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Comment l'Islande traque ses "néo-vikings" de la finance, responsables de la crise

Comment l'Islande traque ses "néo-vikings" de la finance, responsables de la crise
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Charlotte Chabas Avant la crise économique, Olafur Hauksson était commissaire de police à Akranes, petit port de 6 500 habitants planté au bout d'une péninsule glacée, à une cinquantaine de kilomètres de Reykjavik. Les plus grosses enquêtes de sa carrière concernaient quelques meurtres et viols commis dans la région. Le reste du temps, sorti de son commissariat, il aimait profiter de sa famille et pêcher la truite argentée dans les rivières islandaises. Aujourd'hui, la taille de ses prises a changé. Jusqu'à l'été 2008, les économistes ne tarissaient pourtant pas d'éloges sur le "miracle" islandais. Mais à la fin de l'été 2008, la bulle islandaise explose, conséquence de la crise des subprimes américaine. Depuis cette date fatidique, l'Islande a connu des jours troubles. Les élections législatives anticipées portent la gauche au pouvoir. A ce jour, quelques condamnations ont déjà été prononcées. D'autres attendent encore de passer devant la justice.

Une Constitution pour changer d'Islande ?, par Silla Sigurgeirsdóttir et Robert Wade Le 20 octobre, les Islandais voteront pour adopter ou rejeter la nouvelle Constitution qu’ils préparent depuis deux ans. Héritée du Danemark, la loi fondamentale qui régit actuellement la République d’Islande a été adoptée à la hâte en 1944, au lendemain de l’indépendance. A l’époque, il s’était principalement agi de remplacer le roi par un président élu, étant entendu que le texte, considéré comme provisoire, serait amendé à la première occasion. Ce n’est que fin 2008, en plein cœur de la tourmente financière qui secouait alors les institutions et sous la pression des mouvements citoyens, que la nécessité d’une refondation complète s’est finalement imposée. Le projet sur lequel les électeurs auront à se prononcer dans quelques jours a été conçu à l’écart de toutes les structures politiques conventionnelles, sous la supervision d’un conseil de vingt-cinq représentants de la société civile élus lors de scrutins ouverts.

ISLANDE à fait sont assemblée constituante par tirage au sort On se souvient que, au début de la crise financière de 2008, l’Islande fit littéralement faillite. Les raisons ne furent mentionnées qu’en passant, et depuis lors, ce membre peu connu de l’Union Européenne a semblé s’éclipser de l’actualité. À mesure qu’un pays européen après l’autre fait face a une quasi-faillite, mettant en péril l’euro, l’Islande devient un phare d’espoir pour avoir choisi les gens avant le profit. Voici pourquoi. Cinq ans d’un régime néolibéral ont conduit à une privatisation de toutes les banques en Islande, (320.000 habitants, pas d’armée). afin d’attirer les investisseurs étrangers. Ces comptes bancaires, appelés Icesave, ont attiré de nombreux petits investisseurs anglais et néerlandais. La crise financière mondiale de 2008 devint le coup de grâce. Les citoyens récupèrent leurs droits Contrairement aux attentes mondiales, la crise a conduit la population à prendre le contrôle de son pays, à travers un processus de démocratie participative directe.

L’Islande : histoire d'un refus de l’austérité et de la Crise économique Le 6 mars 2010, plus de 93% électeurs islandais participant à un référendum se prononcent contre le remboursement de presque 4 milliards de dollars au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, au titre des dettes accumulées par les banques islandaises en faillite. Face à la crise économique, alors que l’Union européenne a choisi la voie de l’austérité et a décidé de sauver les banques, l’Islande a au contraire procédé à la nationalisation des institutions financières et a rejeté les politiques de restrictions budgétaires. Avec un taux de croissance de 2,7% en 2012, même le Fonds monétaire international (FMI) salue le redressement économique du pays. Lorsqu’en septembre 2008, la crise économique et financière a touché l’Islande, petit archipel du Nord de l’Europe peuplé de 320 000 habitants, l’impact a été désastreux, comme sur le reste du continent. Face à la crise Une alternative à l’austérité Les résultats de la politique économique et sociale islandaise ont été spectaculaires. [1] Paul M.

Comment l’Islande traque les “banksters” A Londres, Barclays a falsifié les taux d'intérêts des prêts entre banques. A Madrid, Bankia aurait manipulé ses comptes pour entrer en Bourse. Comment obliger les banques fautives à rendre des comptes ? En Islande, des enquêteurs recherchent les fraudeurs pour les traduire en justice. Extraits. Avant la crise économique, Olafur Hauksson était commissaire de police à Akranes, petit port de 6 500 habitants planté au bout d'une péninsule glacée, à une cinquantaine de kilomètres de Reykjavik. A la fin de l'été 2008, la bulle islandaise explose, conséquence de la crise des subprimes américaine. "Néo-vikings" de la finance Depuis cette date fatidique, l'Islande a connu des jours troubles. [...] Leur tâche est double : "D'un côté, il s'agit d'enquêter sur toutes les suspicions de fraudes et délits commis avant 2009, de l'autre, nous engageons nous-mêmes des poursuites en justice contre les présumés coupables." Des condamnations déjà prononcées Pratiques douteuses

Islande: deux tiers des votants pour une nouvelle Constitution Islande: deux tiers des votants pour une nouvelle Constitution Deux tiers des Islandais ont soutenu les propositions faites par un comité de citoyens en vue de rédiger une nouvelle Constitution, selon les résultats préliminaires du référendum consultatif organisé samedi à ce sujet. Un exercice de démocratie directe sans précédent. Ces résultats provisoires diffusés dimanche par la chaÎne de télévision publique RUV reposent sur le dépouillement des bulletins de vote dans la moitié des circonscriptions. La participation était évaluée à environ 49%, soit beaucoup moins que celle de 72,9% enregistrée l'année dernière au référendum sur la compensation à offrir aux Britanniques et aux Néerlandais, victimes de la faillite en 2008 de la banque Icesave. La proposition de nouvelle Constitution a été rédigée par une commission élue en 2010 composée de 25 citoyens ordinaires qui ont consulté leurs compatriotes via Internet.

Le FMI félicite l’Islande pour son bras d’honneur aux banquiers Toute honte bue, l’économiste en charge de l’Islande au FMI admet que les insulaires ont fait le bon choix en refusant d’appliquer les cures d’austérité habituellement prescrites par les équipes de Christine Lagarde… Décodé, le style télégraphique du titre de l’article du 13 août de businessweek.com est éloquent : « Le FMI déclare que le plan de sauvetage à la manière Islandaise fournit des leçons pour les temps de crise ». L’article fait référence à l’interview récemment accordée à Bloomberg par la charmante Daria Zakharova, chef de la mission économique en charge de l’Islande au sein du FMI, qui tire les enseignements du « surprenant et puissant rétablissement » de sa « protégée ». Maniant une langue de bois bien compréhensible compte tenu du contexte déjà évoqué par Bakchich à 2 reprises, Zakharova a bien sûr omis de rappeler à son interlocuteur, le sort un brin expéditif réservé par les autorités locales, aux banksters locaux à l’origine du naufrage du pays. L'Europe attendra

Referendum en Islande: deux tiers des votants pour une nouvelle Constitution REYKJAVIK (AFP) - Les deux tiers des Islandais ont soutenu les propositions faites par un comité de citoyens en vue de rédiger une nouvelle Constitution, selon les résultats préliminaires du référendum consultatif organisé samedi à ce sujet, un exercice de démocratie directe sans précédent. Ces résultats provisoires diffusés dimanche par la chaîne de télévision publique RUV reposent sur le dépouillement des bulletins de vote dans la moitié des circonscriptions. La participation était évaluée à moins de 50%, soit beaucoup moins que celle de 72,9% enregistrée l'année dernière au référendum sur la compensation à offrir aux Britanniques et aux Néerlandais victimes de la faillite en 2008 de la banque Icesave. La proposition de nouvelle Constitution a été rédigée par une commission élue en 2010 pour réviser la loi fondamentale et composée de 25 citoyens ordinaires qui ont consulté leurs compatriotes via internet. "Félicitations Islande.

frBravo les Islandais ! 68,3% des Islandais pour la nouvelle constitution L’an dernier, 25 citoyens Islandais élus par la population se sont réunis pour écrire la nouvelle constitution de leur pays. Six mois de discussions et de débats participatifs sur les réseaux sociaux avaient alors abouti à un texte qui a été soumis au vote de la population samedi dernier. Aujourd’hui, les habitants de la terre de glace sont majoritairement d’accord sur le fait que la future constitution du pays devra être basée sur ce texte participatif. Le résultat est sans appel : 68,3% de « oui », soit deux tiers des suffrages exprimés… même si le taux de participation n’a pas dépassé les 50%. Katrin Oddsdottir, avocate et citoyenne, membre de l’assemblée constituante (juin 2011) – ©Thibault Pomares Si cette nouvelle constitution doit d’abord être validée par l’Althing (le parlement Islandais) avant d’être effective, une majorité d’Islandais sont d’ores et déjà favorables à son application. La Révolution des Casseroles, quésaco ?

Islande - Réformer Aujourd'hui - L'Islande a terminé l’année 2011 avec une croissance économique de 2,1% et devrait, selon les prévisions de la Commission européenne, atteindre le taux de 2,7% en 2013 grâce principalement à la création de nouveaux emplois. L'Islande est le seul pays européen qui a rejeté par référendum de payer les dettes des banques privées, laissant s’effondrer certaines d’entre elles et jugeant de nombreux banquiers pour leurs crimes financiers mais curieusement les médias français et européens n’en parlent pas ou très peu… Il n’y a pas de censure officiellement dans les médias presse, radio ou télé mais les journalistes et experts de tous bords, si prompts à parler de ce qui se passe en Egypte, en Libye ou en Syrie, ne disent absolument rien sur ce qui se passe en Islande. En Islande, le peuple a fait démissionner un gouvernement au grand complet. La situation économique désastreuse du pays persiste. - Mars 2010 : Le référendum a lieu et le Non au paiement de la dette l’emporte par 93% des voix.

Mail sur la constitution en Islande : manipulation ! - Puissance Plume Un mail sur l’Islande circule, c’est de la manipulation. On veut nous faire croire que cette expérience aboutissant à l’élection d’une assemblée constituante, qui accouche d’une constitution anti-démocratique, c’est un modèle de démocratie ! Sommaire Le mail Je fais suivre, c’est très intéressant ! C'est vrai... presque vrai Effectivement, presque tout ce qui est raconté dans ce mail est vrai. Il est exact qu’en Islande depuis 2007, le peuple a fortement manifesté sa désapprobation de payer la dette à la place des responsables de banques et que s’en est suivi un processus de ré-écriture de leur constitution. Il est exact que les massmédias francophones ont totalement ignoré l’événement de l’assemblée constituante jusqu’à ce qu’un mouvement d’opinion survienne sur la toile fin 2010, suite à l’article 1000 articles pour un volcan, aucun pour une élection constituante ! Mais il est totalement faux que le peuple islandais « a donné une leçon de démocratie à toute l’Europe ». Pas de surprise

article fait état des poursuites judiciaires entamées et terminées contre les néo-viking de la finance by laurane85 Feb 10

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