Basics : La mesure de lumière Pour compléter l’article sur les bases de la photo qui avait été précédemment été publié sur Lense, on va s’intéresser aujourd’hui à la mesure de lumière dans un appareil photo.. Bien que toutes les marques possèdent leurs spécificités, elles utilisent globalement les mêmes recettes pour déterminer la luminosité de la scène qu’on photographie. Nous allons donc essayer d’aborder les différents principes de mesures, pour que chacun puisse les comprendre et les appliquer à son matériel. Niveau : débutant – amateur Si vous avez suivi les épisodes précédents (imaginez un “previously, in Lense basics” avec la voie grave et l’accent américain) vous savez maintenant que pour prendre une image correctement exposée, on peut jouer avec plusieurs combinaisons d’ouvertures, de sensibilités et de vitesses d’obturation. Je suis plutôt du genre curieux, et je me suis demandé comment l’appareil procédait pour mesurer cette lumière. // Les Valeurs EV et la mesure “a l’œil” // La Cellule // La mesure spot
Les modes de mesure de l’exposition Les modes de mesures de l’exposition offrent une solution de plus pour contrôler l’exposition sans avoir à utiliser le mode Manuel. Avoir une mesure automatique de l’exposition donne énormément de confort. Ca ne veut pas dire que l’appareil va tout faire à votre place ! En mode auto (même principe pour les modes P, A et S), l’appareil va déterminer les paramètres de la prise de vue en fonction de ce qu’il voit et de ce qu’il mesure. Vous pouvez alors choisir la façon dont il va faire sa mesure. Les modes de mesure Le mode de mesure correspond à la façon dont l’appareil va analyser la répartition de la lumière de la scène pour déterminer l’exposition idéale. mesure matricielle (ou multizone),mesure pondérée centrale,mesure spot (ou sélective). Les noms sont un peu barbares mais en fait, ils sont plutôt logiques (et avoir des noms compliqués pour des choses simples permet d’avoir l’air plus intelligent). Pour illustrer ces trois réglages, rien de mieux que l’exemple. Mesure spot Bilan
Soignez vos premiers plans Un beau paysage, même très bien cadré, avec la lumière parfaite, ne se suffit pas souvent à lui-même. Il n’est pas toujours possible de rendre compte de ce qu’on voit : la photo aplatit. On ne réalise pas la hauteur d’un monument ou la profondeur d’un canyon en image. Mais on peut faciliter la lecture de la photo en travaillant sur les différents plans. Une fois n’est pas coutume, je vais commencer avec deux exemples. (ouais, c’est fait comme un cochon) Vous l’aurez, en théorie (quand même !) Mais ces personnages ne servent pas qu’à ça : ils permettent aussi de commencer à raconter une histoire. Je ne vais pas me lancer dans une analyse de ses tableaux, vous avez déjà compris où je veux en venir : ces présences humaines donnent une dimension différente à la photo.
La température de couleur : la pratique Faire la balance des blancs correspond à indiquer au boîtier la température de couleur de la source de lumière qui éclaire la scène que je photographie. Sur l’appareil photo, cela correspond au pictogramme White Balance (WB). Ce réglage permet de restituer des blancs (et les gris) avec la même blancheur (neutre), quelle que soit la nature de source de lumière. En argentique, il existe des films positifs ou négatifs équilibrés pour des températures de couleur de 3200K ou 5500K. Régler la balance des blancs sur le boîtier Sur le boîtier, on choisit parmi un certain nombre de types de source comme ensoleillé, nuageux, incandescent ou fluorescent. Quand on photographie une scène dans laquelle plusieurs sources de lumière sont mises en œuvres avec des températures de couleur différentes, ce réglage devient problématique. Si l'une des sources n'est pas dans le cadre de la prise de vue, il est possible d'utiliser un filtre de conversion de TC que l'on place alors entre la source et la scène.
» Qu’est-ce que le rapport de focale ? La focale réel d’un appareil reflex dépend de la taille de son capteur. Détails sur ce principe. Pour choisir son matériel photo, il faut se plonger dans les méandres des paramètres techniques. Il s’agit d’un coefficient qui permet, pour un appareil photo numérique, d’obtenir la focale équivalente à un appareil photo argentique standard. Il existe deux familles de capteurs: Les capteurs « Full Frame » (plein format) qui ont une taille de 24x36mm, c’est à dire la taille d’un film argentique.Les capteurs « APS-C » qui ont des dimensions d’environ 15x23mm (la taille exacte dépend du modèle d’appareil photo). Le rapport de focale concerne les capteurs de la deuxième catégorie. Exemple: Chez Nikon, les capteurs APS-C sont regroupés sous la dénomination DX. D’ou vient ce rapport ? L’objectif reçoit la lumière de la scène et la renvoie vers le capteur de l’appareil. Un capteur plein format (en jaune) va capter une partie de cette image: La photo prise n’a donc pas le même cadrage selon le capteur.
Se lèver tôt et se coucher tard Vous êtes revenus de vacances et vous vous retrouvez avec 10 photos de la plage prise après le déjeuner et aucune ne rend bien? Vous revenez d’un weekend à la campagne et vos photos sont cramées d’un côté, bouchées de l’autre? C’est peut-être parce que vous n’avez pas pris les photos à la bonne heure. Voici une rapide introduction à la Golden Hour suivi de quelques conseils sur comment prendre des photos lorsque le soleil est au zénith. //The Golden Hour En photo, la golden hour (également magic hour) est une période d’une demie heure à une heure après le lever et avant le coucher du soleil. C’est donc une période propice aux photos en extérieur et plus particulièrement pour les paysages.Vous êtes revenus de vacances et vous vous retrouvez avec 10 photos de la plages prise après le déjeuner et aucune ne rend bien? La lumière plus diffuse va permettre de mieux capturer la dynamique de luminosité. //J’ai une séance streetstyle devant Colette demain midi. Utilisez un réflecteur le fill in
Notions d'espace, de représentation et de profil de couleur Fév 25 2012 Après l'introduction aux problématiques de la gestion des couleurs, je vous propose d'aborder les notions d'espace, de représentation et de profil de couleur qui sont souvent perçues comme un magma dans lequel il est difficile de distinguer l'essentiel de l'accessoire. L'objectif de cet article est de poser quelques repères pour clarifier ces notions fondamentales très souvent invoquées en gestion des couleurs. Nous les approfondirons et les illustrerons dans les sujets pratiques à venir : colorimétrie des appareils photo et des logiciels, calibrage des périphériques intervenant dans la chaîne de traitement, etc. À la suite de cet article préliminaire, nous en proposerons deux autres. Je vous accorde bien volontiers que ces préalables ne sont pas très glamour, mais ce sont des briques de bases importantes sur lesquelles s'appuieront les prochains articles. Les modes de représentation des couleurs Les espaces de couleur Les profils de couleur
Découvrir l’hyperfocale Derrière ce terme que l’on pourrait croire issu de la science fiction se cache une technique qui permet de s’abstenir de faire la mise au point. Cette technique a été et est toujours utilisée par les photojournalistes et les photographes de rue. Sans rentrer dans les détails, je vais vous présenter comment utiliser cette technique. L’hyperfocale permet de prendre des photos nettes sans faire la mise au point. Cette méthode s’appuie sur la profondeur de champs et la distance de focus. La bague mise au point va déplacer la distance de focus. Le principe de l’hyperfocale consiste dans un premier à se placer à un grand fnumber , par exemple f11, f16 voire f22. puis à régler la bague de mise au point pour que le focus commence entre 1 et 3 m. Souvent les objectifs de reflex numériques avec autofocus ne permettent pas d’utiliser l’hyperfocale. Reste maintenant à régler la vitesse. En bonus, une vidéo d’Erik Kim, un street photographer à L.A. avec quelques conseils sur la photo de rue.
La composition et la règle des tiers Bienvenue sur Apprendre la Photo !Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon guide qui répond aux 5 problèmes courants des débutants : Cliquez ici pour télécharger le guide gratuitement !Merci de votre visite, et à bientôt sur Apprendre la Photo ! :) Nous avions déjà parlé de l’exposition et de son importance dans une photo réussie, et nous avions développé ses trois composantes que sont l’ouverture, la vitesse d’obturation et la sensibilité ISO. La composition, c’est en fait la façon dont vous allez arranger les différents éléments de la scène que vous photographiez. Parenthèse sur le format : Avec un reflex, vos photos seront dans le format traditionnel : 3/2. La composition, c’est donc la façon dont vous allez cadrer, mais pas seulement. la présence ou l’absence dans le cadre de certains élémentsla place donnée à chaque élément (est-il petit ou grand sur le cliché ?) J’insiste cependant sur deux points : Les règles sont faîtes pour être transgressées.