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Le vrai mec et la vraie fille : deux abrutis bien trouvés

Le vrai mec et la vraie fille : deux abrutis bien trouvés
Quand j’ai écrit le Manuel du vrai mec, cet « étalon priapique au QI de moule » (sic) censé servir de modèle au genre masculin, on m’a suggéré d’écrire aussi sa version fille. Parité oblige, je m’y suis employée, et voici le portrait de la Vraie Fille Féminine, cette ravissante idiote qui s’habille en rose à paillettes. Ils font un joli couple, c’est sur: aussi abrutis l’un que l’autre. Mais attendez, quelque chose me turlupine… Mais oui ! Depuis quand le sexisme est-il paritaire? Mais oui, ces deux imbéciles virtuels, là, on est bien d’accord qu’y en a pas un pour attraper l’autre, mais on est aussi d’accord pour dire qu’ils sont très différents… Complémentaires, diront les bien-pensants. Notons bien que dans les deux cas, j’aurais tout à fait raison. Le sexisme contre tous Notons bien que la demoiselle ou le damoiseau qui se fend d’une réflexion sur le « sexisme qui est contre les hommes aussi bien que les femmes », elle ou il a tout à fait raison. Alors, qui souffre le plus? Related:  Genre

Le langage, catégorie utile pour la lutte féministe Il y a des hasards tout à fait étonnants. Hier (jeudi 27 septembre 2012), Cécile Dufflot a mis les choses au point à l’Assemblée nationale. Petit rappel des termes de l’échange : « ce que je sais M. Accoyer, c’est que je suis une femme. « Ceux qui se proposent de codifier les sens des mots luttent pour une cause perdue car les mots, comme les idées et les choses, sont fait pour signifier, ont une histoire. L’avertissement de Joan W. Évidemment, c’est la preuve que les académiciens n’ont pas saisi tout le sens du mot genre. Alors, le genre, c’est quoi ? Nos chers académiciens ont donc raison sur un point, il est déplorable de constater que « ce terme est souvent employé pour désigner exclusivement les femmes ou fait référence à une distinction selon le seul sexe biologique »[6]. Cécile Dufflot n’a rien fait d’autre que de démasquer le masculin derrière le prétendu neutre universel. [1] Joan W. Imprimer ce billet

Discriminations en tous "genres" La discrimination, je l'ai ressenti très tôt . Dans mes jeunes années , la France était Giscardienne . On avait sauté des germes d'une révolution en 68, à l'élection d'un président conservateur par un tour de passe passe qui m'échappe toujours. Parallèlement à ma conscience de classe s'éveillait en moi le sentiment d'être discriminée de part ma féminité ,nous étions encore dans une France qui préférait voir mourir des femmes d'avortements clandestins plutôt que d'accepter sa légalisation : la loi Veil sur l'ivg déchaînait les passions ,dont certaines bribes arrivaient jusqu'à mes oreilles d'enfant , j'étais jeune mais je voyais le débat que cela suscitait à la maison et lors des réunion de famille , plus tard j'ai compris , de quoi il s'agissait réellement , je me souviens juste de cette femme au chignon impeccable tenant tête dans l'hémicycle aux vociférations des mâles blancs ventrus, aux cheveux blanchis ou absents, qui dominaient , du moins par leur nombre , l'assistance ! Également,

Les rubriques du genre | L'appareil des apparences Capture d'écran du site special-garcon.com réalisée le 12 juillet 2012 Capture d'écran site jeuxfilles.fr et agrandissement de la colonne de jeux, réalisés le 12 juillet 2012 Sur les sites pour enfants spécial-garçon.com et fillesjeux.com, les jeux proposés sont classés en différentes catégories : “sport, tir, combat, aventure, stratégie, réflexion…” pour les uns, “cuisine, habillage, décoration, maquillage, séduction, coiffure, bébé, amour, beauté…” pour les autres. Censées couvrir l’essentiel des intérêts des uns et des unes, elles reprennent des stéréotypes de genre. Sur le site internet de Marie-Claire, les intérêts des femmes sont également regroupés en rubriques “mode, beauté, forme et santé, enfants …. ” et la similitude avec les thématiques destinées aux petites filles est saisissante. Capture d'écran, bandeau d'accueil, site marie-claire.fr, réalisée le 11 juillet 2012

Virginie Despentes répond à Lionel Jospin et aux anti-mariage pour tous Santé Clément et Julien se voient régulièrement et couchent ensemble à l’occasion. Problème, cette fois-ci, ils ont fait l’impasse sur le préservatif… Des élu.e.s de gauche ont fait savoir qu'ils/elles resteraient vigilants. Marie Louise Coleiro Preca a signé la loi. Deux films en compétition officielle et trois pour la catégorie Un certain regard, voici la sélection cannoise côté LGBT. L'Association Nationale Transgenre a vertement critiqué sa proposition de loi. En réponse au classement des 50 Français les plus stylés de leurs confrères de GQ, des journalistes des Inrocks ont choisi d’établir leur propre top «tout aussi passionné et partial», mais surtout très gay-friendly. Homophobes? Et aussi Michael Sam déjà au top (ou presque), les surprises d'Amélie Mauresmo, une déclaration d'amour…

Sexisme chez les geeks : Pourquoi notre communauté est malade, et comment y remédier J’aimerais préciser quelque chose. Quand Mar_Lard a publié son article sur Joystick en août dernier sur ce blog, nous avons décidé de publier tous les commentaires afin que tout le monde puisse se rendre compte de la violence des réactions. Je suggère à ceux qui voudraient réitérer ce genre d’exploits (histoire de contribuer à la démonstration de Mar_Lard, merci les mecs) de lire la charte de modération désormais en vigueur sur ce blog au lieu de perdre leur temps. [EDIT] Devant le nombre de confusions, 2ème précision: ce blog appartient à AC Husson mais l’auteure de cette contribution est Mar_Lard. Attention, cet article inclut de nombreux exemples susceptibles de choquer : images d’une grande violence ou sexuellement explicites, insultes et propos à caractère fortement sexiste/homophobe/raciste, menaces de violences sexuelles et autres. Ce paragraphe a suscité des réactions extrêmes. Et d’autre part, la prévisible levée de boucliers. 1. Le problème est dans l’industrie. Ah, les babes.

5 Gender Stereotypes That Used To Be the Exact Opposite | Cracked.com-Mozilla Firefox The hardest stereotypes to break are the ones that are so old as to go all the way back to hunter-gatherer days. After all, how can you argue with biology? Women carry the babies, men have the upper body strength to tackle gazelles. Nobody made that up out of thin air. But if society has taught us one thing, it's that it becomes way too easy to attach amendments to that bill, claiming that all sexual and gender stereotypes date back to the early days of human evolution. #5. For most families, finding out the gender of their baby early on is crucial, since everyone needs to know what color of clothes and toys to get them -- pink or blue? Getty"Margaret, you get little Steve out of that outfit this instant." If it's a girl, don't forget to paint the room pink and get pink curtains. But at One Time ... If it's starting to seem pretty arbitrary, that's because it totally is. "Don't worry, Junior, dogs are your friends!" GettyWhich is why Matt Stone appears to be far manlier than Trey Parker.

Prospérité de la potiche En librairie aujourd’hui, Beauté fatale. Les nouveaux visages d’une aliénation féminine (Zones / La Découverte, 250 pages, 18 euros) reprend et approfondit des analyses ébauchées soit ici-même, soit dans Le Monde diplomatique. Nous vous en proposons l’introduction ci-dessous. Le texte intégral est en libre accès sur le site de l’éditeur. Un compte Seenthis permet également de suivre l’actualité des thèmes développés dans le livre. Ecrire un livre pour critiquer le désir de beauté ? Autant l’admettre : dans une société où compte avant tout l’écoulement des produits, où la logique consumériste s’étend à tous les domaines de la vie, où l’évanouissement des idéaux laisse le champ libre à toutes les névroses, où règnent à la fois les fantasmes de toute-puissance et une très vieille haine du corps, surtout lorsqu’il est féminin, nous n’avons quasiment aucune chance de vivre les soins de beauté dans le climat de sérénité idyllique que nous vend l’illusion publicitaire. Table des matières 1. 2.

Mépris et misogynie ordinaires Dans ce blog, il y a des photos, des idées, des fleurs, des zombies, des cailloux, et plein d’autres trucs. Mais il y a surtout une chose: des sujets qui fâchent. Des sujets qui agacent, qui divisent, qui exaspèrent. Je ne parle pas seulement du pauvre ère perdu sur les internets, passant par là totalement par hasard au détour de jeuxvidéo.com ou d’une autre poubelle du net, qui croit bon de rappeler à tout hasard que les animaux sont faits pour être mangés, les putes pour êtres baisées, qu’il faut pas essayer d’influencer les autres (sauf quand on travaille dans l’enseignement, la communication, la publicité ou le marketing, mais ça c’est normal) et qu’essayer de faire évoluer la société c’est mal. En bref, ça ne me dérange pas de déranger parce que ce que je dis ici c’est le contraire du discours dominant qu’on entend partout, et que si ça dérange c’est que les gens réfléchissent et remettent en question leurs a priori culturels. Et je peux pas leur en vouloir. Les mères, ces salopes

[French] Les Inuit et le raffinement des trois genres Regards.fr : Pourquoi les anthropologues ont longtemps décrit les sociétés inuit comme peu développées, simples et adeptes d’une sexualité collective ? Bernard Saladin d’Anglure : Au début du xxe siècle, Marcel Mauss, dans son Essai sur les variations saisonnières des sociétés eskimos pense que les Inuit ont une vie sociale qui oscille entre deux pôles : un individualisme estival fondé sur la famille nucléaire, la vie laïque du groupe, et la production individuelle ; et un communisme hivernal, parental, économique, religieux et sexuel, s’exprimant dans le partage et l’échange généralisé des biens, des gibiers, des enfants et des conjoints, et dans de grands rituels collectifs. Mais les Inuit fascinent surtout les anthropologues par les moyens qu’ils inventent pour s’adapter à un milieu très hostile. A-t-on imposé aux Inuit un système de nom de famille occidental ? Vous décrivez une éducation des enfants bien éloignée de la nôtre… Vous parlez même de transsexualisme…

Souffrir pour être belle J’ai vu la Chine, je vous l’assure Elle est couverte de chinois Les hommes portent des sabots En forme de petits chapeaux Les femmes portent des chaussures En forme de coque de noix. Comptine enfantine Il faut souffrir pour être belle, on ne le répètera jamais assez. Toutes les femmes le savent. On le leur répète depuis toutes petites. Moi, ça a d’abord été mes cheveux. Mes frères, eux, ne devaient pas souffrir pour être beaux. Car non seulement il faut souffrir pour être belle, mais il faut être belle. Il faut donc souffrir. Ma famille n’est pas spécialement sexiste par rapport à la moyenne, et je ne suis pas plus coquette qu’une autre. Petit à petit, sans broncher, je me suis soumise à toutes ces petites tortures, ces petite inconvénients inconfortables ou même carrément dangereux pour la santé. A l’adolescence arrive le grand moment des poils, qu’il faut arracher aussitôt leur apparition. Assez vite vient le temps des chaussures à talon, qui impriment à celle (ou celui!) . Maigrir.

« Je le fais pour moi-même » Pour moi-même et personne d’autre, je me maquille, je me démaquille, je met un masque pour éviter que ma peau s’abîme trop à cause du maquillage, de la clope et du vieillissement. Pour moi-même et personne d’autre, j’arrache chaque poil de mon corps à la cire, à l’exception des cheveux et des sourcils. Ca fait mal, mais il faut souffrir pour être belle. Pour moi-même et personne d’autre, je porte des talons qui impriment à ma démarche ce mélange de grâce et de maladresse qui la font immédiatement qualifier de féminine. Pour moi-même et personne d’autre, je fais des régimes, je m’affame, je me gave de soupe aux choux, de régime Dukon à base de son d’avoine et de blanc de poulet à la vapeur. Pour moi-même et personne d’autre, je vais chez le coiffeur, je colore, décolore, recolore, cache le moindre cheveux blanc. Pour moi-même et personne d’autres je jauge mon image dans le miroir. Pour moi-même et personne d’autre, je me compare aux images de magazine. Mais qu’est-ce qu’être une femme?

Le Crossplay Cosplay Un crossplay de Sailor Moon Tous les geeks connaissent le principe du cosplay, celui de reproduire les costumes de ses héros préférés et de les porter généralement lors de conventions dédiées à nos univers favoris. Mais tous ne connaissent pas le crossplay cosplay ! Le crossplay cosplay est un sous-genre du cosplay, dont le principe est d’incarner un personnage opposé à son genre. Et bien entendu, cette pratique abordant les notions de travestissement et de confusion des genres, elle suscite forcément quelques réactions négatives. 1) Le crossplay cosplay, c’est quoi ? Le crossplay cosplay désigne le fait de revêtir le costume d’un personnage dont le genre est opposé au sien. - Le crossplay "ironique" : la personne qui se déguise ne fait rien pour cacher son genre, ce qui crée un décalage qui se veut comique entre l’apparence traditionnel du personnage choisi et l’apparence finale du cosplayer. 2) Les réactions au crossplay Un garçon crossplayé en Petit Chaperon Rouge 3) Crossplay et genre

Enfance et Sexisme

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