Pas si grave | Polyvalence mon pote
Je crois que le pire dans les violences sexistes, qu’elles soient physiques ou autres, c’est qu’on tente toujours de les minimiser. De te dire qu’ailleurs c’est pire, que tu exagères… C’est d’ailleurs très parlant, puisque comme dit Christine Delphy « Quand une féministe est accusée d’exagérer, c’est qu’elle est sur la bonne voie. » S’agissant du harcèlement de rue par exemple, il m’aura fallu de longues discussions sur Internet, et en particulier sur Twitter, pour mettre le doigt sur ce que ces comportements avaient de terrible et de glaçant sous leurs dehors de drague un peu cheap. Evidemment, ça m’énervait qu’on me parle mal parce que ma jupe était trop courte, mon pantalon trop moulant, ou t-shirt trop échancré et que de surcroît j’avais l’outrecuidance de ne pas répondre aux sifflements ou invectives supposément flatteuses. Quand j’en parlais avec mes copines, je demandais parfois avec un rire jaune « mais est-ce que ça fonctionne, leur technique de séduction, franchement ? Diane
Sexisme et Sciences humaines – Féminisme
Dr. B: Pourquoi la gay-pride est importante
"N'ayez pas peur". Jean-Paul II"Aimez-vous les uns les autres". Jésus-Christ. ALORS VOILÀ - Une ville, c'est d'abord des rues. - "un papa, des roustons, une maman, des nichons" (quelle belle vision naturaliste et zoologique du genre humain!) Ou, nettement moins poétique: - "la france a besoin d'enfants, pas d'homosexuels". Il y a donc: nos rues,les adultes qui manifestent,des banderoles avec le mot "enfants" dessus. Les enfants...Dans nos villes, les rues sont bordées d'immeubles. Avec des désirs compliqués, parfois jugés honteux. Pourquoi la gay-pride est-elle importante? Une fois par an, les enfants de nos villes peuvent regarder derrière leurs fenêtres et voir des femmes et des hommes: nombreux, différents, dansant et chantant. Certains s'habillent en femmes quand ils sont hommes, d'autres s'habillent en hommes quand elles sont femmes. La gay-pride est importante. Pas seulement pour ceux qui sont en bas et qui défilent. La deuxième cause de familles brisées. Honte à nous tous!
Et toi quand est-ce que tu t’y mets ? 2. On l’appellera Simone
Désacraliser l’avortement est un challenge bien difficile à relever aujourd’hui mais pourtant, Véronique Cazot et Madeleine Martin le font avec brio. Dans le premier tome de Et toi, quand est-ce que tu t’y mets ? l’auteure et la dessinatrice nous contaient merveilleusement l’histoire de Jeanne qui ne désirait pas avoir d’enfant. Dans ce nouveau tome, on retrouve Jeanne qui va épauler Lucie dans son parcours de la combattante pour avorter. Socialement, elle doit expliquer voire justifier son choix, notamment auprès de sa sœur Adeline, jeune mère de famille qui aime profondément pouponner. Médicalement, Lucie se retrouve confrontée à beaucoup de violence de la part des médecins. A travers de nombreuses saynètes, on suit le parcours de Lucie entourée de sa sœur Adeline et de Jeanne qui va devenir sa principale alliée. Véronique Cazot et Madeleine Martin signent ici une BD divinement libératrice. Et toi quand est-ce que tu t’y mets ?
La convergence.
Twitter promet de très belles rencontres, ouais, mais aussi de se manger de sacrées surprises moins géniales. La semaine dernière, avec son 8 mars et son cortège de remise en question du féminisme et de sa légitimité, a été un festival de déni. Vraiment trop bien, les féministes de tout poil (haha) ont eu droit à tout : la culture du viol est un mythe, en France on a plus rien à revendiquer, y'a des problèmes plus importants, et j'en passe et des meilleures (sans oublier les blagues sur la vaisselle sans quoi le 8 mars ne serait pas complet). Exorcisons une féministe "fear le patriarcaaaaaarrgh" Dans le torrent de merde, j'ai dégoté des faux alliés parmi les twittos que je suis. Il y aurait des luttes prioritaires, on pourrait résumer ça comme ça. Le Capitalisme Espérer qu'en détruisant le capitalisme on provoquera l'effondrement des autres dominations est un leurre -voire même si j'osais- une croyance quasi bigote. Manif de femmes de 36 ans à cheveux verts qui dessinent pour vivre
DANS LA VIE LIBRE DE DROITS
Qu'en pensez-vous? - CALAS de l'Outaouais
Téléphone819-771-1773 Sans frais1-866-757-7757 Nous sommes là pour vousdu lundi au vendredi, de 8h30 à 16h30 Tous nos services sont confidentiels Comme dans tous les domaines, il est important de s'informer pour mieux comprendre les implications et répercussions d'une agression sexuelle. À cet effet, nous vous invitons à répondre par vrai ou par faux aux affirmations qui suivent concernant les agressions à caractère sexuel. Les femmes mentent lorsqu’elles disent avoir subi l’agression à caractère sexuel. Faux Ce mythe illustre bien la faible crédibilité accordée aux victimes d’agression à caractère sexuel. Les femmes provoquent les agressions à caractère sexuel par leur comportement ou leur habillement. Il est impossible d’agresser une femme qui ne veut pas. Ce mythe entretien l’idée que la femme qui ne se défend pas physiquement ou ne crie pas est responsable de l’agression. L’agresseur est une personne qui souffre de graves problèmes mentaux ou psychologiques. Vrai
la vigie distingue
La Vigie, c'est quoi ? Avril 2014 La revue "Travail, genre et société" publie dans son dernier numéro un dossier "Enseigner le genre". Tenants, aboutissants, contexte, mise en perspective, le dossier permet de mieux appréhender les enjeux liés à cette problématique, au travers d'articles aux titres explicites : "Histoire des femmes, histoire du genre", "Que reste-t-il de nos cours sur le genre ?", "Formation des enseignants : les résistances au genre", "Un enseignement unique en son genre", ou encore "Enseigner le genre : un devoir de dissidence" Lire le Sommaire Accéder à la Revue Mars 2014 Le Centre Hubertine Auclert a créé un kit de 5 affiches sur les pionnières du féminisme faisant le lien entre leurs combats passés et l’actualité de ces luttes. Ce kit, accompagné d’un livret explicatif sera largement diffusé, notamment dans les lycées et les CFA franciliens. Consulter la fiche présentation du kit dans l'égalithèque ! Consulter la fiche présentation du livret dans l'égalithèque ! Juin 2013
Non, les hommes n’avortent pas.
« Aucun degré d’empathie ne peut remplacer l’expérience. Compatir n’est pas pâtir » (Christine Delphy) Rue89 a publié un article ayant pour titre « les hommes avortent aussi, personne ne s’en soucie« , sous la plume de Frédéric Leclerc-imhoff. Je suis choquée et agacée par cet article, rien que le titre est dérangeant. Non, rue89, les hommes cis n’avortent pas. Si je parle de cet article néanmoins, c’est que tout n’est pas à jeter. Je voudrais, tant que faire se peut, être parfaitement juste. Voilà pour ce qu’il y a à sauver de l’article. 1) Non, les hommes* n’avortent pas. Le titre de l’article est révoltant. Bien sur, toute les femmes ne connaîtront pas forcément la grossesse ou l’avortement au cours de leur vie. On pourrait penser que le titre est simplement maladroit, mais de nombreux éléments de l’article semblent aller dans le sens d’une absence de considération de ces différences biologiques entre hommes et femmes. 2) L’IVG pour les femmes: un droit fragile et sans cesse menacé