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Memoire politique - La Quadrature du Net

Le buzz des donnees et de la transparence Favoriser l'accès aux données administratives ou gouvernementales, démarche que le récent président des Etats Unis vient d'initier, n'est pas une nouveauté de l'esprit. Que ces données soient publiées au plus près de leur format brut, c'est à dire dans leur plus simple appareil, non plus. De même, l'appel de Tim Berners-Lee pour l'enrichissement en méta-données des documents publiés sur le Web, pour une meilleure compréhension par les machines ou logiciels, n'est pas une nouvelle donne, c'est la répétition et une insistance sur une évolution qui était déjà désirée dans la profession par certains connaisseurs du Webt avant les années 2000. Il y eut des projets tels que Dublin Core, l'Open Archives Initiative, car les balises de méta-données étaient bien existantes mais peu renseignées. Est-ce que parce que nous allons multiplier ces données, que nous allons obtenir une information plus pertinente ? Le Web 2.0 (terme marketing comme le précise Eric Schmitt) arrive en fin de course.

Transparency international passe au crible deux ans de Sarkozy | Nicolas Sarkozy présente la réforme de l’hôpital à Nancy le 12 mai (Philippe Wojazer/Reuters) Il ne voulait pas, notre président, que l’on juge son action à mi-mandat. Il voulait faire un grand et beau bilan juste avant 2012 et la campagne pour sa réélection. Mais les voies du lobbying international sont impénétrables. Car une ONG, ça ne marche pas du tout comme cela devrait pour un système sarkozyen. Le document intitulé « Transparence et intégrité, deux ans plus tard » qui émane de la branche française de l’organisation devient très ennuyeux pour l’homme de la rupture. Il comprend un tableau général du suivi des engagements du candidat Sarkozy. Des interrogations, voire des inquiétudes... Dans le détail, c’est bien plus inquiétant. Dans les bons points, le rôle « décisif » de la France dans les grandes gesticulations sur les paradis fiscaux, dont on attend toujours qu’elles se traduisent en actes. Les mauvais points, par contre, en disent long sur le système.

Les intégristes de la transparence Beaucoup de voix s’élèvent pour exiger la totale transparence des données gouvernementales. Je me suis souvent positionné dans le camp de ces intégristes de la transparence avant d’aboutir à une position plus nuancée. J’ai déjà insisté sur le fait que la transparence totale pour un individu, une entreprise, ou même une communauté open source, n’était pas la panacée, du moins dans une première phase. La transparence totale, c’est-à-dire immédiate, implique la dissolution des données dans l’espace informationnel. Dans certains cas, il faut laisser les choses mûrir avant de les exposer à la critique générale. Cette obscurité qui favorise les mutations créatrices peut favoriser des mutations pernicieuses. Donc imaginons qu’un cinquième pouvoir s’installe, qu’ils prennent de l’importance, un pouvoir fait d’individus… il ne pourra pas être totalement transparent car chacun des individus ne pourra pas l’être sous peine de se banaliser. Nous devons avoir un droit à la transparence. Notes

La transparence a-t-elle des limites ? | InternetActu.net Dans une très intéressante tribune publiée par The New Republic, l’éminent professeur de droit, Lawrence Lessig, fondateur du Centre pour l’internet et la société à l’école de droit de Stanford, revient sur cette « nouvelle objectivité que constitue la transparence des données », comme la définissait David Weinberger. Une transparence revivifiée par ce mouvement pour la libération des données publiques dont les projets de la Sunlight Foundation , de data.gov ou de Apps for Democracy sont les nouveaux emblèmes. Mais qu’est-ce que la transparence implique ? Est-elle aussi légitime que semblent nous le dire ses partisans ? « Incontestablement, la transparence est devenue une valeur commune à tous les partis. Peut-on être contre la transparence ? « Comment pourrait-on être contre la transparence ? Image : Lawrence Lessig lors d’une de ses multiples intervention publique par Meet The Media Guru. Tyrannie de la transparence ou tyrannie de la vertu ? Comment éviter la démocratie du cynisme ?

Les dangers de l'ivresse ideologique Dans un essai publié vendredi dernier, Lawrence Lessig, prend ses distances avec le mouvement pour la Transparence et le Gouvernement 2.0, tel qu'il semble prendre le chemin, aujourd'hui.« Like the decision to go to war in Iraq, transparency has become an unquestionable bipartisan value. »« Comme la décision de faire la guerre à l'Irak, la Transparence est devenue une valeur bipartite qui ne supporte pas la contestation. »De la part d'un juriste, les termes employés ne sont jamais innocents, et signale de la part de l'administration, du corps politique, ainsi que des associations de soutien à ce mouvement telles que la Sunlight Foundation, un aveuglement dangereux.

Communication comparée : relance.gouv.fr (FR) et recovery Passant tranquillement devant un arrêt de bus, je tombe sur une publicité m'encourageant, en bon citoyen français, à me rendre sur relance.gouv.fr pour en "savoir plus" sur la relance qui est actuellement en œuvre en France. Peut-être avez-vous, vous aussi, vu cette publicité? Perso, je m'attendais à trouver un site avec plein d'infos, plein de moyens de "sentir" la relance, et pourquoi pas m'impliquer près de chez moi? Voici ce que j'ai découvert en tout cas: - Assez excité par l'introduction du ministre chargé de la mise en oeuvre du plan de relance, je cite: "Ce site est le vôtre. - Je tombe donc sur le site web avec un player tv qui renvoie vers relance.tv: je click un peu sceptique, car la télé n'a jamais été un moyen très interactif d'information, mais bon : du coup, j'ai droit à un clip d'intro sur le projet du TGV est (hum, mais on n'avait pas déjà décidé de lancer ce projet à l'époque où la France n'était pas en crise? Pourquoi être aussi critique?

Global Voices en Français » Global Voices lance le réseau “Te Les nouvelles technologies d’information et de communication ont donné aux autorités une capacité sans précédent de surveiller nos communications, notre activité en ligne, et même les micros de nos téléphones portables. Mais Internet donne également aux citoyens de nouveaux outils et des moyens techniques pour mettre les élus face à leurs responsabilités, améliorer la transparence des gouvernements, et de promouvoir un engagement citoyen plus large et plus diversifié. Rising Voices , l’initiative de formation aux nouveaux médias mise en place par Global Voices Online, a lancé un nouveau site interactif et un réseau de chercheurs qui cartographient les projets en ligne visant à promouvoir la transparence, la responsabilité politique, et l’engagement citoyen en Amérique latine, en Afrique sub-saharienne, Asie du Sud-est, Asie du Sud, en Chine, et en Europe Centrale et Orientale. Le besoin L'équipe Les résultats

Vers un data.gov français bien encadré Against Transparency Against Transparency In 2006, the Sunlight Foundation launched a campaign to get members of Congress to post their daily calendars on the Internet. "The Punch-Clock Campaign" collected pledges from ninety-two candidates for Congress, and one of them was elected. I remember when the project was described to me by one of its developers. She assumed that I would be struck by its brilliance. In any case, the momentum was on her side. And not just in politics. How could anyone be against transparency? The naked transparency movement marries the power of network technology to the radical decline in the cost of collecting, storing, and distributing data. Without a doubt, the vast majority of these transparency projects make sense. But that is not the whole transparency story. With respect to data about campaign contributions, the history of transparency is long. The hope of the naked transparency movement is to change this. This is a crude but powerful beginning. But then, so what?

“Avec Internet, Mitterrand n’aurait pas tenu six mois…” | Le Blo Un intéressant article des Échos (signé Cécile Cornudet) résume les difficultés auxquelles se trouvent confronté Nicolas Sarkozy, notamment à cause de la multiplication des scandales, petits et gros. Où il apparaît qu’internet énerve beaucoup l’entourage du Président… Bien sûr, tout n’est pas comparable. Rien à voir entre les appartements de Christian Estrosi ou de Fadela Amara, le permis de construire d’Alain Joyandet, les cigares de Christian Blanc, la mission de Christine Boutin ou la mise en cause d’Eric Woerth et de son épouse, dans l’affaire Bettencourt. Mais cette multiplication d’affaires, de polémiques, de scandales, plus ou moins graves, créent un “climat”. Et, au sommet de l’État, on cherche comment sortir de cette “seringue”. L’Elysée, qui le sait, voudrait donc riposter, apprend-on, légèrement amusé, sur le registre de la défense de la “République irréprochable”. C’est pas gagné… En tout cas, les Échos annoncent que “les dépenses vont être chassées et les dérives sanctionnées”.

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