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Effet Dunning-Kruger — Wikipédia

Effet Dunning-Kruger — Wikipédia
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Personnage d'une carte postale de 1910 qui a inspiré (entre autres sources) celui d'Alfred E. Neuman, la mascotte du magazine Mad. L’effet Dunning-Kruger est un biais cognitif selon lequel les moins compétents dans un domaine surestiment leur compétence alors que les plus compétents auraient tendance à sous-estimer leur niveau de compétence. Ce phénomène a été démontré au travers d'une série d'expériences dirigées par David Dunning et Justin Kruger. Leurs résultats furent publiés en décembre 1999[1] dans la revue Journal of Personality and Social Psychology. Dunning et Kruger ont noté que plusieurs études antérieures tendaient à suggérer que dans des compétences aussi diverses que la compréhension de texte, la conduite d'un véhicule, les échecs ou le tennis, « l'ignorance engendre plus fréquemment la confiance en soi que ne le fait la connaissance » (pour reprendre l'expression de Charles Darwin). Comme le notèrent Dunning et Kruger,

Cum hoc ergo propter hoc - Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Principe[modifier | modifier le code] L'argument fallacieux peut être résumé ainsi : L'événement A est corrélé à l'événement B.Donc A cause B. Le sophisme consiste à conclure sur la causalité seulement après avoir constaté la corrélation alors qu'il y a au moins quatre autres possibilités. B peut être la cause de Aun troisième facteur inconnu peut être la cause de A et de Bune simple coïncidence (par exemple : il n'y a pas d'autre relation entre A et B à part qu'ils se sont produits au même moment)B peut être la cause de A et en même temps A être la cause de B, le système se renforce lui-même, ce qui contredit que seul A cause B (la conclusion du sophisme est dans ce cas incomplète). Il n'est pas possible de conclure qu'il existe une relation de cause à effet entre deux événements seulement sur le fait que l'un soit corrélé à l'autre. Exemples[modifier | modifier le code] Corrélation entre température moyenne et nombre de pirates.

Hypothèse de Sapir-Whorf - Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Sapir. En linguistique et en anthropologie, l’hypothèse de Sapir-Whorf (HSW) soutient que les représentations mentales dépendent des catégories linguistiques, autrement dit que la façon dont on perçoit le monde dépend du langage. Une thèse du relativisme linguistique[modifier | modifier le code] Avant Sapir et Whorf[modifier | modifier le code] La question de savoir dans quelle mesure le langage joue un rôle important dans notre représentation du monde est une problématique centrale de la philosophie du langage et de ce qu'on a nommé plus récemment la philosophie de l'esprit. Dans cette lignée, Wilhelm von Humboldt, par ailleurs considéré comme un précurseur de la linguistique moderne, peut aussi prétendre à une paternité sur l'hypothèse de Sapir-Whorf. Depuis quelques années, le travail de Humboldt a fait l'objet de plusieurs études en français (voir Trabant et Meschonnic). — Détrie, Siblot, Vérine, [4]

Allégorie de la caverne - Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'allégorie de la caverne est une allégorie exposée par Platon dans le Livre VII de La République. Elle met en scène des hommes enchaînés et immobilisés dans une demeure souterraine qui tournent le dos à l'entrée et ne voient que leurs ombres et celles projetées d'objets au loin derrière eux. Elle expose en termes imagés les conditions d'accession de l'homme à la connaissance de la réalité, ainsi que la non moins difficile transmission de cette connaissance. L'allégorie de la caverne[modifier | modifier le code] Dans une demeure souterraine, en forme de caverne, des hommes sont enchaînés. Que l'un d'entre eux soit libéré de ses chaînes et accompagné de force vers la sortie, il sera d'abord cruellement ébloui par une lumière qu'il n'a pas l'habitude de supporter. Un premier décryptage[modifier | modifier le code] La caverne symbolise le monde sensible où les hommes vivent et pensent accéder à la vérité par leurs sens. Allégorie ou mythe ?

Noétique - Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ne doit pas être confondu avec Néotique. La noétique (terme dérivé de noèse) est une branche de la philosophie métaphysique concernant l'intellect et la pensée. Histoire de la noétique[modifier | modifier le code] Le Noûs d’Anaxagore[modifier | modifier le code] Anaxagore soutenait que le noûs (esprit, intellect) était la cause de l'univers. L’intellect selon Aristote[modifier | modifier le code] Dans la tradition occidentale et dans la philosophie arabe, une bonne partie de la noétique s'est développée grâce à l'étude de certaines œuvres d'Aristote comme : Développements des aristotéliciens[modifier | modifier le code] Développements des néoplatoniciens[modifier | modifier le code] Le néoplatonisme apporte à la noétique des solutions issues des réflexions sur l'Un et le Multiple principalement. Plotin: Les EnnéadesPlotin développe une théorie du processus d'émanation à partir de l'Un et de l'Intellect (Noûs).

+++ Fin de l'histoire - Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La fin de l'Histoire est un concept, ou une idée, qui apparaît d'abord dans La Phénoménologie de l'esprit de Hegel[réf. nécessaire]. Elle a par la suite été réinterprétée, au XXe siècle, d'abord par Alexandre Kojève[1], par Raymond Abellio dès Assomption de l'Europe en 1952 et remise au goût du jour après la chute du mur de Berlin par Francis Fukuyama, comme terme final de l'histoire. Si cette interprétation a été fortement contestée à la suite des événements des années 1990, entre autres par Jacques Derrida dans Spectres de Marx, des interprétations contemporaines de Hegel distinguent clairement l'utilisation, par ce dernier, de ce terme, de l'usage qu'en ont fait Kojève et Fukuyama. Origines[modifier | modifier le code] La fin de l'Histoire n'a pas de récit par définition. Alexandre Kojève[modifier | modifier le code] Eric Weil[modifier | modifier le code] Une autre conception hégélienne de la fin de l'histoire est développée par Eric Weil.

Primum non nocere - Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Primum non nocere est une locution latine qui signifie : « d'abord, ne pas nuire ». C'est un des principaux préceptes appris aux étudiants en médecine. Parfois on rapporte l'expression primum nil nocere[1]. Son origine est incertaine. Le principe de non malfaisance dérive de cette sentence. Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ (de) Rudolph von Leuthold (dir.), Deutsche militärärztliche Zeitschrift : Vierteljährliche Mittellungen aus dem Gebiet des Militär-Sanitäts- und Versorgungswesens, Berlin, Ernst Siegfried Mittler und Sohn,‎ 1879 (lire en ligne [archive]), p. 171Cet ouvrage est un regroupement de 49 cahiers publiés mensuellement, puis semi-mensuellement de 1872 à 1920. Bibliographie[modifier | modifier le code] (en) C.

/////////// Expérience de Asch — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expérience de Asch, publiée en 1951, est une expérience du psychologue Solomon Asch qui démontre le pouvoir du conformisme sur les décisions d'un individu au sein d'un groupe[1]. Description de l'expérience[modifier | modifier le code] Exemple : la ligne de gauche est la ligne de référence ; les trois lignes de droite sont les lignes de comparaison. Solomon Asch invita un groupe d'étudiants (entre 7 et 9) de 17 à 25 ans à participer à un prétendu test de vision auquel avaient auparavant été soumis des sujets témoins qui n'eurent aucun mal à donner toujours la bonne réponse. Tous les participants étaient complices de l'expérimentateur, sauf un. Les complices et le sujet furent assis dans une pièce et on leur demanda de juger la longueur de plusieurs lignes tracées sur une série d'affiches. Après l'annonce des résultats, le sujet attribuait généralement sa piètre performance à sa propre « mauvaise vue ». Variantes[modifier | modifier le code]

Principe de Pareto - Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Pareto. Le principe de Pareto, aussi appelé loi de Pareto, principe des 80-20 ou encore loi des 80-20, est un phénomène empirique constaté dans certains domaines : environ 80 % des effets sont le produit de 20 % des causes. Naissance du principe[modifier | modifier le code] Applications du principe[modifier | modifier le code] Joseph Juran confesse en 1960 avoir attribué ce principe de répartition au mauvais auteur, car en fait nombreux sont ceux qui l'ont énoncé avant. Juran fut également à l'origine de la méthode ABC (une variante du principe Pareto) : « J’ai un peu exagéré en avançant que le principe de Pareto permet seulement de séparer les choses en deux parts. En 1963, le Département américain du commerce présenta le principe de Pareto dans un article intitulé : « Comment les entreprises manufacturières réduisent-elles leurs coûts de distribution ? Notes et références[modifier | modifier le code]

///////// Expérience de Stanford — Wikipédia L’expérience de Stanford (parfois surnommée effet Lucifer) est une étude de psychologie sociale menée par Philip Zimbardo en 1971 sur les effets de la situation carcérale, ayant eu un très grand écho social et médiatique. Elle fut réalisée avec des étudiants qui jouaient des rôles de gardiens et de prisonniers. Elle visait à étudier le comportement de personnes ordinaires dans un tel contexte et eut pour effet de montrer que c'était la situation plutôt que la personnalité autoritaire des participants qui était à l'origine de comportements parfois à l'opposé des valeurs professées par les participants avant le début de l'étude. Les 18 sujets avaient été sélectionnés pour leur stabilité et leur maturité, et leurs rôles respectifs de gardiens ou de prisonniers leur avaient été assignés de manière ostensiblement aléatoire. Les problèmes éthiques soulevés par cette expérience la rapprochent de l'expérience de Milgram, menée en 1963 à l'Université Yale par Stanley Milgram.

Embodiment - Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'embodiment est un concept issu de la psychologie cognitive[1]. Il fait référence aux pensées, aux sentiments et aux comportements basés sur nos expériences sensorielles et sur nos positions corporelles[2]. Le premier mode, « bottom-up », explique la manière dont les informations provenant du corps influencent notre cognition ;le second, nommé « top-down », correspond à la manière dont notre cognition va influencer nos mouvements corporels. Définition générale[modifier | modifier le code] De manière générale, le phénomène d’embodiment correspond à la manière dont une personne évalue un objet en fonction de la position de son corps et/ou de ses mouvements[3] mais également comment nos expériences sensori-motrices influencent notre manière de penser. Psychologie sociale[modifier | modifier le code] L’approche embodiment est issue de la psychologie sociale. Deux modes de fonctionnement[modifier | modifier le code]

extrait:
"- la personne incompétente tend à surestimer son niveau de compétence,
- la personne incompétente ne parvient pas à reconnaître la compétence dans ceux qui la possèdent véritablement,
- la personne incompétente ne parvient pas à se rendre compte de son degré d'incompétence," by magickara Apr 16

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