Le revenu de base fait peur à la gauche Temps de lecture: 10 min Un revenu décent versé sans conditions, de la naissance à la mort, à tous les citoyens? Telle est l’idée défendue par le collectif Basic income earth network (BIEN), réuni à Munich les 14-15-16 septembre pour discuter des applications possibles de cette mesure. Ils l’appellent revenu de base, allocation universelle ou encore revenu inconditionnel d’existence et, selon eux, cette proposition permettrait d’éradiquer la misère, de lutter contre les inégalités, de favoriser l’émancipation de l’individu et de développer une sphère d’activité non-marchande. «Je suis parti d’une critique de la valeur travail, et de la vision de l’utilité sociale que l’on peut avoir dans une société où tout passe par l’emploi: la reconnaissance sociale, l’estime de soi, le lien social... Il défend l’idée d’un revenu au moins équivalent au seuil de pauvreté versé à vie sans conditions de ressources. C’est une mesure libérale Le postulat de départ est erroné Emmanuel Daniel Emmanuel Daniel
La zone euro sans la Grèce : le scénario noir en 5 chiffres Que coûterait la sortie de la Grèce de la zone euro ? La question est dans toutes les têtes. Le 17 juin prochain, les nouvelles élections devraient confirmer, selon les sondages, la montée dans la péninsule des partis opposés aux coupes budgétaires imposées par Bruxelles, aux hausses d'impôts et aux privatisations, et favorables à une renégociation du plan de sauvetage de la troïka (BCE, FMI et UE). Bref, une nouvelle crise politique ouvrant une nouvelle voie à la sortie de la Grèce de la zone euro. Avec l'introduction d'une nouvelle drachme, le pays connaîtrait le chaos économique : fuite de capitaux, fin des investissements, effondrement du système bancaire. Poussant la Grèce vers un défaut de paiement total, dont la zone euro, fortement exposée, assumerait le coût. 370 milliards d'euros, une addition salée pour la zone euro C'est le coût potentiel pour l'Europe d'un défaut total de la Grèce. 65 milliards d'euros : le coût pour la France 25 milliards... pour le seul Crédit Agricole
SCANDALE DES ÉCOUTES • Julian Assange : “La vraie guerre, c'est la guerre de l'information” La plupart des premiers “cypherpunks” [groupes de personnes intéressées par la cryptographie, l'ensemble des techniques de codage et de décodage de messages] étaient des militants libertariens de Californie. Je n'étais pas issu de la même tradition, mais nous étions tous unis par notre volonté de protéger les libertés individuelles contre la tyrannie de l'Etat. La cryptographie était notre arme secrète. Les gens ont oublié à quel point cet outil était subversif. La réaction des autorités et leurs diverses mesures contre ce “trafic d'armes” n'ont pas réussi à enrayer le mouvement. Surveillance de masse Le travail de WikiLeaks permet d'accéder à un niveau élevé de compréhension des relations entre l'ordre mondial et la logique des empires. Le combat pour l'autodétermination des pays latino-américains concerne bien plus que les seuls habitants de cette région, car il montre au reste du monde que la bataille n'est pas perdue. Il suffit de regarder la situation du point de vue géographique.
En Grèce, le chant de la crise, par Alexandra Delcamp Athènes, février 2012. − Vous n’avez pas ça, vous autres, en Europe... » Les musiciens du Kapnikarea, petit café d’Athènes, viennent juste d’interpréter un rébétiko du célèbre Markos Vamvakaris, en réponse à une énième conversation sur la crise. − “Ça” quoi ? − Des gens qui chantent et dansent leur peine et leur misère, vous n’avez pas ça, vous. Les musiciens ont repris. − Mais tu n’es pas européen, toi ? − Tu entends ça, Kosta ? La blonde s’est rassise. Une vieille femme s’est engouffrée entre les tables du minuscule café, un panier à la main. « Voilà ce que j’entends par “ça”. » Takis s’est retourné vers la vieille. Non, nous n’avons pas ça en « Europe ». Le soir est tombé. Dans le quartier de Psiri, les baffles des bars sont saturées de succès commerciaux : Shakira, Lady Gaga, et même « Je veux » de la chanteuse française Zaz. « Non, nous ne sommes pas européens.Nous avons trop d’identité pour cela » Je m’engouffre dans un taxi. − Je voulais dire : dans quel quartier tu étais ?
Il était une fois les patrons : 1840 1976 la montée de l'Etat, vidéo Il était une fois les patrons : 1840 1976 la montée de l'Etat, vidéo Economie et société Vie économique - Archives vidéos Economie et société Vie économique Grèce : l'euro ou le chaos ? Augustin Landier, professeur à l'école d'économie de Toulouse, décrypte les enjeux autour d'une sortie de la Grèce de la zone euro. Une solution qui ne serait pas forcément dénuée de sens pour la jeunesse grecque. Le Point.fr : Pensez-vous que la Grèce a intérêt à sortir de la zone euro ? Augustin Landier : Tout dépend de quel point de vue on se place. Au contraire, du point de vue d'un retraité grec qui toucherait une pension en euro, la sortie de la Grèce de la zone euro est un très gros danger. Une sortie de la zone euro impliquerait donc des transferts des rentiers vers les actifs ? Oui. L'abandon de l'euro par la Grèce signifie aussi qu'elle sera privée de financement extérieur... Oui, l'accès au marché de la dette souveraine serait fermé pour un certain nombre d'années. En d'autres termes, une sortie de la zone euro ne dispense pas les Grecs de faire les réformes douloureuses qui sont actuellement demandées par l'UE et le FMI ? Quel est ce danger principal alors ?
Parole du fond d'une yourte Parole d' « illuminée toute nue du fond de sa yourte. »***(VC)* La prédation de terres s'est aggravée depuis la crise alimentaire en Afrique. Mais ce ne ne sont pas les Africains qui se ruent pour achèter leurs terres et pratiquer une agriculture de subsistance, que non! On leur pique sous le nez soi disant consentant les derniers carrés agricoles de leur continent. L'achat et la confiscation de terres en Afrique par les investisseurs des pays riches, pour spéculer sur la raréfaction des ressources alimentaires, atteint le niveau quantitatif des terres arables françaises! La justification basique des riches, à laquelle le colonialisme nous a aveuglement formaté, est de déclarer que les pauvres sont ravis d'attirer des capitaux, ravis d'obtenir de la monnaie de singe contre leurs derniers arpents, ravis de s'intégrer à notre économie de marché et de participer solidairement au remboursement d'une dette chronique incommensurable. . surmené « insondable bêtise ».
Voix off Khaos le film, poursuit sa route en France et sans doute bientôt ailleurs. Pour une fois, les chiffres de la crise grecque, s'habillent en êtres humains. C'est cette “nouveauté” qui interpelle finalement les médias, ce regard qui change. À cette occasion, et dans la mesure du possible, je prends part aux débats qui sont organisés après la projection dans une salle parisienne. Vous pouvez trouver la suite de cet article ainsi que l’essentiel de la partie du blog allant d’octobre 2011 à janvier 2013 dans mon livre:
Pourquoi Merkel n'a pas lâché (dans l'immédiat) la Grèce? Angela Merkel a finalement choisi de sauver le Grèce, alors que de nombreuses voix suggéraient d’abandonner le maillon faible de la zone euro. Explications d’une décision cruciale au faîte de la crise européenne. Mercredi soir, Angela Merkel, Nicolas Sarkozy et George Papandreou, se sont entretenus lors d’une vidéo-conférence au sommet. Merkel veut aller au bout Angela Merkel - car c’est bien elle qui décide à présent - avait deux options. La première était de sortir la Grèce de la zone euro. Pas de générosité aveugle Reste à savoir si Angela Merkel, qui n’est pas Mère Thérésa, pourra tenir cette ligne de conduite encore longtemps. La faillite de la Grèce n’est plus un tabou" Mais dans l'immédiat, elle n'avait pas d'autre alternative. Si l’euro tombe, l’Allemagne tombe aussi Pour avoir assisté impuissante à la faillite de la banque américaine Lehman Brothers, la Chancelière sait mieux que personne que l’Allemagne plongera avec le reste de l’Europe en cas de panique générale. Diktat européen
Des cerveaux disponibles. C’est le pari de l’institut Impact Mémoire, qui, en association avec le SNPTV, s’ingénie à tirer parti des enseignements fournis par les « techniques d’imagerie cérébrale fonctionnelle ». Fort d’études scientifiques réalisées sur « les activations cérébrales générées par les différents types de perception », il a par exemple convoqué 120 personnes sous le prétexte de tester leur vivacité visuelle. Pendant que les cobayes s’employaient à cocher des petits carrés verts défilant sur leur écran d’ordinateur, des publicités étaient diffusées de façon ininterrompue sur un poste de télévision placé en évidence. La même expérience était menée parallèlement, le téléviseur étant remplacé par des spots radio ou par des affiches. C’est donc ce « contexte émotionnel » propice à la publicité que TF1 cherche à élaborer à travers ses programmes. [...] Pour favoriser la réception du message et affiner sa pertinence, il importe de travailler sur la création publicitaire.
L'avenir incertain de la Grèce, le risque d'un nouveau régime autoritaire au cœur de l'Europe Plusieurs hypothèses se présentent pour l'avenir de la Grèce, dans l'immédiat et à plus long terme. L'hypothèse très probable, à court terme, est celle d'une asphyxie du pays par la dette. En continuité avec cette hypothèse, la perspective de long terme, malheureusement vraisemblable, est celle du bradage des ressources humaines et naturelles du pays. L'option alternative à cette double hypothèse, et qui doit absolument être explorée, est celle de la mise en œuvre d'un projet national de développement. La montée très visible des mouvements nationalistes et xénophobes pourrait, en effet, pervertir la volonté des Grecs, de plus en plus nombreux, qui souhaitent retrouver une fierté bafouée par la mise sous tutelle du pays par les institutions internationales et européennes. 1. L'hypothèse très probable à court terme est celle d'une accentuation des politiques d'austérité telles que celles qui sont mises en œuvre depuis 2010. 2. 3. 4.
La « trajectoire argentine » de la Grèce - Blogs Market-Makers A dix ans d’intervalle, la même tragédie semble se dérouler sous nos yeux. En décembre 2001, l’incapacité du gouvernement argentin à rembourser sa dette déclenchait le défaut souverain le plus sévère depuis l’après-guerre. Aujourd’hui, l’Union européenne, le FMI et les créanciers privés discutent des modalités de restructuration de la dette grecque. Analysons comment les deux pays en sont arrivés à une telle impasse et tirons-en des conclusions pour l’économie grecque. Il est en fait possible d’établir au moins quatre parallèles entre l’Argentine de 1991-2001 et la Grèce de 2001-2011. 1/ L’insoutenabilité du taux de change En 1991, l’Argentine décide de « dollariser » son économie en ancrant sa monnaie, le peso, au dollar américain (« currency peg »). La Grèce, elle, entre dans la zone euro en 2001. L’histoire grecque est, elle, en train de s’écrire. Il faut éviter que la Grèce ne continue de suivre la même voie que l’Argentine.