Biais cognitif Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un biais cognitif est un schéma de pensée, cause de déviation du jugement. Le terme biais fait référence à une déviation systématique par rapport à la réalité. L'étude des biais cognitifs fait l'objet de nombreux travaux en psychologie cognitive, en psychologie sociale et plus généralement dans les sciences cognitives. Ces travaux ont identifié de nombreux biais cognitifs propres à l'esprit humain [réf. nécessaire] à travers de multiples domaines : perception, statistiques, logique, causalité, relations sociales, etc. Liste de biais cognitifs[modifier | modifier le code] Biais sensori-moteurs[modifier | modifier le code] Biais attentionnels[modifier | modifier le code] Biais d'attention (en) — avoir ses perceptions influencées par ses propres centres d’intérêt Biais mnésique[modifier | modifier le code] Biais de jugement[modifier | modifier le code] Biais de raisonnement[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code]
Pyramide des besoins Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pyramide des besoins Théorie de Maslow[modifier | modifier le code] Présentation générale[modifier | modifier le code] Représentation dynamique de la hiérarchie des besoins. Besoins physiologiques Besoins de sécurité Besoins d'appartenance et d'amour Besoins d'estime Besoin d'accomplissement de soi C'est en 1970, dans la deuxième édition de son ouvrage Motivation and Personality, qu'apparaît l'exposé le plus complet de sa théorie de la motivation : la hiérarchie des besoins. Maslow découvrit par la suite que les besoins s'inscrivaient dans le cadre d'une hiérarchie. Remarque : Lorsqu'un besoin précédent n'est plus satisfait, il redevient prioritaire. Relativité et progressivité[modifier | modifier le code] La représentation de la hiérarchie des besoins sous la forme d'une pyramide a généré bon nombre de malentendus et, par là même, des critiques infondées. L'émergence soudaine des besoins ;La satisfaction absolue des besoins.
Qui seront les leaders de demain ? Bien que cette question puisse paraître complexe, voire ambiguë, elle demeure cruciale pour toute organisation. La vie des entreprises s’inscrit dans un contexte économique et financier qui évolue à grande vitesse, tant par l’évolution des technologies de l’information et de la communication que par une concurrence de plus en plus aiguisée et mondiale. Quasiment chaque jour apparaissent de nouvelles exigences, auxquelles les futurs leaders devront s’adapter.Les bonnes méthodes et pratiques d’aujourd’hui peuvent être frappées d’obsolescence en un temps record. L’important, pour le futur dirigeant n’est pas simplement d’avoir des compétences mais surtout d’être en capacité de s’adapter à son environnement, aux innovations de l’écosystème dans lequel s’inscrit son activité, et à le maîtriser. Quatre capacités nous apparaissent comme cruciales pour les leaders de demain 1) Une capacité d’apprentissage : tout évolue, le savoir aussi ! 2) Une capacité à s’ouvrir au changement
Conditionnement (psychologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le conditionnement est une procédure d’apprentissage qui est au centre des théories béhavioristes. Ivan Pavlov, qui l'expérimenta avec un chien, le décrit comme une technique permettant à un stimulus neutre, d'induire une réponse réflexe qu'il n'induit pas naturellement. Dans le conditionnement Skinnerien, ce sont les conséquences positives (ajout d'un élément dans une situation) ou négatives (retrait d'un élément) d'un comportement qui, en retour, entraînent l'augmentation ou la diminution le débit de cette réponse (nombre de réponses émises par unité de temps). Photo mentionnée comme "philosophie de l'éducation" illustrant le déroulement d'un entraînement à l'Académie militaire du Pakistan.Photo prise le 15 décembre 2011. Il existe deux grands types de conditionnement : le conditionnement classique et le conditionnement opérant. SN → RN (stimulus neutre → réponse neutre ou absence de réponse) SI → RI (schéma stimulus - réponse).
Mimétisme comportemental Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sur le plan comportemental, le mimétisme est un mécanisme fondamental de l'apprentissage. Enfin, sur le plan psychologique, c’est selon René Girard le mécanisme fondamental du comportement humain, dont dérive la totalité des éléments de culture, selon une certaine logique.[réf. souhaitée] Le mimétisme comportemental pour l'apprentissage[modifier | modifier le code] Apprentissage de la pêche des jeunes cygnes. La reproduction d'un geste est à la base de la mémorisation d'une technique. C'est en voyant l'autre faire que l'on se représente l'utilité ou l'intérêt de la chose faite, en même temps que l'on découvre l'apparence que prend ce geste. Le mimétisme intervient pour toutes sortes d'apprentissages : l'utilisation de son corps dans l'espacel'utilisation d'outils et l'acquisition de techniquesl'acquisition du langagel'acquisition de mécanismes mentaux (déduction, résolution de problèmes) Selon René Girard, le mimétisme est une relation ternaire,
Etre un bon chef : essai de définition Le leader est celui ou celle qui marche en tête. Ce terme anglo-saxon dérive du radical " laed ", qui signifie " chemin " ou " route ". Les opinions divergent sur le rôle exact des leaders. Ce que nous pourrions appeler l'" école du timonier " se divise en deux sous-groupes : le premier voit dans les leaders des joueurs d'échecs qui déplacent les pions sur le gigantesque échiquier de la vie, alors que le second les considère comme des individus qui en appellent à l'imagination collective de leurs subordonnés pour les convaincre de se joindre au voyage. Les leaders de la première catégorie guident les hommes, ceux du deuxième groupe les motivent pour les inciter à s'engager et à se dépasser. Une troisième conception a vu le jour. Le rôle dual du leader Etant fermement convaincu du pouvoir de la volonté et de l'action humaines, je rejette absolument cette vision du leadership considéré comme une simple illusion. Formuler la vision Déléguer du pouvoir Motiver les subordonnés 1. 2. 3. 4. 5.
Béhaviorisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le béhaviorisme ou comportementalisme est une approche psychologique qui consiste à se concentrer sur le comportement observable[1] déterminé par l'environnement et l'histoire des interactions de l'individu avec son milieu[2]. Par exemple, l'apprentissage y est décrit comme une modification du comportement observable, due à la modification de la force avec laquelle une réponse est associée à des stimuli extérieurs (environnement externe) ou à des stimuli intérieurs (environnement interne) sur l'organisme. Étymologie[modifier | modifier le code] « Béhaviorisme » provient du mot anglais « behavior » (orthographe américaine) qui signifie « comportement ». Histoire du béhaviorisme[modifier | modifier le code] En effet, dans les années 1940 et 1950, Burrhus F. L'expérience de Skinner[modifier | modifier le code] Renforcement positif : Stimulus « Le rat est dans la cage » Réponse (comportement) « Le rat appuie sur le levier » Renforcement négatif : Exemple
Conformisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Emprunté de l’anglais « conformist », le mot est dérivé du français, « conforme » et fait référence, au XVIIe siècle, à la personne qui menait une conduite traditionaliste et qui était en accord avec le contexte et le milieu où elle vivait, celui qui professait la religion officielle [1]. Ce processus très largement étudié en psychologie sociale correspond à un changement d'opinion, de comportement ou même de perception des individus, que l'on observe dans des situations de pression sociale ou d'influence sociale. Il existe différentes formes de conformisme, qui impliquent les individus de manière plus ou moins forte[2]. Celui-ci a des implications dans plusieurs secteurs comme dans la consommation, les goûts musicaux, la mode, l'économie, ... Enfin, ce phénomène reste important pour le fonctionnement de la société car sans lui, elle ne pourrait fonctionner[3]. Terminologie[modifier | modifier le code] Le conformisme par complaisance Antonyme :
Motiver un collaborateur ? Permettez-lui d'être fier de lui-même ! | Actualités argaiv1181 Article de Charalambos Vlachoutsicos. Ancien dirigeant d'entreprises et consultant, Charalambos Vlachoutsicos est désormais professeur d'économie et de gestion à l'université d'Athènes en Grèce. Source : Harvard Business Review L'argent ne fait pas tout, mais... Alors que les salariés attendent une juste rétribution de leurs services, nous savons tous que l’argent ne fait pas tout. Néanmoins, en matière d’affaires, nous nous comportons trop souvent comme si c’était le nerf de la guerre. Quelle étrange manière de considérer le genre humain ! Il était une fois… en Russie Laissez-moi vous raconter une histoire dont j’ai personnellement été témoin et acteur en tant que consultant pour une société occidentale d’investissement en fonds propres. Ivan...le Terrible Ivan était le pire de ces fauteurs de troubles. La scierie avait alors entrepris d’installer une nouvelle découpeuse qui devait grandement améliorer la productivité et la qualité. Rencontre avec Ivan La Métamorphose d’un rebelle
Effet de simple exposition Décrit par Robert Zajonc (1968)[1], l’effet de simple exposition est un type de biais cognitif qui se caractérise par une augmentation de la probabilité d'avoir un sentiment positif envers quelqu'un ou quelque chose par la simple exposition répétée à cette personne ou cet objet. En d'autres termes plus nous sommes exposés à un stimulus (personne, produit de consommation, lieu, discours) et plus il est probable que nous l'aimions. Expérience[modifier | modifier le code] Dans une expérience menée par Zajonc, des sujets sont exposés à des mots de sept lettres sans signification (iktitaf, kadirga, etc.) qu'on leur dit d'origine turque. La fréquence d'exposition des sujets aux mots varie de 0 à 25 fois, à la suite de quoi on leur demande si selon eux le mot désigne quelque chose de négatif, neutre ou positif. Fluence perceptive[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Argumentum ad nauseam Portail de la psychologie
Le centième singe Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les macaques japonais de l'expérimentation Le centième singe est une expression désignant, à l'origine, un phénomène supposé par lequel un apprentissage se serait répandu depuis un petit groupe de singes à toute la population des singes de la même espèce, une fois qu’un certain nombre d’entre eux aurait été atteint (masse critique ou transition de phase). Dans le courant New Age, l'expression se rapporte à une propagation paranormale d’une idée, d’un savoir ou d’une capacité au sein d'une population humaine (comme dans le concept de résonance morphique de Rupert Sheldrake) sans qu’il y ait de transmission visible et une fois qu’un nombre clé de personnes aurait acquis ce savoir ou cette capacité. Le phénomène est généralement considéré dans la communauté scientifique comme une légende urbaine. Origine de la théorie[modifier | modifier le code] L’expérimentation examinée[modifier | modifier le code] Critiques[modifier | modifier le code]
Management : la conduite du changement en 5 étapes clés Crédits photo : Shutterstock.com Étape n°1 : Anticiper les résistances « Il faut penser à la conduite du changement dès même la réflexion stratégique du projet. Cela passe par une cartographie précise de tous les acteurs (actifs et passifs) de l'entreprise, puis par l'étude de chaque sous-population et de leurs caractéristiques, afin de définir à quel moment, et qui en particulier sera le plus fragile face au bouleversement de l'organisation » Étape n°2 : Anticiper les ressources et les charges Florence Géraud, manager chez ConvictionsRH « Former deux ou trois groupes d'utilisateurs, au sein de l'entreprise, c'est un strict minimum. Étape n°3 : Communiquer en interne « Aucune population de l'entreprise ne doit être oubliée. Étape n°4 : Adopter une méthodologie « La conduite du changement répond à différentes étapes à définir en amont : la phase de cadrage ; l'analyse des impacts ; la définition de la stratégie ; puis enfin la mise en place. Étape n°5 : Reconnaître et saluer l'adaptabilité
Effet Barnum Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'effet Barnum (expression attribuée au psychologue Paul Meehl en référence aux talents de manipulateur de l'homme de cirque Phineas Taylor Barnum), autrement appelé « effet Forer » ou « effet puits » par Henri Broch, effet de validation subjective ou effet de validation personnelle, désigne un biais subjectif induisant toute personne à accepter une vague description de la personnalité comme s'appliquant spécifiquement à elle-même[1]. Application[modifier | modifier le code] L'effet Barnum peut s'appliquer notamment : Découverte[modifier | modifier le code] En 1948, le psychologue Bertram Forer soumit ses étudiants à un test de personnalité. « Vous avez besoin d'être aimé et admiré, et pourtant vous êtes critique avec vous-même. Il demanda ensuite à chaque étudiant de noter la pertinence de l'évaluation de sa personnalité sur une échelle de 0 (médiocre) à 5 (excellent). La moyenne fut de 4,26. Postérité[modifier | modifier le code]
Expérience de Asch Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expérience de Asch, publiée en 1951, est une expérience du psychologue Solomon Asch qui démontre le pouvoir du conformisme sur les décisions d'un individu au sein d'un groupe[1]. Description de l'expérience[modifier | modifier le code] Exemple : la ligne de gauche est la ligne de référence ; les trois lignes de droite sont les lignes de comparaison. Solomon Asch invita un groupe d'étudiants (entre 7 et 9) de 17 à 25 ans à participer à un prétendu test de vision auquel avaient auparavant été soumis des sujets témoins qui n'eurent aucun mal à donner toujours la bonne réponse. Les complices et le sujet furent assis dans une pièce et on leur demanda de juger la longueur de plusieurs lignes tracées sur une série d'affiches. Après l'annonce des résultats, le sujet attribuait généralement sa piètre performance à sa propre « mauvaise vue ». Variantes[modifier | modifier le code] L’expérience de Asch comprend différents facteurs.