Mépris et misogynie ordinaires Dans ce blog, il y a des photos, des idées, des fleurs, des zombies, des cailloux, et plein d’autres trucs. Mais il y a surtout une chose: des sujets qui fâchent. Des sujets qui agacent, qui divisent, qui exaspèrent. Je ne parle pas seulement du pauvre ère perdu sur les internets, passant par là totalement par hasard au détour de jeuxvidéo.com ou d’une autre poubelle du net, qui croit bon de rappeler à tout hasard que les animaux sont faits pour être mangés, les putes pour êtres baisées, qu’il faut pas essayer d’influencer les autres (sauf quand on travaille dans l’enseignement, la communication, la publicité ou le marketing, mais ça c’est normal) et qu’essayer de faire évoluer la société c’est mal. Non, je parle de tout le monde. Tout le monde peut être dérangé par les sujets abordés ici, quel que soit son esprit critique ou son implication dans différentes luttes. Ensuite j’ai abordé le sujet de la soumission aux injonctions esthétiques. Et je peux pas leur en vouloir.
Les attributs du pouvoir et leur confiscation aux femmes. Le genre et l’espace. Partie 1 : l’occupation de l’espace Partie 2 : le temps de parole et le choix des sujets de conversation Partie 3 : l’expression de la colère Dans cette nouvelle série d’articles, nous nous intéresserons à différents comportements qui sont typiques des dominants (occuper beaucoup d’espace, avoir beaucoup de temps de parole et parler fort, exprimer certaines émotions comme la colère…). Brigitte Laloupe aborde ce thème dans son livre « Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes ». Occuper beaucoup d’espace : un attribut du dominant Les dominants ont droit à plus d’espace1. Plus précisément, l’espace personnel des dominants est plus grand2. En corrélation avec un plus grand espace personnel, les dominants ont tendance à occuper plus d’espace avec leur corps. L’utilisation de l’espace est donc un très bon indicateur de statut social. Les espaces privés des hommes La plus faible utilisation de l’espace par les femmes est visible dans bien d’autres domaines. public. En conclusion 1. 2.
Quand les femmes avaient nettement plus besoin de sexe que les hommes Et comment le stéréotype s’est inversé. Traduction d’un article publié par la sociologue américaine Alyssa Goldstein sur le site Alternet.org. Ninon de Lenclos, gravure de Antoine-Jean-Baptiste Coupé J’inaugure aujourd’hui la catégorie traduction. Il y a concernant les histoires de couple, de sexe et de genre, une réelle richesse à aller voir ce qui se dit en dehors de notre cocon culturel francophone et néanmoins un peu autiste ethnocentré. Je vous traduis donc cet article remarquable, publié le 19 mars 2013 sous le titre original When Women Wanted Sex Much More Than Men – And how the stereotype flipped, et qui me parle énormément puisque j’aime bien tout ce qui bouscule les idées reçues et remet un peu les pendules à l’heure en matière de sexe et de stéréotypes sexuels. Partie I : l’ère des salopes Au début du XVIIe siècle, un homme du nom de James Mattlock fut expulsé de sa paroisse à Boston. Mais le changement était clairement en route. L’article est en trois parties. Dans "réflexion"
Stop Harcèlement de rue | Diglee (c’est quoi le slut shaming? Clique) L’article que j’ai écrit sur Madmoizelle raconte comment j’ai récemment répondu à différentes agressions verbales sexistes et/ou sexuelles (grâce notamment aux conseils du blog « Projet Crocodiles »), et vous pouvez le lire ici. Voilà. Cette (première?) Je ne me sens pas tant « femme » qu’ « individu », et ça me va très bien comme ça. Alors quand je subis des situations injustes liées à mon sexe, je suis colère colère COLÈRE. Qu’on soit clair: les hommes, je les aime. Alors pitié, vous les hommes, ouvrez-la aussi! Je reste persuadée que la meilleure façon de dénoncer une injustice, c’est d’abord de prouver qu’elle existe. Et quand je vois la teneur de certains commentaires (que je ne modère pas, parce qu’ils desservent leurs auteurs plus qu’il ne leur rendent grâce…), je me dis qu’il y a encore du boulot. Je vous invite donc à rendre vos messages de soutien PUBLICS, pour que votre parole, femmes et hommes concernés, soit entendue. Love,Maureen
Pourquoi porte-t-elle un petit short au ras du bonbon pour faire son jogging? Les beaux jours reviennent, et je sens qu’on va encore y avoir droit: des filles en short et des questions bêtes. Bon, normalement ici, j’essaie de soulever des questions intelligentes, qui quand on y répond intelligemment, amènent d’autres questions, et tout ça. Mais pour une fois, on va essayer de répondre à une question complètement idiote : « Pourquoi porte-t-elle un petit short au ras du bonbon pour faire son jogging ? » Normalement ce texte devrait être illustré d’un petit cul de joggueuse. La réponse la plus simple et évidente est « parce qu’elle vaut se faire vio… parce qu’il fait chaud » . C’est évidemment complètement con comme réponse, mais c’est parce que la question est complètement con. Elle porte un petit short au ras du bonbon pour faire son jogging parce que : Et vous, vous voyez d’autres raisons de porter un short au ras du bonbon quand on fait son jogging? Ajout: non, cet article ne veut pas dire que les shorts servent à attirer les prédateurs sexuels.
L’impuissance comme idéal de beauté des femmes – figures de la laideur féminine « Au meeting des suffragettes, vous pouvez entendre de vilaines choses – et les voir aussi ! », carte postale britannique, début du XXème siècle (source) Encore une fois : merci à Pimprenelle pour les corrections. Je n’ai pas encore terminé la rédaction des parties 7 et 8. Par ailleurs, à cause de diverses contraintes, je vais être obligée de ralentir, voire d’arrêter, mon activité sur ce blog pendant quelques semaines ou quelques mois. Cette neuvième partie est un peu différente des autres, car elle ne décrit pas un idéal de beauté particulier et son lien avec la subordination, mais propose une analyse de plusieurs figures historiques et fictives de la laideur féminine, comme la sorcière, l’intellectuelle, ou encore la féministe. 1. L’examen d’une sorcière par Thompkins H. Du XVe jusqu’à la fin du XVIIe siècle eut lieu l’un des gynécides les plus meurtriers du monde occidental : la chasse aux sorcières. Ce gynécide massif ne s’est pas produit à n’importe quel moment. 2. 3. 4. 1. 2.
En finir avec l’aphrodisme au cinéma Préalable sur l’aphrodisme, le sexisme et le cinéma J’appelle ici « aphrodisme » le système de domination consistant à valoriser dans une société donnée les individus correspondant aux normes de beauté physique de cette société, tout en dévalorisant ceux/celles qui n’y correspondent pas. L’aphrodisme est analogue à d’autres systèmes de domination comme le sexisme ou le racisme en tant que, comme eux, il construit socialement une inégalité à partir d’une différence physique qu’il a arbitrairement posée comme significative, voire essentielle. Le sexisme décide ainsi que la possession de certains organes génitaux détermine un ensemble de comportements sociaux (permettant la domination d’un « sexe » sur l’autre). Le racisme décide de la même manière que la couleur de peau des individus est le signe de leur appartenance à une certaine « race », et fonde (ici encore de manière totalement arbitraire) un rapport de domination sur cette différence prétendument essentielle. Le moche est d’accord
Antropologia e sviluppo L’antropologia mi affascina da un quarto di secolo. Deve esserci qualcosa di masochistico in questa irrequietezza che porta il pensiero là dove nessuno vuol andare, che ti rende scomoda a chi potrebbe metterti comoda, che ti carica di idee fatte apposta per essere smontate dall’esperienza. Mi consolo dicendomi che se non ti senti stupida durante la strada forse non stai viaggiando Questo blog contiene commenti, critiche e riflessioni. Una sorta di mio diario di bordo per “rendere familiare ciò che è estraneo, rendere estraneo ciò che è familiare”. Non riuscendo a farmi una ragione dell’assenza delle antropologhe e degli antropologi operanti al di fuori delle accademie, cerco come posso di mostrare che l’antropologia è uno strumento concreto per le persone . Scrivo per ordinare le idee e farmi un archivio di materiali.
Éditions Michel Lagarde » Blog Archive » Exposition “Machin Machine” Jean Jullien - Galerie des Arts Graphiques C’est à la Galerie des Arts Graphiques, sise rue Dante, dans le cinquième arrondissement parisien, et menée d’une main de velours par François-Régis Houel, que Jean Jullien présente, pour la deuxième fois en moins de deux ans, ses réalisations inédites. Flyer de l’exposition “Machin Machine” Jean Jullien, Galerie des Arts Graphiques Toutes ces pièces créées pour l’occasion donne un bon aperçu du talent prolifique du jeune prodige de la scène graphique internationale. Vous trouverez ses figurines (objets et personnages) peintes sur bois, de nouvelles affiches et, rappelons à toutes fins utiles que sa monographie parue en 2009 est disponible à la Galerie des Arts Graphiques pendant la durée de l’exposition. Jean Jullien qui vient du pays nantais et qui vit actuellement à Londres sera l’invité du blog d’Illustrissimo à l’occasion de son exposition de fin d’année. Gouaches originales de Jean Jullien Gouache originale de Jean Jullien Jean Jullien à la Galerie des Arts Graphiques
Qu’est ce qu’elle faisait dehors à cette heure-là ? Lorsqu'une femme est agressée, force est de constater que les réactions sont toujours du même type : elle l'a cherché. Il est particulièrement stupéfiant de lire les réactions à l'agression d'une femme pour constater que nous ne sommes jamais à notre placez, toujours dans l'erreur, dans le mensonge ou dans l'exagération. « il y a très, très longtemps, les femmes dirigeaient le royaume. Les hommes commencèrent à trouver que ce n’était pas une bonne chose, et appelèrent à une réunion pour discuter de ce qu’il y avait lieu de faire. Ils décidèrent de réunir les femmes et de les faire danser nues devant eux. Quand les femmes arrivèrent et que les hommes leur dirent ce qu’elles devaient faire, elles refusèrent car, dirent-elles, elles avaient honte de faire une telle chose. Une femme voilée est agressée ? On nous demande d'obéir à des règles qui changent en permanence, qu'on ne connait pas, qui seraient implicites mais peu claires. Un femme voilée est agressée ? Donnez nous les règles.