Fukushima : et si le pire était à venir ? C'est une petite piscine - et un désastre planétaire en puissance. Un cube en béton de onze mètres de profondeur, rempli d'eau et bourré de combustibles nucléaires usagés : 264 tonnes de barres très radioactives ! Depuis un an et demi, ce bassin dit de "désactivation" repose à trente mètres du sol sur le bâtiment ébranlé du réacteur numéro 4 de la centrale de Fukushima-Daiichi. Il n'est plus protégé ni par un toit solide ni par des murs, mais par une simple bâche de plastique blanche. Ce scénario d'apocalypse obsède la plupart des chercheurs Les risques d'une telle situation sont incommensurables. Sensationnalisme ? Je prie pour que, dans les semaines à venir, une violente tornade saisonnière ne s'abatte pas sur la centrale." Haut responsable du département de l'Energie sous Bill Clinton, Robert Alvarez a été l'un des premiers à tirer la sonnette d'alarme. Une radioactivité équivalente à 5 000 fois la bombe nucléaire de Hiroshima! Téléchargez le magazine : - sur PC / Mac - sur iPhone / iPad
Mutations chez les papillons de Fukushima : quelles conclusions en tirer ? Question : Que penser de la méthodologie adoptée et du sérieux de l’étude ? Michel Fernex : Cette étude consacrée à un papillon bleu commun au Japon montre que les retombées radioactives de Fukushima altèrent le génome de cette espèce animale [1]. C’est un excellent travail de recherche conduit sur le terrain et au laboratoire par sept universitaires. Les photos illustrent bien les altérations congénitales qui étaient déjà présentes deux mois après les explosions chez les papillons femelles, et qu’on retrouve amplifiées dans les deux générations qui ont suivi. On était en droit d’attendre une telle qualité et une telle rapidité de la part des universitaires japonais. Q : Quelles sont les principales conclusions à tirer de cette étude ? M. Chez les papillons de Fukushima, les dommages génétiques sont non seulement précoces, mais en plus ils augmentent significativement de génération en génération. M.F. : Cette étude confirme tous les travaux antérieurs.
Des rascasses radioactives pêchées au large de Fukushima Le niveau record de radioactivité détectée dans des poissons – du type de la rascasse – pêchés au large de la centrale accidentée de Fukushima pourrait affecter la reprise, depuis le 1er août, de la vente des pieuvres de cette région sur le grand marché de gros de poissons et de fruits de mer de Tsukiji, à Tokyo. L'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power Co (Tepco) a annoncé, mardi 21 août, que des rascasses pêchées dans l'océan Pacifique à l'intérieur de la zone circulaire des 20 kilomètres autour de la centrale, fermée à toute activité humaine, présentaient un niveau de 25 800 becquerels (Bq) de césium par kilogramme. Ce chiffre – 258 fois supérieur au seuil fixé par le gouvernement – est le plus élevé depuis que sont effectués des examens sur les poissons et les coquillages après l'accident nucléaire du 11 mars 2011. Ces premières livraisons devaient être les prémices d'une reprise de la vente de pieuvres provenant de la région sinistrée. Philippe Pons (Tokyo, correspondant)
Fukushima Reactor 4: The Most Important Story Nobody's Talking About “It is no exaggeration to say that the fate of Japan and the whole world depends on No. 4 reactor.” -Former Japanese Ambassador to Switzerland Mitsuhei Murata to UN Secretary-General Ban Ki-moon It’s the most important story nobody’s talking about: the continued dire situation at Japan’s Fukushima Daiichi nuclear plant, ravaged by a massive earthquake and Tsunami last March. Judging by the official position of the Japanese Government – which maintains the worst of the catastrophe has passed, declaring the plant now “stable” – and drying up of mainstream media coverage, it’s easy to see how most of the world has been lulled into a false sense of security about Fukushima. But in recent months, increasingly troubling reports from high-ranking Japanese and American politicians, diplomats and nuclear experts have been trickling into the blogosphere and alternate media like the irradiated water still seeping from the plant into the Pacific Ocean. But that has begun to change. Dr. Damien Gillis
Problèmes de thyroïde à Fukushima : une population cobaye Le ministre français du redressement productif, Arnaud Montebourg, a déclaré dimanche dernier : « Le nucléaire est une filière d’avenir ». Il n’aurait jamais entendu parler de Fukushima cet homme-là ? S’il avait la moindre dignité, il devrait au moins présenter des excuses publiques pour avoir tenu ces propos indécents, eu égard à ce qui se passe actuellement dans la région de Fukushima. Là, toute une population est prise en otage par le village nucléaire qui fait tout pour minimiser les problèmes sanitaires. Le constat de la contamination en mars 2011 Deux semaines après la catastrophe de Fukushima, un groupe d'experts gouvernementaux avait conduit des contrôles auprès de 1149 enfants âgés de moins de 15 ans. Etudes épidémiologiques lancées en juin 2011 A la fin du mois de juin 2011, les autorités sanitaires ont mis en place des études épidémiologiques afin d’évaluer l’état de santé des personnes qui ont été exposées aux rejets radioactifs et de suivre son évolution. 1. 2. 3. 4. 5. - M.
Fukushima : une catastrophe d'origine humaine, pas naturelle La Commission indépendante d’experts nucléaires a rendue hier son rapport d’enquête sur Fukushima. Cette commission, chargée par le parlement japonais de déterminer les circonstances de la catastrophe nucléaire qui a commencée le 11 mars 2011, a publié un rapport accablant de 641 pages. Elle est composée de dix experts, sismologue, avocats, médecins, journaliste scientifique, professeurs désignés par les parlementaires. Photo xtcbz (Flickr) Une enquête menée sans compromis La commission a mené un travail de recherche approfondie, avec des entretiens auprès de 1 176 personnes, pendant plus de 900 heures lors des 6 derniers mois… Des responsables sont clairement désignés : TEPCO, mais aussi le manque de réactivité des agences gouvernementales japonaises. La Commission d’experts était dirigée par Kiyoshi Kurokawa, ancien président du Conseil Scientifique Japonais, qui a écrit, dans le rapport que la fusion “ne peut être considérée comme une catastrophe naturelle. “Une arrogance impardonnable”
Fukushima : des médecins dénoncent désinformation et risques minimisés | FUKUSHIMA INFORMATIONS Fukushima: des photos inédites de la catastrophe publiées par Tepco - JAPON Tepco, l'opérateur de la centrale de Fukushima publie, pour la première fois, plus de 2 000 photos inédites inconnues du grand public, prises aux pires moments des jours qui ont suivi le séisme et le tsunami géants, entre les 15 mars et 11 avril 2011. Tepco prépare, en ce moment, le démantèlement de quatre des six réacteurs et anticipe de nouvelles pertes pour l'exercice en cours qui se termine à la fin mars. Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles Ces photos de Tepco montrent à quel point le pire a été évité d’extrême justesse à Fukushima. Certains de ses employés nous ont dit il y a un an déjà : « Nous sommes allés en enfer. Nous en sommes revenus vivants par miracle ». Ces photos publiées par l'opérateur japonais traduisent leurs propos. Tepco ose, pour la première fois, montrer avec ces 2 145 photos qu’il s’en est fallu de très peu pour que l’accident de Fukushima ne tourne à l’apocalypse nucléaire.
FUKUSHIMA : ça ne cessera donc jamais, ni les accidents, ni la dissimulation. Une grande structure métallique s’est effondrée samedi 22 Septembre dans la piscine du combustible nucléaire usé de la troisième unité à la centrale nucléaire japonaise Fukushima N°1 1, heureusement, aucun employé de la centrale n’a été blessé. L’incident s’est produit lorsque les employés de l’entreprise soulevaient les débris de ciment de la piscine avec une grue. La flèche de l’engin a heurté une structure métallique d’une longueur de plus de 7 mètres et pesant 470 kg, qui se trouvait au bord de la piscine, et elle est tombée. Cet incident démontre s’il en était besoin les risques que représente cette centrale nucléaire sinistrée. Quels sont les risques ? Une piscine de refroidissement "normale" L'état de celle dont il est question avant cet "incident"... QUESTION: pourquoi ne trouve-t-on aucun article dans la presse françaisee qui relaie cette information capitale?
Danger mondial : les combustibles usés de Fukushima [Mis à jour le vendredi 15 juin 2012] - Selon des géologues japonais, un nouveau séisme de forte magnitude pourrait se produire à Fukushima. Des experts et des diplomates pointent le danger d’une nouvelle catastrophe, dont la gravité surpasserait largement Tchernobyl. Dans le bâtiment du réacteur n°4 de la centrale de Fukushima Daiichi, la piscine de stockage des combustibles usés risque de s’effondrer si un nouveau séisme important se produisait à proximité du site – ce que craignent des géologues. Sa structure a subi d’énormes contraintes mécaniques et thermiques lors des explosions et incendies qui ont eu lieu en mars 2011. Goshi Hosono, ministre en charge de la gestion des accidents nucléaires, observe la piscine du réacteur n°4 le 28 mai 2012. Des géologues craignent un nouveau séisme à Fukushima D’autres failles existent, comme celle découverte en 2010 par la NSC (Nuclear Safety Commission of Japan) près de la centrale de Fukushima. Dix fois plus de césium qu’à Tchernobyl
Fukushima : La piscine 4 menace les terriens [information]Article paru dans Actualutte n°29[/information] Ce n’est pas nouveau, cette menace existe depuis le 15 mars 2011, date à laquelle le bâtiment réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi a subi explosions et incendies mais le problème reste urgent à traiter, car une seule petite complication dans le refroidissement de la piscine 4 pourrait entrainer une succession d’évènements qui affecteraient le monde entier en quelques semaines : 264 tonnes de combustible nucléaire larguées dans l’atmosphère, ça ferait vraiment très mal. Ce ne serait plus les seules régions oubliées de Tchernobyl et Fukushima qui seraient concernées par une contamination radioactive généralisée. Tepco, en qui plus personne n’a confiance depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima, envisage de retirer le combustible de la piscine d’ici à la fin 2013. Une pétition est en ligne pour qu’une équipe internationale prenne en charge les opérations de retrait du combustible.
FUKUSHIMA INFORMATIONS Fukushima - Monsieur et madame Kowata ont deux enfants : Kento a 12 ans et Yuka 10 ans. Ils habitaient à Minamisoma. Le réacteur N°1 explose. Où irez-vous si Fukushima explose ? Tandis que le club des journalistes parisiens nous bombarde de gros titres sur le dernier tweet de Valérie Trierweiler (passionnant !), les mésaventures de Ségolène (navrant !), le départ de Laurence Ferrari (émouvant !) ou encore les déclarations des (ir)responsables Européens sur la crise des dettes publiques, la situation à Fukushima tourne à la catastrophe sans que cela ne mérite une ligne dans nos journaux ni même quelques secondes d’antenne. Et pourtant, si l’objectif des journalistes officiels est de « vendre du papier » ou « faire de l’audience », puisque beaucoup d’entre eux ne s’en cachent même plus, parler de ce qui se passe réellement à Fukushima leur permettrait d’exciter les foules, à juste titre pour une fois. Mais pour l’instant, c’est le silence… de mort. Une question de survie de l’espèce humaine L’explosion d’une centrale nucléaire libère pourtant dans l’atmosphère une grande quantité de radionucléides radioactifs. Cela ne coûte quasiment rien. Le cauchemar des piscines