Eco-mobilier, pour la collecte et le recyclage des déchets d’ameublement
Le 12 décembre dernier, 24 distributeurs et fabricants de mobilier* ont créé Eco-mobilier, une société à but non lucratif ayant pour mission d’organiser la filière de recyclage et de valorisation des déchets d’ameublement domestique. Et la tâche n’est pas mince : l’Ademe estime que le gisement à collecter serait de 33 kg/an/habitant. 45% de taux de réutilisation et recyclage des déchets d’ameublement domestique. C’est ce que souhaite atteindre la nouvelle filière Eco-mobilier d’ici à 2015. Actuellement, 2,4 millions de tonnes de meubles sont mis chaque année sur le marché et près de 2 millions de tonnes sont mis au rebut. Quels sont les produits concernés ? L’exemple du matelas est très significatif. Qui est concerné ? La collecte, sous quelle forme ? *Les 24 associés de la SAS Eco-mobilier Alinéa, Alsapan, BUT International, Compagnie Continentale Simmons, Conforama France, Meubles Demeyre, Fournier SA, Gautier France, GRAM, Grand Litier First Service, COFEL, J.
Des déchets radioactifs français ont aussi été immergés dans l'Atlantique
Plus de 14 000 tonnes de déchets radioactifs ont été immergées à la fin des années 1960 par la France dans des fosses de l'Atlantique, rappelle l'Andra à l'occasion de son inventaire national publié mercredi. Cette pratique a ensuite été abandonnée en 1983. C'est dans le cadre de deux opérations coordonnées à l'époque par l'Agence pour l'énergie nucléaire (AEN) de l'OCDE que la France avait procédé à ces immersions, aux côtés de nombreux autres pays européens. En 1967, l'Allemagne, la Belgique, la France, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont ainsi immergé environ 11 000 tonnes de déchets (36 000 fûts) dans un site à 400 km au large de la Galice (Espagne) par plus de 4 600 mètres de fond. Lire "43 sites pollués par la radioactivité recensés en France" Ces déchets, liquides et directement évacués dans la mer ou solides et emballés dans des fûts métalliques, représentaient une radioactivité de l'ordre de 300 térabecquerels.
Quand l’Europe se prive de 72 milliards d’euros
Le 7 février 2012, Une étude commanditée par la Commission européenne et rendue publique le 13 janvier dernier révèle l’importance des bénéfices économiques, sociaux et environnementaux que pourrait générer la réglementation européenne en matière de déchets si elle était pleinement appliquée. Car si certains pays ont adapté tout ou partie de leur législation aux directives européennes, la plupart restent à la traine. Les manquements constatés concernent notamment la mise en œuvre de la directive cadre déchet. Pourtant, l’étude révèle qu’une mise en œuvre complète des directives européennes permettrait de dégager un bénéfice direct net de 4,9 milliards d’euros, malgré un investissement initial de 42,9 milliards d’euros notamment pour améliorer les infrastructures. Contact : Delphine Lévi Alvarès
La France abrite 1 320 000 m3 de déchets radioactifs
L’Andra a promis d’affiner pour la fin de l’année ses prévisions du coût du centre de stockage géologique profond prévu pour les déchets les plus radioactifs. Au 31 décembre 2010, 1,32 million de mètres cubes de déchets radioactifs étaient stockés ou entreposés en France, selon le bilan rendu public mercredi 11 juillet par l’agence nationale pour la gestion des déchets (Andra). Le chiffre total était de 1,15 million de mètres cubes en 2007. « Cette augmentation est normale et correspond à la poursuite de l’activité nucléaire et industrielle », a précisé mercredi 11 juillet le président de l’Andra, le député UMP de l’Oise François-Michel Gonnot. La grande majorité de ces déchets – classés en fonction de leur niveau de radioactivité – est produite par l’industrie nucléaire (EDF et Areva), à hauteur de 59 %. Le reste est issu du secteur de la recherche (CEA) - 26 % - de l’industrie non nucléaire, de la défense et du secteur médical.
Les Johnson: un couple, deux enfants et zéro déchet depuis trois ans
La famille Johnson – @ Thomas J. Story Béa Johnson et sa famille sont connus Outre Atlantique pour un défi qu’ils relèvent depuis trois ans : vivre sans générer de déchets. Pourquoi ce choix ? Une consommation vide de sens Béa Johnson est française. C’est alors qu’elle persuade son mari de déménager, d’aller vivre à l’extérieur de cette immense agglomération qu’est San Francisco : ils choisissent Mill Valley, dans la banlieue nord, à côté de Sausalito. Avec le temps, Béa Johnson s’enrichit de ce dont elle s’allège. Un quotidien sans déchet Forts de cette prise de conscience, les Johnson commencent à s’informer et à se documenter sur l’écologie, le désencombrement, la sobriété heureuse. Au quotidien, ils revoient leurs habitudes, scrutant chaque détail, évaluant chaque besoin, raisonnant chaque envie. Les cosmétiques font partie, avec les médicaments et le nécessaire de bricolage, des éléments les plus difficiles à gérer sans déchets : tout est sur-emballés, alors il faut ruser.
Nucléaire : doublement du volume de déchets radioactifs d'ici 2030
Selon l'inventaire des matières et déchets radioactifs publié par l'Andra, les déchets issus de l'activité nucléaire doubleront d'ici 2030. Le démantèlement de centrales et d'autres sites devrait fortement contribuer à l'augmentation de ces volumes. Comme tous les trois ans, l'Andra a publié ce 11 juillet un inventaire national des matières et déchets radioactifs. Celui-ci dresse une photographie des déchets produits à fin 2010 par différentes activités (parc électronucléaire, recherche, défense, industrie non nucléaire, secteur médical) et permet d'envisager l'avenir grâce à des scénarios prospectifs de poursuite et d'arrêt du nucléaire. Fait nouveau : pour cette édition, des représentants de la société civile ont été associés à cet inventaire : France Nature Environnement, Robin des bois, l'association nationale descommissions locales d'information (CLI)… Certains sujets font également l'objet d'un zoom spécifique : les sites pollués et les déchets immergés après-guerre.
Une coopérative d’échange "déchets recyclables contre nourriture" aide les plus démunis
Thaïlande / / Asie Ouvert par des anciens éboueurs, le petit magasin ‘zéro cash’ permet à des Thaïlandais qui vivent en récupérant les déchets recyclables, de les échanger contre des produits de première nécessité. Un système original qui va probablement faire des émules dans le monde entier. Une coopérative « gagnant-gagnant ». Car l’idée de Peerathorn Seniwong et de sa femme Buarin est très intéressante. Les créateurs de la coopérative, Seniwong et Buarin, ont connu la misère. Une initiative sociale et environnementale L’idée est bonne et elle a été réalisée avec conviction par le couple. Améliorer le sort de ceux qui sont démunis au point de n’avoir plus que le ramassage des déchets comme unique alternative pour survivre est une initiative louable en soi. En tous cas, l’intérêt dus système a été reconnu par nombre d’étrangers.
Dites NON au projet de poubelle radioactive ICEDA en Rhone Alpes
Dans la région Rhône Alpes, et plus précisément sur le site de la centrale nucléaire de BUGEY, aux portes de Lyon, EDF est en train de construire un centre d’entreposage de déchets radioactifs, le projet ICEDA : Les caractéristiques de l'installation • ICEDA permettra de conditionner et d'entreposer les déchets moyennement radioactifs à vie longue (période radioactive supérieure à 30 ans) provenant des neuf centrales nucléaires EDF en déconstruction. Ces déchets représentent moins de 0,1% du total des déchets de déconstruction soit environ 500 tonnes. • ICEDA accueillera aussi des déchets métalliques issus de l'exploitation des centrales en fonctionnement (1500 tonnes environ), qui seront eux aussi évacués ensuite vers le centre de stockage définitif ( qui pour l’heure n’existe pas). • ICEDA permettra aussi de faire transiter les déchets graphites issus de la déconstruction du réacteur de Bugey 1 avant leur évacuation vers le futur centre de stockage de l'ANDRA.