L’amusie congénitale Med Sci (Paris) 2002 ; 18 : 806–807 L’amusie congénitale Congenital amusia Département de Psychologie, Université de Montréal, CP 6128, succursalle. * Isabelle.Peretz@umontreal.ca Pour une minorité d’individus, la musique est inintelligible. Reconnue depuis plus d’un siècle [3], l’amusie congénitale a peu retenu l’attention des scientifiques. Nous avons ainsi constaté que l’amusique a plus de difficultés à suivre la mélodie que le rythme d’une musique. Une caractéristique de la condition amusique est la difficulté à percevoir la hauteur musicale. Ce problème de détection, lié à la hauteur des sons dans leur contexte musical, peut refléter une difficulté plus élémentaire. Cette déficience du système d’analyse de la hauteur des sons peut expliquer une série d’échecs musicaux. Le trouble dont souffrent les amusiques peut donc s’expliquer par l’atteinte du système d’analyse de la hauteur des sons. Références Taibo II PI. © 2002 médecine/sciences - Inserm / SRMS
Bibliothèque numérique - Philharmonie de Paris - Pôle ressources - La musique contemporaine : quelques grands courants (debug) Œuvre ouverte Apparaissant quasiment au même moment aux États-Unis et en Europe, mais dans deux langages différents de la création des années 1950, l'œuvre ouverte est une nouvelle conception du rapport entre compositeur et interprète. Autant Pierre Boulez dans la Sonate n° 3 (1957) que John Cage dans le Concerto pour piano (1958) proposent aux interprètes de faire des choix : un choix de parcours de l'œuvre selon des chemins séparés mais notés sur la partition, un choix d'instrumentation, de matériau, de durée, etc. « L'auteur offre à l'interprète une œuvre à achever », comme l'écrira Umberto Eco dans son livre L'Œuvre ouverte, qui résumera parfaitement l'ouverture de tous les possibles dans la deuxième moitié du XXe siècle. Musique indéterminée - Musique aléatoire John Cage, influencé par la philosophie chinoise du I Ching, prône la part indéterminée de la création musicale.
Bon Entendeur Posturas éticas L'anhédonie musicale : quand la musique ne procure aucun sentiment ANHÉDONIE. Une bénédiction le jour de la fête de la musique, avec ses concerts de rue "cacophoniesques" ? Certaines personnes sont en tous cas insensibles à la musique, de quelque nature qu'elle soit. Vous en avez peut-être déjà croisé : qu'on leur fasse écouter du Bach, du Bowie ou du Justin Bieber, c'est la même absence de ressenti émotionnel qui s'exprimera chez eux. C'est ce que dévoile un article paru dans les PNAS, aboutissement d'une recherche en trois actes aux découvertes inattendues. L'anhédonie est un concept connu de longue date en psychiatrie. "Le cerveau opère en permanence un calcul sur la valeur d'une expérience" - Hervé Platel Tout commence par une étude de neuroimagerie publiée en 2013 dans Science par l'équipe du Pr Robert Zatorre. Dans une seconde étude parue en 2014 dans Current Biology, les chercheurs se sont donc dirigés vers l'étude du "profil hédonique" d'un millier de volontaires. Comprendre la variabilité individuelle du système de récompense
John Cage et la musique du silence Le musicologue Kyle Gann se penche sur l’inventivité de John Cage. Ce compositeur se distingue par son attention accordée au silence. Le livre No Silence. 4’33’’ de John Cage permet de découvrir un courant musical et artistique particulièrement original et transgressif. « Cage considère que le silence fait partie intégrante d’une pièce musicale, et il lui accorde une importance égale à celle des notes jouées », indique Kyle Gann. La musique de John Cage Loin d’un silence total, la composition de John Cage permet surtout de se pencher plus attentivement sur les bruits du quotidien et d’affiner sa sensibilité musicale « Ce qu’ils ont pris pour du silence, parce qu’ils ne savent pas écouter, était rempli de bruits au hasard. Le concert silencieux permet de libérer le son de la volonté des compositeurs. Les origines d’une démarche créative John Cage semble influencé par plusieurs artistes. Luigi Russolo écrit L’Art des bruits. Ananda K. Une influence musicale et artistique Articles liés :
Música 60s y 70s CHUT - Ceux à qui la musique ne fait (vraiment) aucun effet Tout le monde déteste certaines chansons, mais y a-t-il des personnes incapables d'apprécier la musique en général ? Lors de séances d'écoute (ici la liste des morceaux qu'ils ont écouté), les chercheurs ont regardé si les participants frissonnaient ou suaient et mesuré leur rythme cardiaque. Résultat : ceux qui déclarent que la musique ne leur fait rien ne mentent pas. Un participant sur vingt n'a en effet aucune réaction physique ou émotive lorsqu'il écoute différents morceaux de musique, rapporte le Los Angeles Times. Une absence de plaisir qui ne peut pas être confondue avec une aversion pour la musique, selon Josep Marco-Pallerés, le directeur de l'étude, cité par The Verge. En effet, lorsqu'il a été demandé aux participants de décrire leur affinité pour la musique sur une échelle allant de 1 à 10, les personnes qui ne ressentent rien ont noté le nombre 5, "l'équivalent mathématique du haussement d'épaules", note The Verge. Les participants de l'étude ont écouté ça : Et ça : Ou ça :
Walter Cianciusi: John Cage "Aria" (1958) In 1958 John Cage composed "Aria", for a voice of any range. This piece is dedicated to Cathy Berberian, one of the most talented voices in 20th century. However this composition has become an obligatory stage for a singer who is interested in contemporary music. The first thing that one can notice is the particular but at the same time simple musical notation traceable in the score: a sequence of curved lines each one roughly describing (1) the pitch path requested for the emission of sound (see fig. 1). Moreover, through different colors placed on the curves, the score prescribes to the interpreter a timbre change. Cathy Berberian, for example, chose in this way: dark blue = jazz; red = alto; black with a parallel dotted line = sprechstimme; black = dramatic; violet = Marlene Dietrich; yellow = coloritura; green = folk; orange = oriental; blue = baby; brown = nasal. In the score there are also black squares that indicate noisy events (with an undetermined pitch).
Música 40s y 50s John Cage, les sons du silence Télérama et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires. Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques). Ces données sont traitées aux fins suivantes : analyse et amélioration de l’expérience utilisateur et/ou de notre offre de contenus, produits et services, mesure et analyse d’audience, interaction avec les réseaux sociaux, affichage de publicités et contenus personnalisés, mesure de performance et d’attractivité des publicités et du contenu. Pour plus d’information, consulter notre politique de confidentialité.
John Cage | musiquecontemporaine La semaine dernière, j’écoutais pour la première fois 4:33 de John Cage. Ma réaction première fut la colère. Celle de me dire qu’il était impensable d’oser présenter une telle création à un public. J’ai trouvé obscène l’argent qui y a été dépensé, arrogant d’y impliquer un orchestre et prétentieux que le public puisse applaudir. Cliquez pour visionner le concert Alors j’ai lancé le débat avec mes amis et l’une d’entre eux a écrit ceci : « Le vrai silence n’existe pas, et c’est que John Cage expérimente ici. J’ai beaucoup aimé ce qu’elle a écrit et cela m’a incité à me renseigner sur cette pièce si particulière. John Cage a alors voulu faire comprendre au public que la musique ne s’arrête jamais, qu’elle continuera même après sa mort. Ainsi, après avoir eu ces explications sur ce que je qualifie de portée philosophique de l’œuvre, je comprends pourquoi cette pièce a été créée. Je persiste à trouver l’expérience collective absurde et non pertinente. Soyez contemporains, partagez ! J'aime :
Música popular y comunicación
4′33″ (pronounced "Four minutes, thirty-three seconds" or just "Four thirty-three"[1]) is a three-movement composition[2][3] by American experimental composer John Cage (1912–1992). It was composed in 1952, for any instrument or combination of instruments, and the score instructs the performer(s) not to play their instrument(s) during the entire duration of the piece throughout the three movements. The piece purports to consist of the sounds of the environment that the listeners hear while it is performed,[4] although it is commonly perceived as "four minutes thirty-three seconds of silence".[5][6] The title of the piece refers to the total length in minutes and seconds of a given performance, 4′33″ being the total length of the first public performance.[7]
Conceived around 1947–48, while the composer was working on Sonatas and Interludes,[2] 4′33″ became for Cage the epitome of his idea that any sounds may constitute music.[8] It was also a reflection of the influence of Zen Buddhism, which Cage studied since the late 1940s. by mgtundo Feb 19