Mépris et misogynie ordinaires Dans ce blog, il y a des photos, des idées, des fleurs, des zombies, des cailloux, et plein d’autres trucs. Mais il y a surtout une chose: des sujets qui fâchent. Des sujets qui agacent, qui divisent, qui exaspèrent. Je ne parle pas seulement du pauvre ère perdu sur les internets, passant par là totalement par hasard au détour de jeuxvidéo.com ou d’une autre poubelle du net, qui croit bon de rappeler à tout hasard que les animaux sont faits pour être mangés, les putes pour êtres baisées, qu’il faut pas essayer d’influencer les autres (sauf quand on travaille dans l’enseignement, la communication, la publicité ou le marketing, mais ça c’est normal) et qu’essayer de faire évoluer la société c’est mal. Non, je parle de tout le monde. Tout le monde peut être dérangé par les sujets abordés ici, quel que soit son esprit critique ou son implication dans différentes luttes. Ensuite j’ai abordé le sujet de la soumission aux injonctions esthétiques. Et je peux pas leur en vouloir.
Quand les femmes avaient nettement plus besoin de sexe que les hommes Et comment le stéréotype s’est inversé. Traduction d’un article publié par la sociologue américaine Alyssa Goldstein sur le site Alternet.org. Ninon de Lenclos, gravure de Antoine-Jean-Baptiste Coupé J’inaugure aujourd’hui la catégorie traduction. Il y a concernant les histoires de couple, de sexe et de genre, une réelle richesse à aller voir ce qui se dit en dehors de notre cocon culturel francophone et néanmoins un peu autiste ethnocentré. Je vous traduis donc cet article remarquable, publié le 19 mars 2013 sous le titre original When Women Wanted Sex Much More Than Men – And how the stereotype flipped, et qui me parle énormément puisque j’aime bien tout ce qui bouscule les idées reçues et remet un peu les pendules à l’heure en matière de sexe et de stéréotypes sexuels. Partie I : l’ère des salopes Au début du XVIIe siècle, un homme du nom de James Mattlock fut expulsé de sa paroisse à Boston. Mais le changement était clairement en route. L’article est en trois parties. Dans "réflexion"
Stop Harcèlement de rue | Diglee (c’est quoi le slut shaming? Clique) L’article que j’ai écrit sur Madmoizelle raconte comment j’ai récemment répondu à différentes agressions verbales sexistes et/ou sexuelles (grâce notamment aux conseils du blog « Projet Crocodiles »), et vous pouvez le lire ici. Voilà. Cette (première?) Je ne me sens pas tant « femme » qu’ « individu », et ça me va très bien comme ça. Alors quand je subis des situations injustes liées à mon sexe, je suis colère colère COLÈRE. Qu’on soit clair: les hommes, je les aime. Alors pitié, vous les hommes, ouvrez-la aussi! Je reste persuadée que la meilleure façon de dénoncer une injustice, c’est d’abord de prouver qu’elle existe. Et quand je vois la teneur de certains commentaires (que je ne modère pas, parce qu’ils desservent leurs auteurs plus qu’il ne leur rendent grâce…), je me dis qu’il y a encore du boulot. Je vous invite donc à rendre vos messages de soutien PUBLICS, pour que votre parole, femmes et hommes concernés, soit entendue. Love,Maureen
HerbsandHags: "You're not like a rape victim" “You’re not like a rape victim” That’s what someone years ago said to me, when I pulled him up on some shit he was talking about rape. I can’t remember the exact stuff he was saying, but it was the usual stuff I expect, about how rape victims ask for it and how rapists can’t help it. I pointed out that for all he knew, I might be a rape victim, so what the hell did he think he was doing saying things like that about rape? And that’s when he said it. So what is a rape victim like? When I first thought about this, I found myself at a bit of a loss. What people came up with, imagine your surprise, is that as with so many other images of women, the Madonna / Whore dichotomy is present for rape victims/ survivors as much as it is for all women So first to the Madonna Rape Victim: She is preferably a virgin or if not, pregnant or married, who has never done anything exciting or interesting or likely to cause any eyebrow-raising. So I shut up for twenty-five years. And now I'm no longer silent.
L’impuissance comme idéal de beauté des femmes – figures de la laideur féminine « Au meeting des suffragettes, vous pouvez entendre de vilaines choses – et les voir aussi ! », carte postale britannique, début du XXème siècle (source) Encore une fois : merci à Pimprenelle pour les corrections. Je n’ai pas encore terminé la rédaction des parties 7 et 8. Par ailleurs, à cause de diverses contraintes, je vais être obligée de ralentir, voire d’arrêter, mon activité sur ce blog pendant quelques semaines ou quelques mois. Cette neuvième partie est un peu différente des autres, car elle ne décrit pas un idéal de beauté particulier et son lien avec la subordination, mais propose une analyse de plusieurs figures historiques et fictives de la laideur féminine, comme la sorcière, l’intellectuelle, ou encore la féministe. 1. L’examen d’une sorcière par Thompkins H. Du XVe jusqu’à la fin du XVIIe siècle eut lieu l’un des gynécides les plus meurtriers du monde occidental : la chasse aux sorcières. Ce gynécide massif ne s’est pas produit à n’importe quel moment. 2. 3. 4. 1. 2.
Antropologia e sviluppo L’antropologia mi affascina da un quarto di secolo. Deve esserci qualcosa di masochistico in questa irrequietezza che porta il pensiero là dove nessuno vuol andare, che ti rende scomoda a chi potrebbe metterti comoda, che ti carica di idee fatte apposta per essere smontate dall’esperienza. Mi consolo dicendomi che se non ti senti stupida durante la strada forse non stai viaggiando Questo blog contiene commenti, critiche e riflessioni. Una sorta di mio diario di bordo per “rendere familiare ciò che è estraneo, rendere estraneo ciò che è familiare”. Non riuscendo a farmi una ragione dell’assenza delle antropologhe e degli antropologi operanti al di fuori delle accademie, cerco come posso di mostrare che l’antropologia è uno strumento concreto per le persone . Scrivo per ordinare le idee e farmi un archivio di materiali.
Éditions Michel Lagarde » Blog Archive » Exposition “Machin Machine” Jean Jullien - Galerie des Arts Graphiques C’est à la Galerie des Arts Graphiques, sise rue Dante, dans le cinquième arrondissement parisien, et menée d’une main de velours par François-Régis Houel, que Jean Jullien présente, pour la deuxième fois en moins de deux ans, ses réalisations inédites. Flyer de l’exposition “Machin Machine” Jean Jullien, Galerie des Arts Graphiques Toutes ces pièces créées pour l’occasion donne un bon aperçu du talent prolifique du jeune prodige de la scène graphique internationale. Vous trouverez ses figurines (objets et personnages) peintes sur bois, de nouvelles affiches et, rappelons à toutes fins utiles que sa monographie parue en 2009 est disponible à la Galerie des Arts Graphiques pendant la durée de l’exposition. Jean Jullien qui vient du pays nantais et qui vit actuellement à Londres sera l’invité du blog d’Illustrissimo à l’occasion de son exposition de fin d’année. Gouaches originales de Jean Jullien Gouache originale de Jean Jullien Jean Jullien à la Galerie des Arts Graphiques
Viol masculin vs viol féminin En plus d’être un phénomène de société, dont personne ne parle, le viol revêt plusieurs échelles: un viol perpétré sur une personne est une chose différente que le viol utilisé dans les conflits armés, à grande échelle. Néanmoins, il semble que les ressorts à l’œuvre derrière le viol, féminin comme masculin, soient quasi semblables, à quelques nuances près. Et tiennent de l’ordre du mythe, du symbole, et de l’image qu’on a et qu’on se fait d’un homme dans la société. Dans le détail, le viol est commis à 98% par des hommes en France, l’âge des victimes va de 2 à 85 ans, et les proportions avancées de viol d’hommes sont de l’ordre de 7 à 10% — les chiffres sont semblables dans d’autres pays. Le viol individuel n’est reconnu comme crime que depuis 1980. Le viol suscite un étonnant silence. Néanmoins, les pratiques changent, et c’est tant mieux. Autre cliché, plus spécifique au viol masculin. Le viol de masse Parlons du viol de masse. Créer un climat de terreur La place des faibles
5 Ways Modern Men Are Trained to Hate Women Photos.com I don't know what it's like to be a woman, so it's not easy for me to describe what it's like to be a man, because I don't know what you're using for context. I'm going to do my best: Did you ever watch old cartoons where a character is starving on a desert island, and when another character approaches, he's so hungry that he imagines the other character as a talking piece of food? Via TV TropesThird panel omitted due to graphic content. It's like that for most men, most of the time. Right now I'm reading a book from mega-selling fantasy author George R. "When she went to the stables, she wore faded sandsilk pants and woven grass sandals. That's written from the woman's point of view. Do you see what I'm getting at? Photos.comWe also assume you have the taste of a pimp. Go look at a city skyline. All those wars we fight? It's all about you. Photos.comNope. This is really the heart of it, right here. Which brings us back to where we started. Via Wikipedia Via Caglecartoons.com
Six in ten women say they’ve been sexually harassed by a man Follow @YouGovUS on twitter and stay up to date with the latest news and results 78% of women and 60% of men say sexual harassment in the workplace is a serious issueThe latest outpouring of news stories about sexual harassment in the workplace reflects a common experience for many Americans women. In the latest Economist/YouGov Poll, 60% of women report having been sexually harassed by a man. A third of those women report the harassment occurred in the last five years. For most women, sexual harassment is serious and not unusual – and the problem isn’t getting better. The recognition that harassment occurs is widespread. Still, most people, male and female, say sexual harassment in the workplace is a serious problem. While 60% of women report they have been sexually harassed, even more (70%) say they have been discriminated against or treated unfairly because of their gender. Whatever their own experience, Americans believe the problem continues. Image: Getty