L'addiction aux jeux vidéo : mythe ou réalité ? Peut-on vraiment être dépendant aux jeux vidéo ? C'est la question que nous avons posée au Docteur Bruno Rocher, psychiatre spécialisé dans ce domaine. Pour ce médecin du centre de référence en la matière, la réponse est clairement oui. Et il affirme que renforcer la pédagogie pour les parents est primordial. Peut-on, médicalement parlant, devenir dépendant aux jeux vidéo ? Pour faire le point sur ce dossier aussi passionné que passionnant, nous avons interrogé le psychiatre Bruno Rocher, expert en addictologie et spécialiste de l’addiction aux jeux vidéo ou aux jeux d’argent, qui officie au sein du très réputé Centre de Référence sur le Jeu Excessif, au CHU de Nantes. Pour le docteur Rocher, l’addiction aux jeux vidéo est une réalité. L’addiction et les pratiques excessives ne doivent pas être opposées, nous explique Bruno Rocher. Quels critères pour décrire la dépendance ? Les critères pour qualifier un joueur d’addict ne sont pas définitivement arrêtés. Qui sont les joueurs addicts ?
Sciences : L'addiction aux jeux vidéo reste complexe et marginale AUDIO - Les spécialistes préfèrent parler de «jeu excessif» ou d' «usage abusif» plutôt que de dépendance. Seuls les jeux en ligne recréant de véritables univers parallèles peuvent mener à des comportements pathologiques, en particulier chez les jeunes. Peut-on devenir accro aux jeux vidéo? Le comportement de personnes qui passent parfois plus de dix heures par jour devant leur écran à triturer manette ou clavier pourrait le laisser croire. Mark Griffiths, professeur de psychologie à l'université de Nottingham et grand spécialiste mondial du sujet, est un des premiers à avoir tenté de définir en 2007 six critères objectifs afin de caractériser cette addiction particulière: prépondérance de l'activité, modification de l'humeur, repli sur soi, génération de conflits, phénomène de rechute, augmentation irrésistible du temps consacré au jeu. En dépit de l'absence de données épidémiologiques, un profil du joueur abusif se dégage des observations cliniques.
L’addiction aux jeux vidéo est un symptôme du malaise de la civilisation – mais pas celui que vous pensez A fur et à mesure que les jeux vidéo sont sortis de leur ghetto culturel, ils ont été l’objet d’inquiétudes de plus en plus vives. Plus les héros des jeux vidéo s’exposaient dans les pages de magazine et sur les écrans de publicité, plus les soupçons se sont accumulés : les jeux vidéo isolent, les jeux vidéo rendent violents, les jeux vidéo sont des paradis artificiels. D’objet de plaisir, les jeux vidéo sont ainsi devenu des substances toxiques. Ce mouvement a été rendu possible par le fait que la notion de dépendance s’est elle même déplacée au cours de ces dernières décennies. Le concept d’addiction est venu remplacer les usages de substances toxiques et des formes de manies ont été rebaptisées “addictions sans drogues” Pourtant, l’addiction comporte toujours une part de risque et de transgression qui absente des jeux vidéo. La mauvaise réputation faite aux jeux vidéo est symptomatique d’autre chose. Les jeux vidéo doivent faire avec un contexte différent. WordPress: J'aime chargement…
Neurosciences : les sociétés de jeux vidéos exploitent le « cycle de compulsion » du cerveau Les entreprises technologiques ont maintenant la possibilité d’exploiter nos addictions pour faire du profit. Il devient très tentant d’utiliser les connaissances en matière de neurosciences et de neuromarketing pour attirer de plus en plus d’utilisateurs. Bien sûr, les entreprises peuvent aussi décider de bannir ce genre de stratégies commerciales pour des raisons éthiques. Un nouveau leitmotiv fait donc son apparition : « créer une obsession, puis l’exploiter ». Le principe : le joueur commence à jouer, et il parvient à atteindre des buts, à réussir des quêtes… Il est alors récompensé pour ses succès, ce qui provoque chez lui une réaction neurologique agréable, et crée un désir toujours plus fort de jouer encore, pour réussir à nouveau, et être davantage récompensé…et ainsi de suite. C’est ce processus qui fait qu’une expérience est perçue comme agréable.
Place et rôle des usages des jeux vidéo et d'internet dans la souffrance psychologique Sur la notion d’addiction La notion de toxicomanie, désignée en anglais par l’expression addiction to drug fut progressivement remplacée dans le discours médico-psychiatrique par la notion d’addiction. Le terme, qui désigna tout d’abord les conduites de dépendances à des substances psychoactives (alcool, drogue…), fut étendu à partir des années 1990 aux conduites de dépendances à un comportement, telle que la boulimie, la cleptomanie ou plus récemment l’addiction à internet. Selon M. L’adjectif « addictif » fait écho à deux situations : à la difficulté de mettre fin à une sensation particulière,à la tendance de persister dans une conduite. Peu à peu, la notion d’addiction tend à se diversifier. Le psychologue phénoménologiste E. Certains auteurs justifient le concept d’addiction comportementale en arguant du fait que ce sont des réalités cliniques. Addiction à internet L’abus est tout d’abord déterminé en lien avec le temps que durent les connexions à internet. Addiction aux jeux vidéo
Avant-propos : Les addictions sans drogues Le concept d’addiction s’est maintenant largement imposé auprès des soignants et du public. Il est utilisé dans le champ des toxicomanies depuis longtemps dans les pays anglosaxons, par exemple par Lichtenstein en 1914 [12, 14], par Stanley en 1919 [12, 21], par Glover en 1932 [6] et par McDougall [15, 16] qui a été l’une des premières à l’introduire en France dans les années 1950. Comme l’a souligné Goodman, les addictions sont caractérisées par la perte répétée du contrôle de la consommation ou des comportements addictifs ainsi que par leur retentissement sur la santé physique et/ou psychologique et sur la vie familiale sociale des sujets [8]. Déjà évoquées par Fénichel en 1945, les addictions sans drogues ont connu ces dernières années un regain d’intérêt, notamment avec le développement de l’offre d’objets de consommation, des jeux, des casinos, et d’Internet. Aboujaoude E, Koran LM, Gamel N, Large MD, Serpe RT. Résumé Français English Plan de l'article
Je suis accro à Internet, Accros Internet. Les dangers d'Internet [ risque Internet ] Internet est présent partout aujourd’hui, mais son utilisation massive présente des risques pour la santé. Il existe plusieurs profils d’Internautes qui s’estiment très accros à Internet et ceci en fonction de leur activité principale sur le web : jeux (poker, jeux concours, etc.), jeu en réseau (Wow, Counter-Strike, etc.), chat, forum, messagerie instantanée, blog du type Skyblog, réseau social du type MySpace, Facebook, échange de vidéo du type YouTube et Dailymotion etc. Le fait de passer tout son temps libre derrière un écran à développer des relations virtuelles risque fort de porter préjudice aux rapports entretenus avec les autres dans la vraie vie car l’on consacre moins de temps à ces dernières. Des études montrent que les internautes accros passent beaucoup plus de temps seul que les non-internautes, à contexte social ou démographique équivalent. Globalement les accros du web passent moins de temps à travailler, réfléchir ou effectuer des travaux domestiques. Des maux de tête.
Peur de toujours rater quelque chose? Vous êtes peut-être atteint de Fomo Scène vécue dans un de ces restaurants parisiens ultracotés dont le carnet de réservations est plein des semaines à l'avance. Le plat arrive. Illico, votre codîneur dégaine l'iPhone qui était déjà à portée de fourchette pour immortaliser le dîner tant attendu, organise la scénographie de la table, prend sa photo et, bam!, la poste presto sur Instagram. En profite pour "checker" au passage les "like" de son post précédent. Pendant ce temps, l'assiette refroidit tranquillement. Fomo: entre trouble compulsif et conséquence d'une addiction à Internet Cas typique de Fomo, cette hantise de louper ce qui pourrait se jouer là où l'on n'est pas -et son corollaire: l'obligation compulsive d'être le documentariste de sa propre existence, pour convaincre la communauté (et se rassurer soi-même) qu'on vit des choses formidables. Du surbooking à l'impolitesse, une frontière ténue? "Plus on se soucie de ce qui se passe ailleurs, plus on culpabilise de ne pas 'en' être" Ridicule, voire hypocrite?
Grave épidémie de fomo La maladie commence par un brutal accès de jalousie. Puis une boule dans la gorge. Elle descend dans l’estomac, noue vos entrailles. Vous vous sentez diminué, triste, inutile. Enfin, vous plongez dans l’abattement, irrité contre tout le monde et en particulier contre vous-même. C’est la nouvelle épidémie de « fomo ». On en parle sur Internet, avec une fiche Wikipédia consacré au « fomo » et des études de Harvard [1]. Peur de manquer quelque chose Fomo vient de l’anglais « fear of missing out ». Pas manquer de quelque chose. Le fomo est provoqué par la vie « complètement fabuleuse » des autres qui s’étale sur Facebook, Twitter, Instagram, les blogs et Internet, et qui contraste brutalement avec les frustrations, les souffrances, les échecs de votre propre vie. Exemple : Vous cuisinez tranquillement des pâtes chez vous. Votre smartphone vibre. Vos pâtes et votre comté sont toujours là. La maladie de la comparaison avec les autres Comment Facebook a transformé notre civilisation Arthur C.
Technology Addiction: Warning Signs of A Cell Phone Addict Do you constantly check your cell phone for e-mail alerts, news updates, and the weather? If so, you could be one of the 66 percent of people who suffer from "no mobile phone phobia" — nomophobia — the fear of being without a cell or mobile phone, says SecurEnvoy, a UK-based Internet security and mobile technology firm who conducted the survey. Living in a revolutionizing digital age where everything is fast, instant and, most importantly, on-the-go, people are disengaged from having one-on-one face interactions. "Cellphones are addictive in the same way slot machines are," said Dr. Predictors of Technological Addiction Researchers have indicated that 77 percent of people aged 14 to 24 are nomophobic, compared to 68 percent of those aged 25 to 34. Cell Phone Addiction or Obsessive Compulsive Disorder Cell phone usage while driving has accounted for 23 percent of car crashes in the U.S., reports Morningside Recovery. - I answer calls/emails/text messages while driving. Dr.