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L’europe verrouille les semences anciennes : #seedlove #sauvezkokopelli

L’europe verrouille les semences anciennes : #seedlove #sauvezkokopelli
Pendant que tout le monde s’énervait sur ACTA, et à raison, avec les dérives multiples que cet accord pouvait générer, une petite association française de conservation, vente et diffusion de semences paysannes, Kokopelli, se battait en justice contre un semencier, Baumaux © (14 millions de CA en 2011, 1,8 millions de résultat net). La Cour de justice de l’union européenne vient de rendre un deuxième attendu qui donne raison au gros Baumaux contre le petit Kokopelli : l’enregistrement de toutes les semences au catalogue officiel européen des semences est donc quasiment incontournable, et ceux qui ne s’y soumettent pas sont hors-la-loi. La petite association était attaquée pour pratique de « concurrence déloyale » envers ce pauvre et énorme Baumaux ©. Etonnant, quand on sait qu’en janvier dernier, l’avocat général avait donné un premier verdict totalement contraire. Mais en quoi cette affaire de semences paysannes (ou anciennes), d’enregistrement dans un catalogue est importante ?

AIPRI Semences : Kokopelli vent debout contre la décision de la CJUE L'association Kokopelli fait éclater sa colère suite à la décision de la Cour de justice de l'UE du 12 juillet dernier. La juridiction européenne, allant à l'encontre des conclusions de l'avocat général, a en effet validé la législation européenne actuelle sur la commercialisation des semences. "Ce changement de cap absolu ne manque pas de nous surprendre et de nous interroger", s'indigne l'association. "Toute puissance du paradigme productiviste" L'expression "productivité agricole accrue", "utilisée 15 fois dans la décision de la Cour", consacre selon l'association "la toute puissance du paradigme productiviste". "De plus, cette biodiversité, qui a nourri les populations européennes pendant les siècles passés, est l'objet de la plus grande suspicion. "Agriculture chimique mortifère" "Il n'existe pas de catalogue officiel obligatoire pour les clous et les boulons.

EuroCrise : la BCE, elle fait quoi si c’est systémique ? (Vous entendez parler très souvent depuis quelques temps de la BCE. Peut-être bien des « prêteurs en dernier recours » pour les Etats ? De la Troïka. De la crise bancaire, mais aussi financière, économique, de l’euro, whaouuuuu : ça fait beaucoup non ? Il y a eu de nombreux articles sur la « crise » chez Reflets depuis un an. Les dettes des Etats créent-elles du chômage ? A force de tout mélanger, les commentateurs mainstream ou les politiques en viennent à raconter souvent n’importe quoi. Dans le chouette monde des bisounours de la finance… dérégulée (si, si, pour ceux qui ont des doutes, allez réviser vos classiques sur les différentes étapes de dérégulations des marchés financiers qui ont été mises en place par l’union européenne instiguées par le FMI, aidé de l’OMC, et de divers pays de l’OCDE, dont la France socialiste de la fin des années 80), il n’y a aucun rapport entre la valeur d’une entreprise sur le marché et sa production réelle. Si tu ne croîs plus, tu perds des emplois

Titanic apicole (documentaire sur la disparition des abeilles, 2h Alors que selon l’Inra (l’Institut national de la recherche agronomique), 35 % de la production agricole mondiale (en poids) dépend des insectes pollinisateurs, les Abeilles transhument vers le néant. Les ruches se vident en moins d’une semaine. C’est une nouvelle catastrophe, qui s’annonce d’amplitude planétaire, car les abeilles pollinisent 40 % des récoltes agricoles et une grande partie de la flore naturelle. La survie de plus de 80 % des espèces végétales dépendent de la pollinisation par les insectes. 100 000 espèces d’insectes (abeilles, bourdons, papillons), d’oiseaux (colibris et passereaux) et de mammifères (chauves-souris) servent à la reproduction sexuée de la plupart des plantes à fleurs. Une étude de chercheurs français, de l’INRA et du CNRS, permet de chiffrer la valeur de l’activité pollinisatrice des insectes, abeilles principalement, à 153 milliards d’euros en 2005 pour les principales cultures dont l’homme se nourrit. Partager l'article ! inShare

Semences : la CJUE rend une décision défavorable aux vendeurs de variétés anciennes Les directives européennes sur la commercialisation des semences sont valides, estime la CJUE. Une mauvaise nouvelle pour les défenseurs de variétés anciennes non homologuées. Par une décision rendue le 12 juillet, la Cour de justice de l'UE a jugé que les directives européennes sur la commercialisation des semences de légumes étaient valides et qu'elles prenaient en compte les intérêts économiques des vendeurs de variétés anciennes, dans la mesure où elles permettaient leur commercialisation sous certaines conditions. Pourtant, comme le rappelait l'avocat général dans les conclusions qu'il avait rendues sur cette affaire le 19 janvier dernier, "les semences de la plupart des espèces de plantes agricoles ne peuvent être commercialisées que si la variété en question est officiellement admise. Condamnation pour concurrence déloyale Les directives sur la commercialisation des semences sont valides En premier lieu, la CJUE considère que le principe de proportionnalité n'est pas violé.

Meanwhile at Qosmos… Qosmos n’a jamais vendu de matériel à la Syrie, nous explique l’avocat de Qosmos. Anéfé©… Elle a vendu du matériel à un consortium italien qui a vendu l’ensemble à la Syrie. C’est très différent. Et qui prétendrait le contraire se rendrait coupable de dénigrement. Bigre. Lorsque j’écrivais mon article sur Qosmos et Amesys hier, je me disais qu’au lieu de faire des communiqués gaguesques, Qosmos et Amesys, qui n’ont rien fait de mal et n’ont rien à se reprocher, feraient mieux de jouer la transparence et de publier les contrats et autres échanges avec leurs partenaires commerciaux pour démonter leur bonne foi. Les capacités clownesques des vendeurs d’ »armes » numériques sont visiblement sans limites. Reflets ouvre donc pour la journée un petit article en devenir pour rendre compte des efforts déployés par les équipes de Qosmos pour retrouver les fameux contrats. Commençons par les mails internes de ce matin : Les équipes bossent à 200% : Gardons le cap. Quoi ??? Toujours plus au Sud !

Maison bio-climatique , 100m2, 4500 à 12000€ Voici la présentation d’une maison en ossature bois simple avec les bio matériaux: paille lavande, tournesol, papier, fougères, par contre le chanvre, excellent matériau a été récupéré par le système marchand ce qui fait que le m² de biomaison revient à 1300 euros au lieu de 45 à 120 euros pour la construction et l’isolation écologique par la carbonatation de la chaux et la fixation du carbone dans la matière organique. Pour répondre aux émissions du secteur de l’industrie manufacturière, il faudrait installer un 3ème émetteur de gaz à effet de serre en France (21 %). Cette bio maison de 100 m², revenant en auto construction entre 4500 et 12 000 euros, sans étage, avec une toiture prairie et serre jardin potager autour, peut stocker 37 tonnes de CO2 au lieu d’en produire 44 tonnes pour une maison en parpaings (même aspect extérieur). Pratiquement Implantation de la façade sud avec le cadastre (et non la boussole qui est le nord magnétique !) Fondations: Les Murs: Toiture: Le Sol: Le prix L'eau

Semences anciennes/Affaire Kokopelli : « L'interdiction de vente hors catalogues est bien valide » (CJUE Les réseaux de semences paysannes cultivaient de réels espoirs depuis le mois de janvier, après l'avis donné par l'avocate générale de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), saisie par la cour d'appel de Nancy dans l'affaire qui oppose l'association Kokopelli au semencier Graines Baumaux. La CJUE était interrogée sur la validité de deux directives européennes qui régissent le droit sur la commercialisation des semences de légumes, alors que Kokopelli était poursuivi par Baumaux pour concurrence déloyale. L'association condamnée en janvier 2008 par le tribunal de grande instance de Nancy vendait des graines potagères anciennes ou de collection à des jardiniers amateurs, similaires pour 233 d'entre elles aux produits de Baumaux, mais ne figurant pas dans les catalogues officiels, ni le catalogue français, ni le catalogue commun des variétés des espèces de légumes. Le jugement rendu le 12 juillet 2012 par la CJUE vient de doucher leurs espoirs. A télécharger :

Qosmos – Amesys : l’art de prendre le reste du monde pour des cons Prendre le reste du monde pour un con, c’est une attitude que l’on rencontre souvent. Prenez le secteur financier… Il précipite le monde dans un chaos pathétique en sifflotant et en engrangeant des bonus. Ça dure depuis des années et ça passe. Trop gros. Amesys s’est trouvée dans cette position lorsqu’il lui est devenu impossible de nier qu’elle avait vendu à un terroriste notoire un outil de surveillance de la population. On a aussi vécu avec un mélange d’hilarité et de tristesse la fameuse sortie de son directeur commercial Bruno Samtmann, qualifiant les personnes écoutées par Kadhafi de pédophiles et de terroristes alors qu’ils étaient de simples opposants devenus ministres ou ambassadeurs après la chute du dictateur. Aujourd’hui, Qosmos nous explique benoitement qu’elle n’avait aucune idée de ce à quoi allaient servir les technologies qu’elle apportait au consortium livrant un système d’écoute à Bachar el-Assad. Ben voyons. A quoi peuvent bien servir ces plugins de Qosmos ? M.

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