« Soleil vert » ou les débuts de la conscience écologique sur grand écran Quand Soleil vert de Richard Fleischer, arrive sur les écrans en avril 1973, le spectateur américain a depuis longtemps appris à vivre avec la fin du monde. Dix ans plus tôt, en pleine guerre froide, il redoutait un désastre nucléaire. Puis de nouvelles menaces, étrangères à la géopolitique, étaient apparues : singes belliqueux asservissant la race humaine dans La Planète des singes (1968), de Franklin Schaffner, virus mortel dans Le Mystère Andromède (1971), de Robert Wise, insectes à l’intelligence supérieure dans Phase IV (1975), de Saul Bass… Une catastrophe due à l’homme Il aura donc fallu attendre le début des années 1970 pour qu’un film n’évoque pas une menace exogène, mais une catastrophe climatique et environnementale, dont l’homme est le seul responsable. Le film de Richard Fleischer se déroule en 2022 à New York, devenue une mégalopole de 44 millions d’habitants. Comme l’explique, au début du film, Sol Roth, un bibliothécaire incarné par Edward G. Samuel Blumenfeld
L'Armée des douze singes L'Armée des douze singes (12 Monkeys), ou 12 Singes au Québec, est un film de science-fiction américain réalisé par Terry Gilliam et sorti en 1995, librement adapté du court métrage La Jetée, de Chris Marker (1962). Universal Studios a acquis les droits pour faire de La Jetée un long métrage et Janet et David Peoples ont été engagés pour écrire le scénario. Le film a été tourné principalement à Philadelphie et Baltimore de février à mai 1995 avec un budget de 29 000 000 $. Il a été très bien accueilli par la critique et a connu un important succès commercial. Il a reçu plusieurs récompenses, dont le Saturn Award du meilleur film de science-fiction, et Brad Pitt a été récompensé par le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle et a été nommé à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour son interprétation. Synopsis[modifier | modifier le code] En 2035, la surface de la Terre est devenue invivable pour l'humanité. Fiche technique[modifier | modifier le code]
Contact : Le drame SF de Robert Zemeckis En 20 ans, on perd facilement contact. Pourtant, deux décennies après la sortie de Contact , les fans se souviennent avec émotion de ce film SF entre ciel et terre. Il est réalisé par un Robert Zemeckis consacré sur la scène populaire par Retour vers le futur (1985) et académique par l’oscarisé® Forrest Gump (1994). Avec Contact , le cinéaste va – littéralement – plus loin en dépassant la stratosphère pour s’intéresser à la vie extraterrestre. 20 ans, c’est aussi le temps des films de patrimoine. Jodie Foster et Matthew McConaughey Contact (1997) fait partie de la vague spatiale très en vogue à la fin du XXe siècle, quand l’incertitude d’un nouveau millénaire conduisait à regarder davantage vers les étoiles. « Il y a des années j'ai joué dans Contact, et aujourd'hui finalement, j'ai pu être celui qui allait dans l'espace » (Matthew McConaughey) En effet, l’histoire de Contact a beau être dédiée à l’espace, le duo qui partage l’affiche reste les pieds sur Terre. D’après le roman éponyme