le retour à la figuration, un vrai tournant politique pour l'art contemporain
En 2014, le collectionneur et curateur américain Stefan Simchowitz était au centre d'un petit scandale. En cause, un article de Jerry Saltz du New York Magazine, analysant la vague de "l'art flipping" sévissant sur le marché de l'art et dont Stefan s'avérait être un maitre. Au cas où vous seriez passés à côté de ce nouvel engouement, le "flipping art" est le nom donné à la pratique qui consiste, pour les collectionneurs et acheteurs, à miser sur des œuvres de jeunes artistes en leur achetant à des prix très raisonnables avant de les revendre quelque temps après, beaucoup plus cher lorsque leur cote commence à monter. Le journaliste, lui, qualifiait cette pratique moderne de "New Cynicism". Un phénomène qui répond directement à la fluctuation de la production artistique actuelle, de plus en plus grande et rapide. Le scandale Simchowitz nous aura appris une chose : les rapports de force au sein du marché de l'art n'ont pas bougé d'un iota. Andrea Crespo, Attracting... Texte : Rózsa Farkas
Pourquoi les végans ne portent pas de soie? - La Carotte Masquée
Récemment, j’ai dû acheter un sari (après 6 mois en Inde, il était temps). Et je me suis alors retrouvée devant un problème de taille : tous les saris qu’on me montrait étaient en soie. Or, vegan et soie, ça ne fait pas bon ménage. Sauf que, quand on m’a demandée pourquoi, j’ai été incapable de formuler une réponse argumentée et expliquer clairement le problème de la soie. J’ai baragouiné trois phrases sur le fait que les chenilles étaient tuées, mais ça m’a permis de me rendre compte que j’étais pas du tout callée sur le sujet. Autant pour la fourrure ou le cuir, c’est facile à comprendre. La sériciculture: 1500 chrysalides tuées pour 1 mètre carré de soie Armée de mon ordi et d’une bonne connexion internet (enfin « bonne », tout est relatif en Inde), j’ai découvert que pour un sari, il faut tuer environ 15,000 chrysalides. Explications. Qu’on ne s’y trompe pas. « Oh ça va, ce ne sont que des insectes » C’est ce que beaucoup se diront en lisant cet article, je ne me fais pas d’illusion.
Pourquoi les intellectuels ne croient pas en Dieu?
Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Salon Magazine, Preposterous Universe Devons-nous croire en Dieu? Non, pour la plupart des professeurs de philosophie des grandes universités. Selon une étude menée dans 99 universités anglo-saxonnes, seulement 14% des philosophes interrogés ont la foi. Et la situation est encore plus nette chez les scientifiques. Il y a trois siècles, la croyance en Dieu était universelle y compris parmi les savants et les instruits. Pour autant, si les fondements historiques et scientifiques des religions sont mis à mal, les croyances sont loin d’avoir disparu, au contraire. La génétique et les comportements humains jouent un rôle considérable. Il y a deux types d’explications. La seconde explication, c’est que les croyances et les pratiques religieuses sont la conséquence d’autres capacités d’adaptation issues de la sélection naturelle. Et puis il y a des facteurs psychologiques. Pour Salon Magazine, «les hommes doivent sortir de l’enfance.
Nous n’attendrons pas la révolution pour lutter contre le racialisme
Au bout du clos, bien loin, on voit paître les oies, Et vaguer les dindons noirs comme des huissiers. Oh ! qui pourra chanter vos bonheurs et vos joies, Rentiers, faiseurs de lards, philistins, épiciers ?Ce dindon a toujours béni sa destinée. Pour la troisième fois, dans la nuit du 21 avril, la Discordia a été attaquée. Il ne s’agissait pas d’apporter une drôle de pierre à une quelconque discussion : pas de débat le lendemain. Quelques ignorants, sans doute. « Les prolos sont naturellement bigots, et c’est pour ça qu’on les aime » ; « pour être anti raciste, il faut commencer par reconnaître l’existence des races » : voilà les messages absurdes qui circulent et sont attrapés par n’importe quel guignol en mal d’adrénaline, bien seul et désespéré certainement de ne plus pouvoir mettre la main sur le prolétariat. La voilà, l’origine du problème. On ne laissera pas la Discordia et ceux qui l’animent seuls face au verre brisé, aux menaces et à d’éventuelles nouvelles attaques.
Clara Leone - Là on ne peut pas être plus clairs et...
Pour l'abolition du véganisme, pour l'abolition de l'esclavage
Pour l’abolition de l’esclavage, pour l’abolition du véganisme A propos du nécessaire changement de paradigme dans le mouvement pour les droits des animaux I. Introduction a. Les animaux non-humains sont des esclaves Depuis Darwin nous savons clairement que les êtres humains ne sont pas les seuls animaux à avoir des intérêts et ressentir des émotions. b. 99.8 % de l’esclavage animal = l’alimentation Le nombre d’animaux terrestres tués pour l’alimentation s’élève à 60 milliards individus. En comparaison, l’industrie de la fourrure tue 60 millions d’individus ( = 0.0057% du nombre des victimes pour l’alimentation) et l’expérimentation animale engendre chaque année la mort de 300 millions d’êtres sensibles ( = 0.028% du nombre des victimes pour l’alimentation). II. Premièrement, nous analyserons la stratégie utilisée par les mouvements sociaux pour apporter le changement et ensuite celle pratiquée par les activistes pour les droits des animaux jusqu’à maintenant. a. aa. bb. b. III. a. aa. bb.
« Autogestion, piège à cons ? L'autogestion de la production de marchandises comme impossibilité logique », par Clément Homs
Autogestion, piège à cons ? L’autogestion de la production de marchandises comme impossibilité logique Clément Homs Deux discours peuvent être tenus sur l’échec de la perspective autogestionnaire. L’échec de l’expérience autogestionnaire au XXe siècle et en ce début du XXIe siècle (notamment en Argentine dans le mouvement des piqueteros), renvoie à un échec plus profond, celui de la stratégie des organisations ouvrières depuis le XIXe fondée sur le principe que le Travail fait face au Capital. Le travail n’est pourtant pas cette activité de l’Homme à travers laquelle il vise à se reproduire comme on le croit trop souvent, mais celle, spécifique, qu’il consacre à produire des marchandises. Paru dans la revue L’An02, mai 2015. [2] Moishe Postone, Temps, travail et domination sociale. [3] Peu importe ici que la face concrète de ce travail soit gérée patronalement ou soit autogérée, et même s’il est un luddite du XIXe siècle ou un petit éleveur du XXIe siècle opposé au puçage.
Contre le mythe autogestionnaire
Dans sa lutte aux quatre coins de la planète contre la barbarie du Capital, le prolétariat porte en lui la destruction radicale des fondements du monde bourgeois. L’Etat, la propriété privée, l’argent sont remis en question par une multitude de pratiques allant de la résistance quotidienne aux grèves ou émeutes, parfois jusqu’à l’insurrection généralisée, pratiques qui sont autant de moments de négation des conditions de survie. Contre cette perspective de négation, la bourgeoisie ne reste pas inactive et sait mettre en avant telle ou telle solution qui correspond le mieux à la défense de ses intérêts. Ici nous n’allons pas nous arrêter sur la “solution” qui consiste à écraser brutalement toutes les révoltes, parce que celle-ci arrive toujours après d’autres qui sont d’autant plus pernicieuses qu’elles se présentent comme proche de nous (par la posture, le verbiage) en proposant de réformer le monde. 1936 : L’Espagne autogestionnaire ? La nature de ces actes est révolutionnaire.
Nos «révolutionnaires» sont des gens pieux – Cassandre | Ravage Editions
Nos «révolutionnaires» sont des gens pieux – Cassandre De la complaisance envers la religion et les théories de la race dans les milieux radicaux L’opposition à l’entrisme de l’islam et à la diffusion de la théorie de la race dans les milieux « radicaux » est loin d’être une bataille terminée. Sommaire : Avant-proposNos « révolutionnaires » sont des gens pieuxLes fantômes de la déconstructionQuelques considérations sur la récente mode racialiste (et la Marche de la dignité et contre le racisme) Télécharger Cassandre-60p-A5-NB.pdf.