Pablo Picasso Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pablo Picasso Pablo Picasso en janvier 1962. Œuvres réputées Compléments Pablo Ruiz Picasso, né à Malaga, Espagne, le 25 octobre 1881 et mort le 8 avril 1973 (à 91 ans) à Mougins, France, est un peintre, dessinateur et sculpteur espagnol[1] ayant passé l'essentiel de sa vie en France. Artiste utilisant tous les supports pour son travail, il est considéré comme le fondateur du cubisme avec Georges Braque et un compagnon d'art du surréalisme. Biographie Enfance et famille En 1891, le musée provincial de Malaga, dont José Ruiz Blasco était le conservateur, ferme ses portes, ce qui oblige le père à trouver d'autres moyens de subsistance. Le peintre débutant L'artiste ne signe plus ses toiles du nom de Ruiz Blasco mais de celui de Picasso à partir de 1901 À Barcelone en 1896, il est reçu à l'École de la Llotja, où enseigne son père, ayant exécuté en un jour le sujet de l'examen pour lequel on laisse généralement un mois aux candidats[13]. Période bleue
Guillaume Apollinaire Signature Plaque commémorative Vue de la sépulture. Guillaume Albert Vladimir Alexandre Apollinaire de Kostrowitzky[1], dit Guillaume Apollinaire, est un poète et écrivain français, critique et théoricien d'art qui serait[Note 1] né sujet polonais de l'Empire russe, le 26 août 1880 à Rome. Biographie Jeunesse Guillaume Apollinaire est né à Rome sous le nom de Guglielmo Alberto Wladimiro Alessandro Apollinare de Kostrowitzky, en polonais Wilhelm Albert Włodzimierz Aleksander Apolinary Kostrowicki, herb. La mère d'Apollinaire À Paris En juillet 1901, il écrit son premier article pour Tabarin, hebdomadaire satirique dirigé par Ernest Gaillet, puis en septembre 1901 ses premiers poèmes paraissent dans la revue La Grande France sous son nom Wilhelm Kostrowitzky[12]. « La Joconde est retrouvée », Le Petit Parisien, numéro 13559, 13 décembre 1913 Entre 1902 et 1907, il travaille pour divers organismes boursiers et parallèlement publie contes et poèmes dans des revues. La guerre Lou et Madeleine Œuvres
André Breton Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. André Breton André Breton en 1924. Œuvres principales Biographie De la tentative d’un coup d’État poétique au Premier manifeste (1924) Fils unique d’une famille de la petite bourgeoisie catholique dont la mère impose une éducation rigide, André Breton passe une enfance sans histoire à Pantin (Seine-St-Denis)[1], dans la banlieue nord-est de Paris. Premières rencontres décisives : Valéry, Apollinaire, Vaché Au collège Chaptal, il suit une scolarité « moderne » (sans latin ni grec[2]), se fait remarquer par son professeur de rhétorique qui lui fait découvrir Charles Baudelaire et Joris-Karl Huysmans, et par son professeur de philosophie qui oppose le positivisme (« ordre et progrès ») aux pensées hégéliennes (« liberté de la conscience de soi ») qu’affectionne le jeune homme[3]. À la déclaration de guerre, le 3 août, il est avec ses parents à Lorient. En février ou mars 1916, il rencontre un soldat en convalescence : Jacques Vaché. Œuvres Essais
Georges Marchais Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Marchais. Biographie[modifier | modifier le code] Georges Marchais est le fils unique de René Marchais (1886-1930), ouvrier carrier, et de Germaine Boscher (1889-1974), veuve de guerre, remariée. Si, du côté paternel, Georges Marchais est issu d'un milieu modeste, sa mère en revanche appartenait à une famille plus aisée, et son second mariage avec René Marchais sera considéré comme une mésalliance[1]. Georges Marchais a des demi-frères et sœurs : du côté de son père, veuf en premières noces de Blanche Perrette (1884-1914) : Renée Marchais (1910), et du côté de sa mère, veuve également en premières noces d'Albert Daunou (mort pour la France en 1915) : Berthe Daunou (1908-1977), Marcel Daunou (1910-1945) et Robert Daunou (1911-1962)[2]. Pendant la guerre[modifier | modifier le code] Georges Marchais a affirmé être rentré en France dans les premiers mois de 1943. Retraite[modifier | modifier le code]
Chanson Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. « Longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues... » Charles Trenet, 1951. Genèse d'une chanson[modifier | modifier le code] La création d'une chanson nécessite généralement la complicité de deux artistes : l'auteur des paroles (parolier), le compositeur de la musique. Parfois, un quatrième musicien intervient : l'arrangeur musical, celui qui harmonise et donne la couleur particulière à la chanson par son orchestration (organisation des instruments d'accompagnement, notamment lors d'un enregistrement). Débuts de la chanson française[modifier | modifier le code] Présente dans toutes les activités humaines et dans toutes les civilisations, la chanson s'est adaptée aux besoins très divers des hommes. Presque aussi anciennes sont les chansons de divertissement. D'autres chansons de distraction, par exemple le chevalier de la table ronde, se chantent lors des repas.
Surréalisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le surréalisme est un mouvement littéraire, culturel et artistique du XXe siècle, comprenant l’ensemble des procédés de création et d’expression utilisant toutes les forces psychiques (automatisme, rêve, inconscient) libérées du contrôle de la raison et en lutte contre les valeurs reçues. En 1924, André Breton le définit dans le premier Manifeste du surréalisme comme un « automatisme psychique pur, par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d'associations négligées jusqu'à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Histoire Le musée Gustave Moreau à Paris, qu'André Breton aimait visiter. André Breton Étymologie Influence internationale Techniques d'écriture surréalistes Les surréalistes cherchent à libérer l'inconscient. Personnalités Bibliographie
Frédéric Joliot-Curie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Frédéric Joliot-Curie Photo extraite d'un timbre allemand Biographie[modifier | modifier le code] En 1923, le jeune étudiant sort premier de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (39e promotion)[2], avec le titre d'ingénieur. Il a eu comme professeur Paul Langevin. Il devient ingénieur à l'usine Arbed, au Luxembourg, puis le service militaire l'appelle à l'École d'artillerie de Poitiers, d'où il sortira sous-lieutenant[3]. Carrière scientifique[modifier | modifier le code] Irène Curie et Frédéric Joliot en 1934 Irène et Frédéric Joliot-Curie dans leur laboratoire en 1935 Il participe avec sa femme à des recherches sur la structure de l'atome. Le calcul de criticité est déposé à l'Académie des sciences le 1er mai 1939. Début août 1940, un courrier d'Edmond Faral, administrateur du Collège de France, lui demande ainsi qu'aux autres professeurs du Collège de rentrer sans plus tarder à Paris.
Solfège Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Solfège pratique et solfège théorique[modifier | modifier le code] Musique occidentale[modifier | modifier le code] On entend généralement par musique occidentale, la musique, savante ou populaire, écrite et pratiquée dans les pays européens ou d'influence européenne, depuis Charlemagne à nos jours. Partition[modifier | modifier le code] Plan de l'étude[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : Solfège, sur WikiversitySolfège, sur Wikibooks Articles connexes[modifier | modifier le code]
Orphisme (art) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Orphisme. En 1912, Apollinaire distingue, lors de l’exposition de la Section d'Or, le cubisme scientifique du cubisme orphique. Le nom « orphisme » fait clairement référence à son poème Orphée de 1908, qui traite de poésie pure, sorte de « langage lumineux ». Une autre interprétation de ce terme est proposée : Le nom fait l'analogie de cette peinture avec la musique, en effet au début du XXe siècle la musique représentait l'art moderne par excellence, parfaitement abstraite donc pure et comportant une fonction totalisatrice. Elle pouvait réunir tous les arts, comme dans les opéras de Wagner (Le concept du Gesamtkunstwerk) Poussant ce procédé à son comble et constatant sa faculté vibratoire, « La destruction de l’objet lui semble devoir être acceptée comme définitive » (Pierre Francastel).
Charles Tillon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Tillon. Charles Tillon (3 juillet 1897 à Rennes en France - 13 janvier 1993 à Marseille en France) était un député, un membre du comité central et un membre du bureau politique du Parti communiste français. Il prit part à la Résistance pendant la guerre, en tant que fondateur et commandant en chef des FTPF (Francs tireurs et partisans français). Biographie[modifier | modifier le code] Charles Tillon lors de l'inauguration de la rue Louis Petri à Louvigné du-Désert en 1989 Ajusteur à l'arsenal de Brest avant la Première Guerre mondiale, il s'engage dans la marine en 1916 et embarque comme matelot mécanicien sur le croiseur Guichen. Il travaille comme ajusteur dans un atelier à Nantes, adhère au Parti communiste français en 1921. Sa carrière politique commence en 1932, quand il entre au Comité central du PCF et est désigné comme suppléant au Bureau politique ; en 1936, il est élu député d'Aubervilliers.
Paul Éluard Paul Éluard vers 1945. Signature En 1916, il choisit le nom de Paul Éluard[1], nom emprunté à sa grand-mère maternelle[2], Félicie. Il adhère au dadaïsme et devient l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique politiquement engagée auprès du Parti communiste. Il est connu également sous les pseudonymes de Didier Desroches et Brun[3]. Biographie[modifier | modifier le code] Gala et la naissance du surréalisme (1917-1930)[modifier | modifier le code] Il y rencontre une jeune Russe de son âge en exil Helena Diakonova qu'il surnomme Gala. Mobilisé en 1914, il part sur le front comme infirmier militaire avant d’être éloigné des combats en raison d’une bronchite aiguë. Devenu majeur à 21 ans, le 14 décembre 1916, il épouse Gala dès le 21 février suivant[9]. Le 11 mai 1918, il écrit à l'un de ses amis : « J'ai assisté à l'arrivée au monde, très simplement, d'une belle petite fille, Cécile, ma fille ». Maison de Paul Éluard à Eaubonne, où il habite à partir de 1923.
Pierre Georges (colonel Fabien) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pierre Georges, dit colonel Fabien ou Frédo, né le à Paris et mort le à Habsheim, est un militant communiste et résistant français. Biographie[modifier | modifier le code] Avant-guerre[modifier | modifier le code] Son père était boulanger à Villeneuve-Saint-Georges, sa mère est morte en 1928. Il commence à travailler très jeune et devient apprenti boulanger, poseur de rivets aux chantiers de la Seine à Villeneuve-le-Roi, puis sur les chantiers de chemin de fer et enfin ajusteur. Il est élu au comité central des Jeunesses communistes (JC). Résistance[modifier | modifier le code] Pierre Georges devient à la fin juillet 1941, commissaire militaire de l'Organisation spéciale du Parti communiste français, qui s'oriente vers la lutte armée contre l'occupant. Mais Otto von Stülpnagel, répugne à des représailles massives parce qu'il comprend et veut déjouer l'intention politique du Parti communiste. Libération[modifier | modifier le code]
Rime - Dictionnaire des rimes Georges Guingouin Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Georges Guingouin, né le 2 février 1913, à Magnac-Laval dans la Haute-Vienne et mort le 27 octobre 2005 à Troyes, fut jusqu'en 1952 un militant du Parti communiste français qui joua un rôle de premier plan dans la Résistance française à la tête des maquis de la montagne limousine (il fut surnommé « lo Grand » et le « Préfet du Maquis »). Son action donna lieu à des controverses en raison de présumées exactions commises sous son autorité durant l'« épuration sauvage » de 1944 pour l'exécution de plusieurs collaborateurs et membres de la milice. Son éviction du PCF donna lieu également à des interrogations. Jeunesse[modifier | modifier le code] Le père de Georges Guingouin, sous-officier de carrière, fut tué à Bapaume en 1914. Comme beaucoup d’autres, ce jeune instituteur est très préoccupé par l’engagement politique[1]. Le « préfet du maquis »[modifier | modifier le code] Le paria du parti communiste[modifier | modifier le code]