On sait désormais rendre le cerveau transparent Il s'agit d'une petite révolution pour les neurosciences. Des chercheurs américains de Stanford, emmenés par Karl Desseiroth - membre du récent projet de recherche américain BRAIN sur les neurotechnologies - ont mis au point une technique capable de rendre totalement transparent un cerveau de souris. Baptisée «Clarity», elle permet de faire très facilement des images 3D d'une grande précision des neurones et de leurs connexions. Les résultats publiés dans Nature cette semaine sont d'ailleurs accompagnés de vidéos magnifiques: Désolé, cette vidéo n'est pas disponible sur votre mobile L'opacité des cellules est d'ordinaire liée à la présence de lipides dans leur membrane. Des techniques classiques d'imagerie ont ensuite été appliquées. Une «belle prouesse» technique Les chercheurs sont d'autant plus enthousiastes que Deisseroth et son équipe ont réussi à appliquer leur technique sur des morceaux de cerveau humain dont certains avaient été conservés dans le formol.
Le mariage, des mariages Je vous ai déjà parlé de Balzac et de sa Physiologie du mariage. C’était à vrai dire un monument de snobisme et de machisme puisque cet homme seulement fichu de n’aimer que des femmes mariées à d’autres, dressait le compte des femmes qui pouvaient l’intéresser ! Je suis certaine que Balzac qui a créé dans sa Comédie humaine un personnage d’homosexuel aurait participé vigoureusement, peut-être même soutenu l’idée d’un mariage homosexuel. Mais du temps de Balzac, la médecine ne jouait pas avec la vie et la mort ! Parmi les opposants au mariage homosexuel, il y a les religieux. Pour ce qui me concerne, je ne vois pas de bonnes raisons pour maintenir la limitation du mariage à deux personnes de sexe différent. Je le regrette mais je dois constater que la France n’est plus un pays catholique. Que je sois bien claire : le mariage pour tous ce n’est pas non plus un argument au moins pour aujourd’hui mais ça viendra peut-être ! Pour tout cela, je ne vois pas de raison sérieuse de s’y opposer.
Mariage gay et Homoparentalité : débat politique et enjeux sociétaux du "mariage pour tous" Vous êtes ici : Infos > Politique > Nouveaux courants idéologiques > Mariage pour tous, Mariage gay et Homoparentalité en France Dossier d'information et de réflexion basé sur une sélection d'extraits d'articles de presse : La possibilité d’adoption d’enfants par des couples homosexuels est une question sur laquelle un psychanalyste travaillant avec des enfants ne peut se taire. Mais l’aborder implique qu’il précise sa position sur un certain nombre de points. Un enfant absent du débat Le problème essentiel que pose l’adoption n’est pas, comme on voudrait nous le faire croire, de savoir si un homme ou une femme homosexuels sont " capables " d’élever un enfant. Quid de la construction psychique ? Le corps, ce grand oublié Si la différence des sexes est essentielle à l’enfant en tant que repère symbolique, elle ne peut cependant remplir totalement sa fonction si elle reste un repère abstrait. Parents : Quand ils deviennent homosexuels [...]
France : Les souffrances des enfants du divorce Selon une étude de l'Union des familles en Europe, 48 % d'entre eux affirment que la séparation a perturbé leur vie amoureuse. A l'heure de la banalisation du divorce, la souffrance des enfants a-t-elle été oubliée ? Alors que 2,9 millions de mineurs vivent avec un seul parent et que près d'un mariage sur deux se termine par une rupture, il s'agit de «réussir son divorce» et de «préserver le couple parental». Un credo illusoire, selon l'Union des familles en Europe.«Comment vit-on vraiment le divorce de ses parents ?», s'est interrogée l'association, qui prône la défense des intérêts des familles et souhaite contrebalancer les thèses actuelles sur le «divorce heureux». Dans une enquête, elle a posé la question à 1137 personnes, âgées de 18 ans à plus de 56 ans, «victimes» d'une rupture parentale. Pour l'écrasante majorité (88 %), cette séparation a eu des effets à long terme sur leur personnalité. «Le divorce a rendu une poignée d'entre eux plus coriaces. «Certains s'en sortent très bien»
Processus cognitifs I. Unités considérées en lecture II. Accès au lexique et reconnaissance des mots III. Le but de la recherche sur la reconnaissance visuelle de mots est de comprendre quels mécanismes cognitifs sous-tendent la compréhension rapide et relativement aisée de mots en lecture, comment sont acquises ces capacités et quelles conséquences peut avoir une lésion cérébrale sur ces processus. Les modèles de lecture présentent les différentes étapes nécessaires au traitement de l’information. Lire suppose la mise en relation d’un signifiant et d’un signifié. 1. Un texte écrit peut être analysé selon cinq niveaux distincts, ces derniers étant fonction des unités en présence, à savoir : les lettres, les groupes de lettres, les syntagmes, les propositions et les phrases 2. 2. 1. Cette hypothèse postule que l’information phonologique ne joue aucun rôle dans la lecture silencieuse. 2. 2. 2. 3. 2. 4. Figure 1. Figure 2. 1. 1. 1. Construction d’un code orthographique. Figure 3. Sélection d’un code d’accès. 2.
Ubicumque et semper, Lettre apostolique sous forme de ? Motu Proprio ?, 21 septembre 2010 - Beno?t XVI L’Eglise a le devoir d’annoncer toujours et partout l’Evangile de Jésus Christ. Premier et suprême évangélisateur, le jour de son ascension au Père, il donna ce commandement aux disciples: «Allez donc! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit; et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés» (Mt 28, 19-20). Fidèle à ce commandement, l’Eglise, peuple que Dieu a acquis afin qu’il proclame ses œuvres admirables (cf. 1 P 2, 9), depuis le jour de la Pentecôte où elle a reçu en don l’Esprit Saint (cf. Ac 2, 14), ne s’est jamais lassée de faire connaître au monde entier la beauté de l’Evangile, en annonçant Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme, le même «hier, aujourd’hui et pour toujours» (He 13, 8), qui, à travers sa mort et sa résurrection, a réalisé le salut, accomplissant l’antique promesse. Art. 1 § 1. § 2. Art. 2 Art. 3 Parmi les devoirs spécifiques du Conseil figurent: Art. 4 § 1. § 2.
Homoparentalité : « Les études prouvent que »… dalle Le débat s’engage et, après quelques échanges à peine, tombe cette sentence qui se veut définitive : il n’y a aucune différence entre un enfant élevé par un couple hétérosexuel et un enfant élevé par un couple homosexuel, des études l’ont prouvé, d’abord ! Des études et, même, des études américaines. Des études américaines… Un full aux as. Qu’avez-vous à dire à ça ? Généralement rien, d’autant que personne n’a lu lesdites études : pas plus celui auquel on les oppose que celui qui les invoque. Les études américaines étant ce qu’elles sont, elles sont donc tout aussi barbantes qu’écrites en anglais. Mieux encore, le cadeau bonus : depuis quelque temps, les études sur l' »absence de différences » font place aux études qui démontreraient qu’il vaut mieux être élevé par un couple homosexuel (de préférence, un couple de lesbiennes blanches de l’Upper East Side) que par un couple hétérosexuel. Les limites des études « no differences« C’est par là et c’est bon, mangez-en.
La souffrance n'excuse rien Mardi 20 novembre 2012 2 20 /11 /Nov /2012 18:44 Grosse fatigue, ces jours-ci. Quand on entre dans le débat sur le « mariage pour tous », on est plein de bonne volonté. On argumente, on explique pourquoi l'on pense que ce projet est mauvais pour tous, pourquoi on n'est pas favorable à une telle conception de la société. En réponse, on se prend des tombereaux d'injures. Bon. Là où je fatigue, c'est sur le concept de souffrance. Car depuis quelques temps, la pauvreté des arguments des pro-mariage pour tous est désormais visible. Le grand argument, ces jours-ci, c'est de dire que les enfants martyrisés sont l'apanage des couples homme-femme. Ah ! Sauf que. Sauf qu'il se trouve qu'au hasard d'une rencontre sur Facebook, je suis devenue amie avec un membre de la famille Courjault. D'autant que « l'argument », il peut se retourner facilement. Si vous êtes prêts à discuter honnêtement, sur des arguments juridiques, contre-argumentez donc le billet de Koz ou le mien. Chiche.
NoR: The Nature of Reality Ten important lessons we have learned as pathology bloggers Ayrault, ton mépris est une faute Allons-y pour Jean-Marc, moi, ça me met à l’aise. Et comme vous ne lirez pas ce billet, je ne vais pas rester coincé, tout seul. Bref, Jean-Marc, vous avez choisi d’officialiser aujourd’hui la date du passage du projet de loi sur le mariage et l’adoption homosexuels. Pour ceux qui l’ignoraient encore, ce sera donc le 31 octobre 2012. Et pour faire bonne mesure, vous avez déjà annoncé que vous iriez encore une marche plus loin, vers l’ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes. Vous avez montré sans ambiguïté qui a votre oreille. Vous avez montré le peu de cas que vous accordiez aux positions des évêques (en dernier lieu, pour ne citer qu’eux, l’ensemble des évêques de l’Ouest et ceux de Normandie ). Votre porte-parole a elle-même déjà annoncé qu’elle serait présente pour le premier mariage homosexuel à Montpellier, tenant pour rien les oppositions légitimes et le débat parlementaire, ravalé au rang de formalité. Les sondages seraient relatifs, Jean-Marc ?
Le schtroumpf pour tous L’un des propres de l’homme est de parler : il est un être parlant qui entre en relation avec la réalité par le biais du langage. C’est l’origine de la culture, de l’histoire voire de la civilisation. La langage est un joujou extra mais les jeux de mots sont parfois dangereux : les calembours peuvent blesser et les manipulations de langage peuvent tuer au sens propre comme au sens figuré. Lorsque les mots sont triturés au-delà du raisonnable, ils ne permettent plus de raisonner : lorsque les mots ne permettent plus d’entrer en contact avec le réel, la folie n’est pas loin (V. la langue Sctroumpf). Pierre Bergé vient de donner un nouvel exemple de cette dévaluation des mots et du langage en dénonçant un humus antisémite, antigay chez les opposants au projet de loi. Le terme hétérosexisme a donc un potentiel critique extraordinaire puisqu’il permet de problématiser le bon sens en le dénonçant comme un super-préjugé (T. Finalement, tout est langage et tout est politique. Like this: