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CATASTROIKA Version Française sous titrée

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La zone euro sans la Grèce : le scénario noir en 5 chiffres Que coûterait la sortie de la Grèce de la zone euro ? La question est dans toutes les têtes. Le 17 juin prochain, les nouvelles élections devraient confirmer, selon les sondages, la montée dans la péninsule des partis opposés aux coupes budgétaires imposées par Bruxelles, aux hausses d'impôts et aux privatisations, et favorables à une renégociation du plan de sauvetage de la troïka (BCE, FMI et UE). Bref, une nouvelle crise politique ouvrant une nouvelle voie à la sortie de la Grèce de la zone euro. Avec l'introduction d'une nouvelle drachme, le pays connaîtrait le chaos économique : fuite de capitaux, fin des investissements, effondrement du système bancaire. Poussant la Grèce vers un défaut de paiement total, dont la zone euro, fortement exposée, assumerait le coût. 370 milliards d'euros, une addition salée pour la zone euro C'est le coût potentiel pour l'Europe d'un défaut total de la Grèce. 65 milliards d'euros : le coût pour la France 25 milliards... pour le seul Crédit Agricole

Paresseux, profiteurs, anti-européens : des Grecs répondent aux idées reçues diffusées à l'occasion du référendum - Basta ! Il est tentant de répondre à la situation grecque par des phrases toutes faites. Le pays s’est endetté pendant des années ? Qu’il rembourse après s’être bien « goinfré ». Les mesures d’austérité imposées sans nuance depuis 2010 ont aggravé les conditions de vie de millions de familles ? En mars dernier, Attac a dressé une liste de clichés sur la Grèce, en y apportant des réponses économiques argumentées. Le budget de la santé en diminution de 40% On leur a dit que l’Europe était là pour les aider, et que l’austérité ne tuait pas. Vicky, médecin spécialisée dans les biopsies, a fait les frais de ces coupes budgétaires : l’hôpital où elle travaillait n’a pas renouvelé son contrat. L’Europe, une « union politique solidaire » ? Pavlina, 59 ans, logisticienne en milieu hospitalier, participe aussi à la manifestation. « J’ai le sens de l’effort et je suis convaincue qu’en se serrant la ceinture, on peut arriver à quelque chose. Cliché « raciste et colonialiste » Camille Polloni, à Athènes

Grèce : l'euro ou le chaos ? Augustin Landier, professeur à l'école d'économie de Toulouse, décrypte les enjeux autour d'une sortie de la Grèce de la zone euro. Une solution qui ne serait pas forcément dénuée de sens pour la jeunesse grecque. Le Point.fr : Pensez-vous que la Grèce a intérêt à sortir de la zone euro ? Augustin Landier : Tout dépend de quel point de vue on se place. Au contraire, du point de vue d'un retraité grec qui toucherait une pension en euro, la sortie de la Grèce de la zone euro est un très gros danger. Une sortie de la zone euro impliquerait donc des transferts des rentiers vers les actifs ? Oui. L'abandon de l'euro par la Grèce signifie aussi qu'elle sera privée de financement extérieur... Oui, l'accès au marché de la dette souveraine serait fermé pour un certain nombre d'années. En d'autres termes, une sortie de la zone euro ne dispense pas les Grecs de faire les réformes douloureuses qui sont actuellement demandées par l'UE et le FMI ? Quel est ce danger principal alors ?

La banque Rothschild au chevet d'Athènes Pourquoi Merkel n'a pas lâché (dans l'immédiat) la Grèce? Angela Merkel a finalement choisi de sauver le Grèce, alors que de nombreuses voix suggéraient d’abandonner le maillon faible de la zone euro. Explications d’une décision cruciale au faîte de la crise européenne. Mercredi soir, Angela Merkel, Nicolas Sarkozy et George Papandreou, se sont entretenus lors d’une vidéo-conférence au sommet. Merkel veut aller au bout Angela Merkel - car c’est bien elle qui décide à présent - avait deux options. La première était de sortir la Grèce de la zone euro. Pas de générosité aveugle Reste à savoir si Angela Merkel, qui n’est pas Mère Thérésa, pourra tenir cette ligne de conduite encore longtemps. La faillite de la Grèce n’est plus un tabou" Mais dans l'immédiat, elle n'avait pas d'autre alternative. Si l’euro tombe, l’Allemagne tombe aussi Pour avoir assisté impuissante à la faillite de la banque américaine Lehman Brothers, la Chancelière sait mieux que personne que l’Allemagne plongera avec le reste de l’Europe en cas de panique générale. Diktat européen

En Grèce, les lois Macron avant l'heure... Le 25 mai 2017, tout le monde a entendu parler de l’attentat perpétré, en Grèce, contre Loukás Papadímos, l’ex-banquier reconverti en premier ministre qui, en novembre 2011, avait constitué un gouvernement mêlant les sociaux-démocrates du Pasok, le parti de droite Nouvelle démocratie et un parti d’extrême-droite appelé LAOS. Une autre explosion est passée sous silence : elle s’est produite dans l’entreprise Top Gas, à Elefsina à quelques kilomètres d’Athènes, et a grièvement blessé trois salariés. Elle est symbolique des conditions dans lesquelles vivent, au travail, des milliers de Grecs. "Réformes" au nom de la "compétitivité" « Les cadres du droit du travail ont été détruits progressivement mais tout était déjà en germe dans le texte de 2010 », explique Ellie Varchalama, conseillère juridique à la GSEE, la confédération syndicale du secteur privé. En juillet, Alexis Tsipras, le leader du parti de la gauche, Syriza, est contraint de signer à un troisième mémorandum.

La « trajectoire argentine » de la Grèce - Blogs Market-Makers A dix ans d’intervalle, la même tragédie semble se dérouler sous nos yeux. En décembre 2001, l’incapacité du gouvernement argentin à rembourser sa dette déclenchait le défaut souverain le plus sévère depuis l’après-guerre. Aujourd’hui, l’Union européenne, le FMI et les créanciers privés discutent des modalités de restructuration de la dette grecque. Analysons comment les deux pays en sont arrivés à une telle impasse et tirons-en des conclusions pour l’économie grecque. Il est en fait possible d’établir au moins quatre parallèles entre l’Argentine de 1991-2001 et la Grèce de 2001-2011. 1/ L’insoutenabilité du taux de change En 1991, l’Argentine décide de « dollariser » son économie en ancrant sa monnaie, le peso, au dollar américain (« currency peg »). La Grèce, elle, entre dans la zone euro en 2001. L’histoire grecque est, elle, en train de s’écrire. Il faut éviter que la Grèce ne continue de suivre la même voie que l’Argentine.

À la merci d’un courant violent : la Grèce après l’accord du 21 juin – ou la vie sauvage Du Parlement allemand à l’Assemblée hellénique, les déclarations faites ces derniers jours par les dirigeants européens permettent de se faire une idée plus précise de la situation qui sera celle de la Grèce à compter du 20 août prochain [1] et de proposer une lecture de l’accord conclu le 21 juin à rebours des déclarations célébrant «la fin de l’Odyssée» (Moscovici), la «renaissance» grecque («Le Point»), la concorde européenne retrouvée. Sur les questions cruciales de la dette, du financement, de la politique sociale et du «retour à la croissance» : Un pays surendetté, contraint de contracter de nouveaux emprunts pour rembourser les emprunts antérieurs, dont la dette s’aggravera mathématiquement à moyen et long terme et dont les excédents resteront dédiés au désendettement. Un pays à la merci des marchés et qui devra s’acquitter de taux d’intérêt plus élevés que ceux qui lui étaient demandés dans le cadre du «programme d’assistance» qui s’achève. (Athènes, 5 juillet 2018) WordPress:

Grèce: les scénarios de la faillite L'Allemagne serait-elle sur le point de lâcher la Grèce? Alors qu'Athènes se bat pour obtenir de nouveaux prêts auprès de ses créanciers internationaux (UE, BCE et FMI), Berlin planche en coulisses sur une éventuelle faillite du pays. "Pour stabiliser l'euro, il ne doit plus y avoir à court terme d'interdiction de penser à certaines options. Parmi elles, il y a en cas d'urgence l'insolvabilité ordonnée de la Grèce", a déclaré au quotidien Die Welt paru lundi Philipp Rösler, ministre de l'Economie allemand et chef de file des libéraux du FDP, partenaire de la CDU d'Angela Merkel au sein de la coalition au pouvoir. Scénario rose: la Grèce obtient une nouvelle aide financière Début septembre, le départ inopiné de Grèce de la "troïka" - la mission d'experts des bailleurs de fonds chargée de surveiller les comptes nationaux - a renforcé les inquiétudes quant à la capacité du pays à tenir ses engagements en matière de réduction du déficit.

Grèce: du mensonge à l'insolvabilité La zone euro est de nouveau au chevet de la Grèce. Les seize partenaires d’Athènes et le Fonds monétaire international sont résignés à remettre la main au portefeuille pour lui permettre de ne pas faire appel jusqu’en 2015 aux marchés financiers qui, de toute façon, la considèrent comme insolvable. Ainsi, les agences de notation notent depuis quelques jours sa dette publique comme «hautement spéculative». En d’autres termes, tout proche du défaut de paiement. C’est même désormais le pays le plus mal noté au monde, juste derrière Cuba, ce qui est un tantinet exagéré… Décryptage. Comment la Grèce s’est-elle retrouvée au bord de la faillite ? En 1991, en pleine négociation du traité de Maastricht, un négociateur français reconnaissait que « le cas de la Grèce relève du FMI ». En octobre 2009, rebelote : le nouveau gouvernement socialiste reconnaît que le déficit ne sera pas de 6 % du PIB, mais 13 %. L’aide européenne est-elle un échec ? Faut-il restructurer la dette grecque ? Photos: Reuters

La crise grecque au-delà de la mythologie La crise de la dette grecque exacerbe les ressentiments entre les nations européennes. Pourtant, le combat des Grecs contre les intérêts économiques privés nous concerne tous. Je n’ai jamais été à la fois aussi désespéré d’avoir à expliquer cela, et aussi plein d’espoir que les gens comprennent ce simple fait : les mouvements de protestation en Grèce vous concernent tous, directement. Ce qui est en train de se passer à Athènes en ce moment, c’est la résistance contre une invasion à peu près aussi brutale que celle de la Pologne en 1939. Ce sont eux qui nous imposent toutes ces privatisations. La Chine s’est impliquée là-dedans [en] car elle détient d’énormes réserves de change, dont plus d’un tiers en euros. Les Grecs sont tombés dans le piège du capitalisme Comprenez bien que je ne cherche pas à exempter mes compatriotes de tout reproche. Vous avez un prêt que vous ne pouvez pas honorer ? Non sans regrets, je dois admettre que nous avons mordu à l’hameçon. Combat universel Photos flickr

Oligarques : comment quelques familles contrôlent la Grèce Vardis Vardinoyannis Il y a des noms que l’on prononce à voix basse en Grèce. Ceux des oligarques qui contrôlent à la fois l’État et l’économie du pays et qui les mettent en coupe réglée. Une anecdote révélatrice sur la loi du silence qui règne en Grèce. Comment fonctionne le système oligarchique ? Nous avons une expression pour le décrire en Grèce : nous parlons du « triangle du péché » ou du « triangle du pouvoir ». Qui sont ces oligarques ? Il s’agit de cinq familles pour l’essentiel ou de vingt familles, si l’on veut agrandir le cercle de cette élite entrepreneuriale. Plus précisément ? Il vaut mieux ne pas nommer ces familles, car celles que je ne citerais pas seraient d’une certaine manière vexées de ne pas en faire partie. C’est une pirouette… Bon. C’est-à-dire ? En fait, ces familles sont des médiateurs. Spyros Latsis Et le pouvoir politique ? Le pouvoir politique est, dans une grande mesure, dépendant des intérêts entrepreneuriaux. Non. Ce système est-il consubstantiel à la Grèce ?

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