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Quatre principes et neuf propositions pour en finir avec les crises financières

Quatre principes et neuf propositions pour en finir avec les crises financières
Alors que la crise présente n’est que la répétition formelle d’une scène caractéristique de la déréglementation financière déjà expérimentée maintes fois depuis deux décennies, il devrait être parfaitement clair pour tout le monde que, sitôt les pertes digérées – il faudra certes encore quelques trimestres –, banques et fonds n’auront pas d’autre préoccupation que d’identifier le nouveau compartiment de marché susceptible de livrer le surplus désiré de rentabilité financière. Et le cycle apuration des pertes-bulle-krach repartira pour un tour… Cet éternel retour est suffisamment pénible pour qu’on se décide à y mettre un terme. Cette action radicale devrait être gouvernée par quatre principes fondamentaux – il ne devrait pas être trop difficile de voir en quoi ils rompent avec les stratégies du fil de l’eau suivies jusqu’ici. Elle pourrait prendre la forme plus précise de neuf propositions. Quatre principes Principe 1 : Quand une bulle est formée, il est trop tard. Neuf propositions

Coupures de presse : hé, ho ! Fuite, guérison, sécurité Hé, ho ! Invité à prononcer une conférence en hommage à l’ancienne première ministre Margaret Thatcher, le 27 novembre dernier, le maire de Londres et dirigeant conservateur Boris Johnson a invité la gauche à reconnaître sa défaite idéologique. Hé, ho ! Marx est mort. Hé, ho ! « Boris Johnson’s speech at the Margaret Thatcher lecture », The Telegraph, 28 novembre 2013. Fuite Un rapport conjoint de la Banque africaine de développement et de Global Financial Integrity (un groupe de recherche américain) analyse la fuite de capitaux en Afrique entre 1980 et 2009. Le montant cumulé des transferts se situe entre 1 200 et 1 400 milliards de dollars sur trente ans. (…) La corruption sous forme de pots-de-vin ou de malversations ne représente que 3 % environ des flux illicites, les activités criminelles telles que le trafic de drogue et la contrebande, 30 à 35 %, et les transactions commerciales des multinationales, pas moins de 60 à 65 %. Africa Renewal (PDF), décembre 2013. Guérison Sécurité

L'Islande va annuler jusqu'à 24 000 euros de dettes par ménage Le gouvernement islandais a annoncé samedi un plan pour alléger les dettes des ménages qui ont contracté un emprunt immobilier, jusqu’à un peu plus de 24 000 euros chacun. Ce plan était la principale promesse électorale du Parti du progrès (centriste) du Premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson, victorieux aux législatives d’avril avec son allié conservateur, le Parti de l’indépendance. Après de longs mois de tractations, le gouvernement de coalition a présenté des mesures d’un coût évalué à 150 milliards de couronnes (plus de 900 millions d’euros) sur quatre ans. La mesure-phare est la réduction du principal de la dette pour les ménages ayant contracté un emprunt immobilier indexé sur l’inflation (ce qui correspond à la grande majorité des cas), sans conditions de revenus. «80% à peu près des ménages vont être directement touchés, mais tous les ménages islandais vont en tirer profit, entre autres grâce à une croissance (économique) et un pouvoir d’achat accrus», a déclaré M.

Les coulisses d’un Olivier wallon à bout de souffle Politique belge Avec cette désarçonnante cacophonie autour de l’éolien, l’Olivier wallon (PS-CDH-Ecolo) serait-il sur le point de signer son arrêt de mort ? A entendre les partenaires (?) de la majorité gouvernementale, on pourrait légitimement le penser. Explications. Le plan Di Antonio et/ou le plan d’Ecolo ? Mais voilà, et c’est ici que cela se corse, ce nouveau plan de l’éolien wallon présentait initialement deux volets, expose une source proche du dossier, "un volet ‘autoroutes’ et un volet ‘autres’). En témoignent ces propos anonymes récoltés ici et là dans les rangs de l’Olivier wallon : "Nous, on a toujours été pour le petit éolien de Di Antonio, pas pour pour le grand éolien des écologistes. "Le plan de Di Antonio ne tient pas la route", réagit un autre. "Les écologistes ont péché par manque de réalisme" On l’aura compris.

Michelangelo Pistoletto: "L’amour sauvera l’Europe" International Du Louvre au palais des Beaux-Arts de Bruxelles, de la villa Médicis de Rome à Madrid, Zagreb, Milan, Philadelphie, Sarajevo ou New York, Michelangelo Pistoletto a exposé dans les plus beaux musées d’art contemporain. Le peintre et sculpteur italien de 80 ans, né à Biella dans le Piémont, a rallié le mouvement "Arte povera" dans les années 60. A ses yeux, l’artiste a un rôle très important à jouer dans la société, un rôle de créateur de liens entre les différents secteurs et activités, de l’économie à la science, de la politique à la religion. Pour concrétiser cette réflexion au-delà de son œuvre, qui offre un miroir étonnant de la société, Michelangelo Pistoletto a fondé la ville d’art "Cittadellarte - Fondazione Pistoletto" près de Biella en 1996, dans une usine textile désaffectée. Dans ce laboratoire et lieu de recherche, il accueille des artistes de tous pays pour encourager la création et réfléchir au rôle de l’artiste et de la culture au sein de la société.

Le budget de l'Etat approuvé en Commission de la Chambre La fin des débats a eu lieu non sans un certain flottement mercredi en Commission des Finances, plusieurs suspensions de séances et une convocation de la Commission de la comptabilité étant nécessaires pour acter le budget de la Chambre, plus élevé que le montant que lui a alloué la majorité via la dotation inscrite au budget de l'Etat. La questure de la Chambre a concocté un budget provisionnel large pour l'assemblée vu la spécificité de l'année prochaine, qui sera électorale. Nombre de députés auront dès lors droit à une indemnité de sortie. La différence entre le budget de la Chambre et la dotation pourrait amener l'assemblée à puiser dans son fond de réserve mais certains font également observer qu'un contrôle budgétaire devrait probablement avoir lieu au début de l'année 2014. Belga

Inculpation de Bernard Wesphael: le pourvoi en cassation rejeté | Belgique La cour de cassation a rejeté mardi le pourvoi introduit par Bernard Wesphael à la suite de la décision de la chambre des mises en accusation de Gand de le maintenir en détention, a-t-on appris auprès du greffier de la cour de cassation. Bernard Wesphael est inculpé pour l’assassinat de son épouse, Véronique Pirotton. Ses avocats avaient réclamé sa libération car ils estiment que l’immunité dont devrait jouir le parlementaire n’a pas été respectée. Le Liégeois et son épouse se trouvaient dans un hôtel à Ostende le 31 octobre. Prochaine décision dans 15 jours Bernard Wesphael a été placé sous mandat d’arrêt par le juge d’instruction de Bruges. Les avocats ont a nouveau plaidé mardi devant la cour de cassation que l’immunité dont devrait jouir leur client n’a pas été respectée et qu’il n’est pas question dans ce dossier de flagrant délit.

Le PS : plus capitaliste que socialiste ? Paul Magnette et Elio Di Rupo. © Image Globe L'affaire Tecteo est éclairante. Les socialistes liégeois font leurs emplettes comme de parfaits « capitalistes »: l'aéroport de Bierset, les Editions de l'Avenir, l'immobilier, pour ne parler que de leurs plus récentes acquisitions. Jusqu’où aller ? Pour Bernard Thiry, étiqueté PS, ancien professeur d'économie sociale à l'ULg, directeur général d'Ethias (ex-Smap), compagnie d'assurance à 100 % publique, la diversité des formes d'entreprenariat est une richesse européenne. « Dans notre système économique, il y a trois secteurs : le privé qui fait du profit, le public (administration et entreprises) et économie sociale (mutualités, coopératives, ASBL). Les influences, dans l'économie mixte, se partageant au prorata du résultat des élections (clé D'Hondt) et le PS se trouvant au pouvoir depuis vingt-cinq ans, il va de soi que ce dernier occupe une position ultra-dominante. Le dossier dans Le Vif/L’Express de cette semaine :

Benoît XVI présent à Saint-Pierre pour le consistoire International Le pape François est arrivé samedi dans la basilique Saint-Pierre pour proclamer cardinaux 19 prélats, en présence de son prédécesseur Benoît XVI, pour la première fois présent dans une cérémonie publique depuis sa démission. Le pontife émérite de 86 ans, qui semblait en bonne forme, était au premier rang, habillé de blanc, parmi les cardinaux, vêtus de rouge, dans la basilique Saint-Pierre. Il a été salué avec chaleur à son entrée par François. C'est la première fois que Joseph Ratzinger, qui vit retiré au Vatican, participe à une grande cérémonie publique dans la basilique. Dix-huit des dix-neuf nouveaux princes de l'Eglise étaient présents pour ce consistoire public, car le très âgé Loris Francesco Capivilla, 98 ans, ancien secrétaire du pape Jean XXIII et symbole de l'esprit du Concile Vatican II (1962/65), a dû rester près de Bergame (nord de l'Italie).

Banquiers tranchés, antipodes socialisantes, quatre-vingt-cinq riches Banquiers tranchés Considérant le sort des banquiers, un chroniqueur de la presse financière britannique regrette la disparition de la guillotine. Le banquier est mort ; vive le banquier [en français dans le texte]. Philip Stephens, « Nothing can dent the divine right of banker », Financial Times, 16 janvier. Antipodes Pays le plus pauvre d’Amérique du Sud, la Bolivie innove en matière de redistribution des richesses. Les travailleurs boliviens ont reçu un cadeau inattendu à Noël : le versement d’un mois de salaire supplémentaire, exigé par le président Evo Morales le 20 novembre [2013]. Selon les autorités, le double bonus sera versé aux salariés des secteurs public et privé, pas seulement en 2013, mais chaque année où la croissance dépassera 4,5 %. Emily Achtenberg, Rebel Currents, « Bolivia : Presidente Evo’s Double Christmas Bonus », Report on the Americas, 4 janvier. Quatre-vingt-cinq On ne sache pas que les milliardaires affectionnent particulièrement les voyages en bus.

Vous allez être déçus : le « djihad du sexe » en Syrie n’a jamais existé ! Après avoir inventé le concept d'infiltrés, pour enlever aux Syriens avides de liberté leur appartenance à la communauté nationale, et après avoir qualifié les opposants ayant pris les armes pour assurer leur légitime défense de gangs armés, de terroristes et de takfiris, la propagande du régime syrien a inventé, à la fin de l'année 2012, un nouveau concept. Rendu public pour la première fois sur la chaîne de télévision libanaise Al-Jadid - totalement inféodée à Damas comme le montre la présence à la tête de son service politique de la journaliste Maria Maalouf -, et immédiatement repris par certains médias favorables au pouvoir en place à Damas, ce nouveau concept était destiné comme les autres à heurter et paralyser les opinions publiques occidentales. Le cheikh al-Arifi et le texte de "son" twitt Il permettait d'imputer des comportements choquants aux combattants dont l'armée, les moukhabarat et les chabbihas de l'Armée populaire syrienne ne parvenaient pas à avoir raison.

Le « shutdown » américain expliqué à ceux qui ont raté le début S’il avait duré une journée, le « shutdown », décrété le 1er octobre, aurait été un épisode folklorique de plus dans la vie politique américaine. Il aurait été conclu par un accord permettant aux républicains et aux démocrates de sortir la tête haute. Mais la fermeture partielle des administrations fédérales dure depuis quatre jours et menace de se télescoper avec un autre épisode récurrent de la vie politique américaine : la renégociation du plafond autorisé pour la dette publique. C’est quoi, ce bordel ? Lorsque le Congrès ne parvient pas à se mettre d’accord avant le 30 septembre (fin de l’année fiscale) pour accorder à l’administration le budget nécessaire à son fonctionnement, l’exécutif doit prendre des mesures : il met alors au chômage technique les fonctionnaires des administrations qui ne sont pas indispensables. Quelques 800 000 fonctionnaires (sur 4 millions) sont au chômage technique depuis le début du mois, sans savoir quand ils reprendront le travail.

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