Nicolas Mascret : « Un bon prof fait progresser ses élèves » Un livre consacré aux « bons profs »(1), écrit par un prof, n'est-ce pas un peu corporatiste ? Ca pourrait l'être au premier abord mais ça ne l'est pas. J'ai essayé d'adopter une démarche de journaliste en interrogeant des enseignants, des élèves, mais aussi de nombreuses personnes croisées dans la rue, d'âges et de milieux socioprofessionnels différents afin d'obtenir un panel représentatif de la société. Pourquoi ce choix d'avoir aussi questionné des « stars » telles que Jean-Jacques Goldman, Anne Roumanoff ou encore PPDA ? J'ai contacté des personnalités pour deux raisons. Vous dites ne pas avoir voulu dresser le portrait robot de l'enseignant idéal. Ce qui est revenu très souvent dans les témoignages c'est le côté passionné et content d'être là. N'y a-t-il pas un lien entre la matière enseignée et l'affection que l'on porte à l'enseignant ? Il peut y avoir un lien mais je pense que le bon enseignant est celui qui parvient à faire aimer sa matière.
Plus que jamais, développer les compétences en lecture ! Etudier les compétences en lecture, écriture et calcul de personnes de 16 à 65 ans dans 17 pays développés, voilà qui semble intéressant. Et les résultats de cette étude de l’OCDE ont de quoi surprendre. C’est ce sur quoi revient Jean-Michel Zakhartchouk. Alors qu’on se focalise sur la mauvaise orthographe des jeunes français ou sur leurs faibles connaissances historiques, ou encore qu’on se lamente sur le fait qu’aujourd’hui « les jeunes ne lisent plus » (sous-entendu des romans et autres œuvres de fiction), on laisse un peu de côté les compétences qui sont fondamentales dans la société d’aujourd’hui, et en particulier la maîtrise de ce qu’on appelle « littéracie », parce qu’on n’a pas trouvé mieux pour traduire une expression anglaise qui signifie au fond : comprendre les écrits de façon à pouvoir les mettre en relation avec ce qu’on sait et pouvoir agir à partir de ces écrits. Mais deux observations sont essentielles : les écarts entre les pays sont importants. Restons prudents
Lettre d'information n°235 Rapport 2014 de la médiatrice de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche La médiatrice, qui a vu le nombre de saisines augmenter au cours de l'année écoulée, souligne que cette augmentation est partiellement liée aux difficultés d'affectation rencontrées par les professeurs stagiaires des premier et second degrés. Dans l'enseignement supérieur, l'accent a également été mis sur la vie étudiante et les évolutions à mettre en place pour favoriser de meilleures conditions de travail. Consultez le rapport 2014 de la médiatrice de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur. Budget de l'État en 2014 : analyse de l'exécution des missions Enseignement scolaire et Enseignement supérieur et recherche Mai 2015 Cour des comptes Évaluations des écoliers et collégiens en mathématiques (CEDRE) Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), note d'information n° 18 et 19
Le professeur, cette créature mystérieuse Nous voici au premier jour de septembre. Alors que certains adolescents paressent tristement dans leurs chambres, incapables de savourer les joies de l’été à la simple idée de la rentrée prochaine, d’autres se précipitent en masse dans divers lieux pour tenter d’organiser le dernier barbecue des vacances, la dernière beuverie à grand coup de mélange alcool- Red Bull (pour pouvoir dire que l’on boit de l’alcool comme un grand, mais avec un goût de bonbon sinon c’est pas bon), ou l’ultime baignade alors que déjà, un vent frais a commencé à souffler rappelant à chacun que bientôt, celui-ci viendra balayer les cours de récréations repeuplées. Elève sentant la rentrée approcher : naturellement, son esprit entre en hibernation pour éviter d’apprendre des trucs durant les prochains mois Mais pourtant, qui parle des principales victimes de cette rentrée ? Aujourd’hui, et à l’approche de cette belle rentrée 2012-2013, parlons-donc d’une espèce particulièrement mystérieuse : Histoire Apparence L’élève
Site de l'Institut Français de l'Education - ifé Le logiciel de détection de similitudes de texte : un outil pour contrer le plagiat électronique ? Une toute nouvelle génération d’étudiants fréquente maintenant les cours à l’université. Les professeurs sont maintenant confrontés à des étudiants qui ont grandi avec Internet et qui manipulent les nouvelles technologies comme jamais. Parallèlement, on remarque qu’un phénomène prend de plus en plus d’ampleur dans les institutions d’enseignement : le plagiat électronique. Bien que la plupart des universités se soient dotées d’une politique sur le plagiat, la compétence technologique des étudiants et l’accessibilité à un nombre toujours plus grand de ressources sur Internet rendent la tâche de détection du plagiat de plus en plus ardue. Le Sous-comité sur la pédagogie et les technologies de l’information et de la communication (SCPTIC) de la CREPUQ a mandaté le Groupe de travail sur le plagiat électronique pour étudier la pertinence de l’utilisation d’outils de détection de similitudes de texte, plus particulièrement les logiciels Turnitin et Compilatio. [Consulter l'article]
[La lettre de l’éducation] - La Lettre - n°849 La plupart des pays occidentaux ont adopté, avec des variantes, des politiques publiques en faveur de la mixité sociale. Les mesures en ce sens sont pourtant loin d’être consensuelles. Une conférence internationale à Paris dresse un état des lieux. Si l’on estime que la connaissance est indispensable à l’action, ce qui va se passer au Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) les 4 et 5 juin est important au sujet de la mixité sociale au sein de l’école. Sur son rôle dans l’efficience du système scolaire, sur sa prise en compte (ou non) comme objectif d’intérêt commun par les décideurs politiques, sur les moyens d’y parvenir et leur degré d’acceptabilité par les familles, environ 250 chercheurs vont débattre lors d’une conférence de comparaisons internationales.
Relations parents-profs : les enseignants devraient être formés en communication De plus en plus de parents cherchent à s’immiscer dans la pratique enseignante : un fardeau pour les professeurs. Comment réagir ? Témoignage d’enseignants et conseils de spécialistes. Rares sont les enseignants à n’avoir jamais été confrontés à des parents encombrants. Présenter le « plan de vol » Pour Jean-Louis Auduc, ancien directeur des études à l’IUFM de Créteil, chargé de cours à Paris 10 sur la connaissance du système éducatif, il ne faut pas blâmer les parents : « ils sont angoissés face à l’avenir de leurs enfants et comprennent de moins en moins le système éducatif. » Spécialiste du sujet, il déplore le manque d’informations, à destination des parents, sur le système éducatif français : « il n’y a aucune émission d’information sur l’école à la télévision ! Entre autres conseils, Jean-Louis Auduc incite les enseignants à présenter le programme en début d’année : « C’est un peu comme en avion, connaître le plan de vol rassure. Charles Centofanti
Najat Vallaud-Belkacem | Ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement... D'où vient l'innovant Canopé académie de Dijon Aller au menu Aller au contenu Canopé académie de Dijon Ateliers Canopé en Bourgogne Ateliers Canopé en Franche-Comté Sites Éducation nationale Nos partenaires Haut de page À la une Nouveau ! Nouveau sur le site Réseau Canopé – Direction territoriale académies de Besançon et de Dijon - 3 avenue Alain Savary - 21013 DIJON Cedex Tél. : 07 64 36 64 66 - Courriel : contact.dt-bfc@reseau-canope.fr © Réseau Canopé | Réalisé sous SPIP Mentions légales Interface privée
Anti-vademecum de la première heure de cours C’est un joli marronnier et comme tous les ans, on voit fleurir un peu partout des articles de recettes pour ne pas rater sa grande première. C’est particulièrement vrai cette année où la presse relaie les angoisses des néo-titulaires* qui vont se retrouver au charbon avec 18 heures de cours à assurer, en raison de la mise en place de la fameuse réforme de la formation des enseignants (aussi appelée avec un sens de l’art linguistique qui me laisse pantoise "masterisation"). Je ne vais pas polémiquer, y’a des tas d’autres endroits pour le faire. Que doit donc faire un (bon) prof le jour de la rentrée des élèves ? Puisque tout le monde dit que cette première heure est importante, c’est que ça doit être vrai. En préparant ce billet, je suis également tombée sur de bien étranges choses (enfin quand je dis "étrange", c’est pour pas utiliser un gros mot), du style : J’arrête là, je me fais du mal. Et puis surtout, je crois qu’il n’y a pas de réponse à cette question. - Ne pas être soi-même.
"Les enseignants ne représentent pas, a priori, une population à risque" Les enseignants ne représentent pas, a priori, une population "à risque" pour les troubles psychiatriques ni pour le suicide. Il faut avoir été plutôt bon à l'école pour vouloir enseigner ; avoir gardé un assez bon rapport avec l'institution, une assez bonne image des enseignants. Les personnes présentant des troubles de l'impulsivité, des problèmes d'alcoolisme ou de toxicomanie sont généralement tenues à l'écart du métier, de même que celles qui ont souffert de problèmes les gênant, enfants, dans leurs études, ou qui ont développé à l'adolescence des troubles de type psychotique - personnes considérées comme les plus exposées au risque de suicide. Les enseignants qui ne supportent pas le métier abandonnent, le plus souvent, dès la formation, au cours des premières années d'exercice, ou sont en arrêt maladie ou en invalidité. Pour devenir enseignant, une sélection s'opère donc en amont, en fonction de la "solidité" des candidats. Cela n'empêche pas les fragilités.