Des déchets radioactifs français ont aussi été immergés dans l'Atlantique
Plus de 14 000 tonnes de déchets radioactifs ont été immergées à la fin des années 1960 par la France dans des fosses de l'Atlantique, rappelle l'Andra à l'occasion de son inventaire national publié mercredi. Cette pratique a ensuite été abandonnée en 1983. C'est dans le cadre de deux opérations coordonnées à l'époque par l'Agence pour l'énergie nucléaire (AEN) de l'OCDE que la France avait procédé à ces immersions, aux côtés de nombreux autres pays européens. En 1967, l'Allemagne, la Belgique, la France, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont ainsi immergé environ 11 000 tonnes de déchets (36 000 fûts) dans un site à 400 km au large de la Galice (Espagne) par plus de 4 600 mètres de fond. Lire "43 sites pollués par la radioactivité recensés en France" Ces déchets, liquides et directement évacués dans la mer ou solides et emballés dans des fûts métalliques, représentaient une radioactivité de l'ordre de 300 térabecquerels.
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La France abrite 1 320 000 m3 de déchets radioactifs
L’Andra a promis d’affiner pour la fin de l’année ses prévisions du coût du centre de stockage géologique profond prévu pour les déchets les plus radioactifs. Au 31 décembre 2010, 1,32 million de mètres cubes de déchets radioactifs étaient stockés ou entreposés en France, selon le bilan rendu public mercredi 11 juillet par l’agence nationale pour la gestion des déchets (Andra). Le chiffre total était de 1,15 million de mètres cubes en 2007. « Cette augmentation est normale et correspond à la poursuite de l’activité nucléaire et industrielle », a précisé mercredi 11 juillet le président de l’Andra, le député UMP de l’Oise François-Michel Gonnot. La grande majorité de ces déchets – classés en fonction de leur niveau de radioactivité – est produite par l’industrie nucléaire (EDF et Areva), à hauteur de 59 %. Le reste est issu du secteur de la recherche (CEA) - 26 % - de l’industrie non nucléaire, de la défense et du secteur médical.
Nucléaire : des militants s'introduisent dans un réacteur à la centrale de Nogent-sur-Seine
Ce matin à l’aube, des militants de Greenpeace se sont introduits dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube) à 95 kilomètres au sud-est de Paris pour porter un message: “Le nucléaire sûr n’existe pas”. Edit à 7h30 :les militants sont parvenus à monter sur le dôme d’un des deux réacteurs et sont en train de peindre le signe danger sur celui-ci. La suite de l’action à suivre ici : Nucléaire : au coeur du réacteur – liveblog Agrandir le plan Cette action montre à quelle point les centrales nucléaires françaises sont vulnérables : de simples militants, aux intentions pacifistes, ont réussi, avec peu de moyens, à atteindre le cœur d’une centrale nucléaire ! Coucou ! C’est pourquoi Greenpeace demande au gouvernement d’élargir le périmètre de l’audit des installations nucléaires françaises en y intégrant l’ensemble des risques. Un audit lacunaire ! Des dispositifs de sécurité impressionnants… sur le papier ! Posted from . Partagez cet article : Ou envoyez ce lien par e-mail :
Nucléaire : doublement du volume de déchets radioactifs d'ici 2030
Selon l'inventaire des matières et déchets radioactifs publié par l'Andra, les déchets issus de l'activité nucléaire doubleront d'ici 2030. Le démantèlement de centrales et d'autres sites devrait fortement contribuer à l'augmentation de ces volumes. Comme tous les trois ans, l'Andra a publié ce 11 juillet un inventaire national des matières et déchets radioactifs. Celui-ci dresse une photographie des déchets produits à fin 2010 par différentes activités (parc électronucléaire, recherche, défense, industrie non nucléaire, secteur médical) et permet d'envisager l'avenir grâce à des scénarios prospectifs de poursuite et d'arrêt du nucléaire. Fait nouveau : pour cette édition, des représentants de la société civile ont été associés à cet inventaire : France Nature Environnement, Robin des bois, l'association nationale descommissions locales d'information (CLI)… Certains sujets font également l'objet d'un zoom spécifique : les sites pollués et les déchets immergés après-guerre.
Infographie : Pour sortir du nucléaire, les socialistes sont prêts à ruiner la France
Trier par : Toutes les catégories Toutes les années Tous les mois publié le 09/04/2014 | Etat et collectivités Argumentaire - Discours de politique générale : Manuel Valls fait du François Hollande Le discours de Manuel Valls est d'abord un aveu d'échec, un réquisitoire violent contre la politique menée depuis 2 ans et dont il est coresponsable. publié le 02/04/2014 | Travail, économie, emploi Argumentaire - Municipales : vague bleue inédite, remaniement de façade La vague bleue aux municipales est historique. publié le 28/03/2014 | Travail, économie, emploi Argumentaire - Insécurité, chômage, Florange : les derniers fiascos du Gouvernement L'insécurité ne cesse de monter.Au mois de février, la France a subi sa plus forte augmentation du chômage depuis des mois.La censure par le Conseil constitutionnel de la loi Florange est un camouflet qui démontre l'amateurisme et l'idéologie du gouvernement. publié le 12/03/2014 | Travail, économie, emploi
Dites NON au projet de poubelle radioactive ICEDA en Rhone Alpes
Dans la région Rhône Alpes, et plus précisément sur le site de la centrale nucléaire de BUGEY, aux portes de Lyon, EDF est en train de construire un centre d’entreposage de déchets radioactifs, le projet ICEDA : Les caractéristiques de l'installation • ICEDA permettra de conditionner et d'entreposer les déchets moyennement radioactifs à vie longue (période radioactive supérieure à 30 ans) provenant des neuf centrales nucléaires EDF en déconstruction. Ces déchets représentent moins de 0,1% du total des déchets de déconstruction soit environ 500 tonnes. • ICEDA accueillera aussi des déchets métalliques issus de l'exploitation des centrales en fonctionnement (1500 tonnes environ), qui seront eux aussi évacués ensuite vers le centre de stockage définitif ( qui pour l’heure n’existe pas). • ICEDA permettra aussi de faire transiter les déchets graphites issus de la déconstruction du réacteur de Bugey 1 avant leur évacuation vers le futur centre de stockage de l'ANDRA.
2012 - La face cachée du nucléaire français
Depuis 40 ans, le développement du nucléaire est justifié au nom de « l’indépendance énergétique » de notre pays. Pourtant, avant même la fermeture de la dernière mine d’uranium française, en 2001, le combustible nécessaire aux centrales françaises était importé en grande partie. Il l’est maintenant en totalité. Comment peut-on alors parler d’indépendance énergétique ? Survolez les pays pour connaître la situation locale. La mission de Survie se concentre principalement sur la lutte contre la Françafrique. Survie, le Réseau "Sortir du nucléaire" et le collectif Areva ne fera pas la loi au Niger demandent à Areva, entreprise à capitaux publics : le versement de taxes ou contributions par Areva aux États hôtes, confiées à une gestion indépendante spécialisée pour la remise en état des sites après extraction, la dépollution des sites en exploitation et de leurs abords (confinement des stériles et déchets radioactifs, collecte des objets et ferrailles contaminés...).