70 ans après la rafle du Vél d'Hiv
Plus de 4 Français sur 10 déclarent ne pas avoir entendu parler de la rafle du Vél d'Hiv (dont 67 % des 15/17 ans). C'est le résultat d'une enquête CSA pour l'Union des étudiants juifs de France* publiée ce matin alors que débutent les cérémonies marquant le 70e anniversaire de l'événement. Un sondage que certains mettent en cause pour sa trop grande précision. Plus de 13.000 juifs étrangers réfugiés en France ont été arrêtés dans Paris et sa région par la police française les 16 et 17 juillet 1942. Robert Spira est le représentant en Israël des fils et filles de déportés Juifs de France. Pour Alain Vincenot, journaliste, écrivain et auteur d'un récent ouvrage consacré aux survivants du Vél d'Hiv', cette perte de mémoire est "dramatique". Invité du journal de la mi-journée d'Antoine Mercier, l'historien Georges Bensoussan réagit aussi à ce qui pourrait paraître le début de l'oubli :
La rafle du Vel d'Hiv - Vidéo Ina.fr
Shoah
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Insurrection du Ghetto de Varsovie, avril-mai 1943. Photo extraite du rapport de mai 1943 de Jürgen Stroop à Himmler. La Shoah (hébreu : שואה, « catastrophe ») est l’extermination systématique par l'Allemagne nazie d'entre cinq et six millions de Juifs, soit les deux tiers[1],[2] des Juifs d'Europe et environ 40 % des Juifs du monde, pendant la Seconde Guerre mondiale[3],[4]. L'extermination des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale se distingue par son caractère industriel, bureaucratique et systématique qui la rend unique dans l'histoire de l'humanité[8]. Perpétré sur l’ordre d’Adolf Hitler, le crime a principalement été mis en œuvre par la SS et le RSHA dirigés par Heinrich Himmler, ainsi que par une partie de la Wehrmacht, et par de nombreux experts et bureaucrates du IIIe Reich[11]. La Shoah constitue l’un des événements les plus marquants et les plus étudiés de l'histoire contemporaine. Terminologie[modifier | modifier le code]
La rafle du vel' d'hiv'
IV J/SA 225a Ro/Bir Urgent ! Présenter immédiatement ! Paris, le 10.7.1942 A l'Office Central de Sécurité du Reich IVB 4 Berlin Objet : Évacuation des Juifs de France. Référence: Entretien entre le S.S. L'arrestation des Juifs apatrides à Paris sera opérée par la police française dans la période du 16 juillet au 18 juillet 1942. Signé : DANNECKER, S.S. - Hauptsturmführer.
Maurice Papon
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Papon. Jeunesse et premières affectations[modifier | modifier le code] Fils de notable, Maurice Papon passe une partie de sa jeunesse à Gretz-Armainvilliers, dans la maison familiale où il est né. En 1932-1933, il effectue son service militaire : 6 mois de formation au peloton des élèves officiers de réserve de Saint-Cyr, puis officier au 2e régiment d'infanterie coloniale, à la caserne des Tourelles à Paris, dans la compagnie d'instruction. À Vichy[modifier | modifier le code] Après l'Armistice, Maurice Sabatier qui, après avoir été préfet en province, est devenu directeur de l'Administration départementale et communale qui s'est repliée à Vichy, réclame sa présence. À la préfecture de Gironde[modifier | modifier le code] L'un des enjeux du procès Papon, en 1997, est de déterminer les responsabilités exactes des différents intervenants et en particulier celles de l'accusé.
Introduction du dossier « Les années noires 1940-1945 » - Pour mémoire - CNDP
Plusieurs expressions, qui témoignent de l’évolution de l’historiographie, désignent la période que la France a vécue pendant la Seconde Guerre mondiale. Pendant longtemps, on parle de « l’Occupation », mettant ainsi l’accent sur les Allemands, au détriment de l’action du gouvernement du maréchal Pétain. Suite aux travaux de Robert O. Paxton[1], l’expression « la France de Vichy », qui met en valeur les responsabilités françaises, se généralise. Dans ce dossier, nous lui préférerons celle des « années noires », empruntée au titre du livre de Jean Guéhenno [2], parce que, étant plus neutre quant à l’historiographie, elle permet d’en restituer tous les apports. Auteurs : Evelyne Gayme, professeure d’histoire-géographie, académie de CréteilMathilde Houte-Marguerit, professeur d’histoire-géographie, académie d’Amiens Chargée de mission : Marie-Christine Bonneau-Darmagnac Chef de projet éditorial : Bernard Clouteau Iconographe : Adeline Riou Graphisme/intégration technique/intégration éditoriale :
Chronologie de la collaboration de Vichy dans le génocide des Juifs
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. 1940[modifier | modifier le code] Affiche apposée après octobre 1940, dans l'Aisne, sur les commerces juifs, dans le cadre de la politique d'aryanisation, indiquant la nomination d'un commissaire-gérant aryen. (Archives départementales de l'Aisne) 10 juillet 1940 : Pierre Laval fait voter par le Parlement les pleins pouvoirs (constituant, législatif, exécutif et judiciaire) au maréchal Pétain, qui devient chef de l'État.21 juillet 1940 : création par Alibert, ministre de la justice, d'une commission de révision des 500 000 naturalisations prononcées depuis 1927. Retrait de la nationalité pour 15 000 personnes dont 40 % de Juifs.Juillet 1940 : les Allemands expulsent plus de 20 000 Juifs alsaciens-lorrains vers la zone sud.27 septembre 1940 : Ordonnance allemande sur le statut des Juifs en zone occupée. 1941[modifier | modifier le code] Affiche diffusée à Marseille en juillet 1941 annonçant le recensement des Juifs
Aux racines de l'antisémitisme français
Ne laissons pas je ne sais quel irénisme naïf nous dissimuler cette réalité : l’antisémitisme s’aggrave en Europe et en France en particulier, en violent antagonisme avec les valeurs primordiales de la République telles qu’elles sont issues du meilleur des Lumières. Quand bien même il faut prendre garde comme pour toutes les époques, à ne pas surévaluer le degré de représentativité des crimes, des cris, des profanations et même des lapsus qui créent la douleur et mettent en alerte, on ne peut pas ces temps-ci faire l’économie d’une réflexion sur l’histoire de ce fléau, sur la diversité dans la longue durée de ses ressorts comme de ses manifestations intellectuelles, politiques et sociales. Sur les rythmes de ses expressions, non moins, entre cheminements souterrains et brusques surgissements. Programmation sonore : - Extrait du discours de Paul CHACK lors de la remise du prix Edouard Drumont à Joseph-Marie ROUAULT le 29 avril 1944. - Extrait du « J’accuse… ! Bibliographie :
Robert Paxton, historien : “La cicatrice de l’Occupation a du mal à se refermer”
Trente ans après sa première publication, reparaît son grand livre “Vichy et les Juifs”. Une version revue et augmentée qui contre implacablement le révisionnisme toujours vivant. Rencontre avec l'historien américain Robert Paxton. Robert Paxton, professeur d'histoire émérite à Columbia University (New York), est l'auteur de La France de Vichy, paru aux éditions du Seuil en 1973, et de Vichy et les Juifs, paru en 1981 aux éditions Calmann-Lévy. Qu’est-ce qui vous a conduit à republier, en l’enrichissant, ce livre initialement paru en France en 1981 ? Le livre était épuisé. Sur quels aspects de cette période estimez-vous que la recherche a progressé ? Je crois que c’est dans la précision sur l’application des mesures antisémites en France. Cette logique de rétablissement de l’Etat va se reproduire à la Libération quand le général de Gaulle, pour éviter aussi la mainmise des Américains sur l’administration française, reconduira des hauts fonctionnaires de Vichy… Absolument. Non, en effet.