background preloader

Grèce : une vie en autarcie loin de la crise

Grèce : une vie en autarcie loin de la crise

La ville de demain : innovation technologique et lien social ! TerreTv est une webTv spécialisée sur les thématiques environnementales et éditée par Science Frontières Production SA. Elle est née le 15 février 2007, avec le soutien de l’Ademe, du Cnes, du MEEDDAT, de l’IRD, et de l’association Science Frontières. TerreTv est un outil écologique, en cohérence avec le message qu'elle diffuse. Internet ne présente pas les inconvénients de la presse " papier ". TerreTv s'adresse au grand public, grâce à sa démarche de vulgarisation scientifique et de sensibilisation aux questions environnementales. Les étudiants comme leurs professeurs y trouveront en particulier une mine d'informations et de programmes mis à leur disposition. TerreTv propose une diversité de programmes : débats, reportages, JT, documentaires, conférences, sketchs, courts et longs métrages, bandes-annonces, entretiens... TerreTv assure une qualité d'image pour tout le monde. Infos pratiques :

Grèce, pourquoi les Européens vont passer (encore) à la caisse La Grèce sera-t-elle jamais capable de rembourser les 245 milliards des deux plans d'aide accordés par les Européens et le Fonds monétaire international (FMI) ? La question est de moins en moins taboue, y compris parmi les créanciers publics d'Athènes. Mercredi, un représentant de 11 pays d'Amérique latine (dont le Brésil) au comité exécutif du FMI a révélé publiquement s'être abstenu lors du vote pour le déblocage d'une nouvelle tranche d'aide de 1,7 milliard dans le cadre du plan de 173 milliards monté début 2012 pour éviter la faillite à la République hellénique. Un symptôme de la lassitude des pays émergents qui ont l'impression de déverser des torrents d'argent dans le tonneau des danaïdes. Le moins que l'on puisse dire, c'est que Paulo Nogueira Batista n'a pas pris de gants pour faire valoir son point de vue. 11 milliards de financements à trouver rapidement Lire notre article : Les non-dits de l'accord européen sur la Grèce Une nouvelle restructuration de la dette en vue

Selon Attac, seulement 23% des fonds destinés au "sauvetage" de la Grèce sont allés à la population Depuis 2010, le FMI et l'Union européenne ont attribué 207 milliards d’euros dans le cadre des "plans de sauvetage" de la Grèce. Mais qui a vraiment bénéficié de ces sommes, provenant de fonds publics ? Certainement pas la population grecque, affirme Attac Autriche qui s'est penché sur ces versements. Selon l'association altermondialiste seuls 46 milliards sur les 207, parmi les prêts accordés par l’Union européenne et le FMI, validés le 2 mai 2010 et le 21 février 2012, ont servi à renflouer les comptes publics de la Grèce, les principaux destinataires sont les banques grecques (à hauteur de 58 milliards d’euros) et les créanciers de l’État grec (pour 101 milliards), principalement des banques et fonds d’investissement. Les résultats en détail : Pendant la même période, l’État grec a payé 34 milliards d’euros, rien que pour les intérêts de sa dette. L'intégralité de l’étude d’Attac AutricheLire aussi : Grèce: Bruxelles prescrit une nouvelle cure d'austérité pour 2015 et 2016

L'appel de Mikis Theodorakis : "Les banques ramèneront le fascisme en Europe !" Alors que la Grèce est placée sous tutelle de la Troïka, que l’Etat réprime les manifestations pour rassurer les marchés et que l’Europe poursuit les renflouements financiers, le compositeur Mikis Theodorakis a appelé les grecs à combattre et mis en garde les peuples d’Europe qu’au rythme où vont les choses les banques ramèneront le fascisme sur le continent. Interviewé lors d’une émission politique très populaire en Grèce, Mikis Theodorakis, figure emblématique de la résistance à la junte des colonels, a averti que si la Grèce se soumet aux exigences de ses soi-disant "partenaires européens", c’en sera "fini de nous en tant que peuple et que nation". Il a accusé le gouvernement de n’être qu’une "fourmi" face à ses "partenaires", alors que le peuple le voit comme "brutal et offensif". Si cette politique continue, "nous ne pourrons survivre (…) la seule solution est de se lever et de combattre". Nous vous demandons de le faire dans votre propre intérêt. A lire aussi:

Isabelle Durant: «La troïka doit être démantelée» | Monde La troïka est composée d’experts représentant la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI). Selon le gouvernement grec mené par le conservateur Antonis Samaras, c’est sous la pression de la troïka que la décision de fermer la radiotélévision grecque a été prise. La troïka veille en effet aux finances de la Grèce depuis 2008. Elle donne des objectifs plus ou moins précis afin de réduire le déficit public du pays. En échange de nouveaux prêts, les créanciers auraient réclamé le renvoi de 15.000 fonctionnaires, dont 4.000 d’ici la fin de l’année et 2.000 d’ici fin juin. De son côté la Commission européenne a affirmé que ni elle, ni la troïka n’étaient au courant de la décision du gouvernement grec. Isabelle Durant : « Les irresponsables c’est la troïka » « Je ne suis pas certaine et en tout cas surtout pas de cette façon-là que la Commission ait demandé de fermer la télévision publique.

Le gouvernement grec ferme brutalement sa télévision publique Les centrales syndicales grecques du privé et du public, GSEE et Adedy, ont appelé mercredi 12 juin à une grève générale de vingt-quatre heures jeudi et à un rassemblement devant le siège de la radio-télévision publique, ERT, à Athènes, pour protester contre la décision brutale du gouvernement de fermer ce service public. Qualifiant de "coup d'Etat" la décision du gouvernement de fermer l'Ellinikí Radiofonía Tileórasi (ERT, la radio-télévision hellénique), la Genikí Synomospondía Ergatón Elládos (GSEE, la Confédération générale des travailleurs grecs) s'oppose dans un communiqué "à la persistance du gouvernement de prendre des décisions antidémocratiques extrêmes". Les fonctionnaires, les journalistes et les marins seront également en grève, selon leurs syndicats. Lire : "Les questions que pose la fermeture de la radio-télévision grecque" Les salariés de l'ERT ont appris leur licenciement avant l'extinction du signal télévisé, peu avant 23 heures, mardi. M. Le Monde avec AP et AFP

Grèce : entre le FMI et Bruxelles le torchon brûle Le Fonds Monétaire International vient de rendre public un rapport particulièrement critique sur la situation de la Grèce. Ce rapport conclut à la domination de politiques restrictives qui conduisent à un ajustement qui se fait essentiellement par la récession. « Greece is adjusting mainly through recession, not through productivity-enhancing reforms.» Ce rapport s’est attiré l’ire de la Commission Européenne et, aujourd’hui, on peut dire que le torchon brûle au sein même de la Troïka (ensemble composé du FMI, de la BCE et de la Commission Européenne) qui est chargée d’administrer les « réformes » imposées à la Grèce. Le FMI reconnaît ainsi que la contraction de l’économie a été pire que ce qui avait été prévu. « Although nominal GDP was from the outset assumed to contract substantially in 2011–12, actual performance was worse than projected. Graphique 1 Source: FMI, Country Report No. 13/154, Juin 2013, Washington DC, données p. 38. Graphique 2 Graphique 3 Graphique 4 Jacques Sapir More Posts

Naomi Klein, la “stratégie du choc” s’applique en Grèce Par Okeanos - 30 avril 2013 Selon l’auteur Naomi Klein, l’utilisation systémique du choc et de la peur par les élites au pouvoir pour ébranler les communautés vulnérables est très évidente dans la Grèce d'aujourd'hui. De la montée du racisme à la vente du pétrole et des ressources en gaz naturel du pays, beaucoup de ce qui va façonner le futur immédiat de la Grèce sont des conséquences prévisibles de la politique d’austérité, explique Naomi Klein dans un entretien avec EnetEnglish. Naomi Klein est l’auteur du controversé best-seller du New-York Times "La Doctrine du Choc" (ou la stratégie du choc), auquel on a décerné la qualification de « récit majeur de notre temps ». Le livre explique que les intérêts commerciaux et les grandes puissances exploitent le choc, qu’il soit sous la forme d’un désastre naturel, d’un problème économique ou des turbulences politiques, comme une opportunité de restructurer de manière aggressive les économies des pays vulnérables. C’est ce que je pense, oui.

Grèce : le gouvernement veut jeter en prison les citoyens insolvables Mercredi 24 avril 2013 3 24 /04 /Avr /2013 12:23 Grèce : le gouvernement veut jeter en prison les citoyens insolvables Traduction parIlFattoQuotidiano.fr Le gouvernement grec veut à tout prix remplir les caisses de l'État. La Grèce, à cause des politiques absurdes mises en œuvre ces dernières années sous la « dictature » de la troïka, pullule de citoyens endettés et insolvables. Le gouvernement d'Antonis Samaras ne semble pourtant pas vouloir changer de voie et s'entête dans ses choix erronés - et criminels. Cette proposition de loi malsaine a été présentée au Parlement voilà quelques jours par le vice-ministre de la Justice grecque, Kostas Karagkounis. S'il s'agit d'une mauvaise plaisanterie, nous le saurons rapidement. Source

Allo, l'Europe? Des enfants grecs et espagnols crèvent de faim 10% des écoliers grecs de l'enseignement primaire et secondaire souffrent de ce que les professionnels de la santé publique appellent « l’insécurité alimentaire », rapporte le New York Times. En d’autres termes : ils souffrent de la faim, ou ils menacent d’en souffrir. « Du point de vue de l’insécurité alimentaire, la Grèce est maintenant tombée au niveau de certains pays africains », affirme le Docteur Athena Linos, une professeur de l’école médicale de l’université d’Athènes qui dirige également une association caritative qui lutte contre la faim, Prolepsis. Un rapport de l’Unicef pour 2012 indique que plus de 26% des foyers avec enfants ont un « régime alimentaire économiquement médiocre ». L’année dernière, Prolepsis a débuté un programme pilote pour distribuer des repas composés d’un sandwiches, de fruits et de lait aux enfants de 34 écoles publiques dans lesquelles plus de la moitié des 6.400 familles participantes ont rapporté avoir fait l’expérience d’une faim « modérée à grave».

Le parlement grec annule le droit à l’enseignement gratuit pour tous Home » Nouvelles internationales » Europe du Sud » Grèce Par Robert Stevens 3 avril 2013 Jeudi 28 mars, le parlement grec a adopté une loi, nommée Plan Athéna, qui vise à démolir l’enseignement supérieur gratuit et fourni par l’Etat. La loi a été passée de force en violation flagrante de la constitution grecque qui ne permet pas l’abolition des universités. La loi a été adoptée avec 148 voix pour et 125 contre. Athéna a pour conséquence la fermeture immédiate de quatre universités (soit dix pour cent des 40 restant). Environ 20 pour cent des instituts supérieurs d'enseignement technologique de Grèce seront également abolis et un certain nombre d’autres fusionneront pour devenir des facultés privatisés. Depuis que le Plan Athéna – qui porte cyniquement le nom de la déesse grecque de la sagesse – a été pour la première fois annoncé en janvier, des dizaines de milliers d’étudiants et de jeunes ont protesté pour empêcher son adoption.

L'austérité en Grèce a fait exploser le nombre de suicides et de meurtres Les mesures drastiques d'austérité imposées en Grèce pour assainir les finances publiques du pays se sont accompagnées d'une explosion des suicides, des meurtres et d'une détérioration de la santé publique, selon une étude américano-grecque, publiée jeudi 18 avril. Le taux de mortalité résultant de suicides et d'homicides a augmenté de 22,7 % et de 27,6 % respectivement de 2007 à 2009 surtout parmi les hommes, précisent les auteurs de ce rapport publié dans l'American Journal of Public Health, en se basant sur les statistiques du gouvernement. Ils ont aussi constaté un accroissement du nombre de cas de troubles mentaux, d'abus de drogue et même de maladies infectieuses provoquées par le virus du Nile occidental et du sida. Ces phénomènes ont coïncidé avec une forte hausse du chômage à la suite de la crise économique de 2007 dont le taux est passé de 7,2 % en 2008 à 22,6 % au début de 2012.

International : La santé des Grecs en danger La pénurie de médicaments dans les pharmacies, de matériel et de personnel dans les hôpitaux est alarmante. Athènes Le système de santé grec est en état d'alerte. Avec les mesures de rigueur imposées par les créanciers publics du pays (Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) depuis trois ans, le budget de la santé a été amputé de plus de 32 % et tout le secteur souffre. Avec la réduction des effectifs, imposant une seule embauche de praticien pour cinq départs à la retraite, les hôpitaux publics sont surchargés, les salles d'attente aux urgences ne désemplissent pas et la fatigue est visible sur les visages des médecins qui accumulent plusieurs heures de travail supplémentaire pour un salaire déjà amputé de plus de 40 %. «Aucune crise ne doit avoir raison de la vie des gens» Aujourd'hui, il s'insurge contre la décision de la Croix-Rouge suisse de réduire de moitié son exportation de poches de sang vers la Grèce, progressivement, à partir de 2015.

Related: