouvre un magasin de disques au lendemain de la seconde guerre mondiale. Sollicité par de nombreux musiciens en quête de notoriété, il fonde en 1946 un microscopique studio baptisé J & M. Les retrouvailles de trois légendes du New Orlean's sound: Dave Bartolomew, Cosimo Matassa et Allen Toussaint. Entre la fin des années 1940 et le début des années 1970, la majorité des best-sellers produits à la Nouvelle-Orleans le sont au Cosimo's Studio; citons entre autres: Good rockin' tonight de Roy Brown, Tell it like it is d'Aaron Neville, Tutti Fruti de Little Richard, Barefootin' de Robert Parker, The Fat Man ou Blueberry Hill de Fats Domino, The things I used to do par Guitar Slim. Notes: 1. 2.

Le classement des séries d'après les scénaristes américains SÉRIES TV - La célèbre Writer Guild of America - l'association des scénaristes américains - vient de dévoiler son classement des 101 meilleures séries de tous les temps. Les principaux critères pris en compte sont l'écriture et les intrigues de la série. La forte personnalité des héros et anti-héros a aussi beaucoup compté dans le choix du jury. Sans surprise, les Soprano sont sur le podium. Le jury a considéré que la série avait largement contribué à la reconnaissance du storytelling à la télévision. Pas étonnant: dans ce classement, sept séries datent en effet des années 1950, et douze étaient diffusées en noir et blanc. " C'est une période où coïncident une programmation plus audacieuse à la fois sur la télévision câblée et la télévision gratuite, laissant aux scénaristes une plus grande latitude pour explorer la complexité des mondes qu'ils ont créés " Le reste du classement prête toutefois à discussion. Certaines séries ont été très peu plébiscitées, malgré leur popularité.

Dans l'enseignement secondaire : pour l’aggiornamento de l'histoire-géographie En ce qui concerne les propositions de la Commission 1, nos collègues J. Portes et A. Reynaud nous ont déjà dit, dans ce bulletin, (juin 67), qu'ils déploraient son « complexe d'infériorité ». Le Monde a, par ailleurs, publié une page de réflexions diverses sur ces propositions (27 juin 67). Je pense, comme J. En fait, dans le contexte actuel, une commission purement « ministérielle », même élargie, ne peut faire œuvre novatrice, parce que ses objectifs de réflexion sont fixés par le cadre traditionnel, et que ne se trouvent mis en cause ni les « matières » d'enseignement, telles que le xixe siècle les a engendrées, ni les structures de travail de nos écoles napoléono-ferrystes. — à une définition globale et moderne de la finalité éducative de notre école ; — à une réflexion sur la nature et la place de l'histoire-géographie- instruction civique, dans le grand éventail, en plein développement des sciences humaines. Dans une très récente déclaration (Le Monde, S août 67), M. 1.

Le Monde Des Séries | Le Blog de Pierre Sérisier L'historien et l'objectivité Lorsqu'on examine tout ce qui se publie aujourd'hui en France sous le nom d'« histoire », on ne peut qu'être frappé par le décalage entre les certitudes tranquilles que véhiculent les organes de vulgarisation (magazines, émissions TV, ouvrages grand public, etc.) et les doutes qu'expriment haut et fort les historiens de métier. Depuis une dizaine d'années, les écrits sur la « crise » de l'histoire se sont multipliés. Résumons les arguments avancés pour étayer ce constat (1) : la discipline est victime des bouleversements qui affectent en profondeur le monde actuel. La réduction des postes et des moyens mis à la disposition des universités, alors même que les effectifs s'accroissent, provoque une aggravation des conditions de travail, une surcharge pédagogique et administrative qui démoralise les historiens, comme leurs collègues des autres disciplines. Ce que cache la «crise» A vrai dire, la question de savoir si l'histoire est ou non en « crise » est un faux problème. Mots-clés

La ville des séries télé ▼ Voir le sommaire du dossier ▼ Loin de s’apparenter à ce « chewing-gum mental » que dénonçait l’architecte Frank Lloyd Wright, reléguant le spectateur à la passivité et à l’impuissance, les séries apparaissent aujourd’hui comme un formidable moyen d’explorer la ville et l’urbanité états-uniennes que ne proposent pas d’autres médias, notamment en raison de leur traitement spécifique de l’espace et du temps. En nous confrontant régulièrement aux mêmes lieux, les séries posent un cadre d’analyse à partir duquel il est possible d’observer, de façon quasi sociologique, les faits et gestes des divers protagonistes. C’est le cas de The Wire où le long déclin de Baltimore constitue le véritable sujet de la série. Les séries constituent ainsi de véritables terrains d’observation des villes nord-américaines et, peut-être au-delà, des miroirs tantôt déformants, tantôt grossissants où se reflète une condition urbaine, dans laquelle nous nous reconnaissons confusément. Au sommaire de ce dossier :

Juifs et musulmans - Si loin, si proches (1/4) Où l’on retrace la naissance de l’islam et sa conquête en un siècle d’un territoire s’étendant de la Perse à l’Espagne. Quelle a été la place des millions de non-musulmans dans cet empire ? Pour les polythéistes, c’est la conversion ; pour les peuples du Livre, juifs et chrétiens, le statut de "dhimmi", qui les détermine inférieurs, mais leur confère une protection plus ou moins généreuse selon les lieux, et leur permet de pratiquer leur religion. Dès l’avènement de l’islam, le sort des musulmans et des juifs a été étroitement lié, mais un peu plus d'un siècle de conflit a suffi à occulter dans les mémoires treize siècles d’une histoire commune souvent pacifique et parfois harmonieuse. De 610 à nos jours, de l’Arabie au Proche-Orient en passant par l’Empire ottoman, l’Andalousie et le Maghreb, cette histoire complexe et méconnue est racontée chronologiquement, avec une fluidité qui n’exclut pas le sens du détail.

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