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Jean Anouilh Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jean Anouilh Œuvres principales Signature Biographie Genèse d'une passion (1923-1932) Jean-Marie-Lucien-Pierre Anouilh est le fils de François Anouilh, tailleur et Marie-Magdeleine Soulue, professeur de piano et pianiste d'orchestre à Arcachon[1]. « J'ouvris le numéro, désœuvré, distrait, je passais les romans, homme de théâtre en puissance je méprisais déjà ces racontars et j'arrivais à la pièce dont le titre insolite m'attira. [...] Après avoir travaillé quelques semaines au bureau des réclamations des Grands Magasins du Louvre puis pendant deux ans dans l'agence de publicité Étienne Damour avec, entre autres, Jacques Prévert, Georges Neveux, Paul Grimault[5] et Jean Aurenche[6], Anouilh, succédant à Georges Neveux, devient entre 1929 et 1930, le secrétaire général de la comédie des Champs-Élysées, que dirige alors Louis Jouvet[7]. Premières œuvres (1932-1936) Antigone et l'Occupation (1941-1945)
Jean Cocteau Jean-Paul Sartre Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Œuvres principales Compléments Jean-Paul Sartre, né le dans le 16e arrondissement de Paris et mort le dans le 14e arrondissement[1], est un écrivain et philosophe français, représentant du courant existentialiste, dont l'œuvre et la personnalité ont marqué la vie intellectuelle et politique de la France de 1945 à la fin des années 1970. Intransigeant et fidèle à ses idées, il a toujours rejeté les honneurs ; il a notamment refusé le prix Nobel de littérature en 1964 ; exception notable, il a cependant accepté le titre de docteur honoris causa de l'Université de Jérusalem en 1976. Sa relation particulière avec Simone de Beauvoir est un autre élément de sa notoriété. Biographie[modifier | modifier le code] « Je n’essaie pas de protéger ma vie après coup par ma philosophie, ce qui est batard, ni de conformer ma vie à ma philosophie, ce qui est pédantesque, mais vraiment, vie et philo ne font plus qu’un. » Carnets de la drôle de guerre — Sartre autres
Albert Camus Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Camus. Albert Camus Albert Camus en 1957. Œuvres principales Compléments Son œuvre comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des films, des poèmes et des essais dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurde de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l'absurde, révolte qui conduit à l'action et donne un sens au monde et à l'existence, et « alors naît la joie étrange qui aide à vivre et mourir »[3]. Il ne se dérobe devant aucun combat, protestant successivement contre les inégalités qui frappent les musulmans d'Afrique du Nord, puis contre la caricature du pied-noir exploiteur, ou prenant la défense des Espagnols exilés antifascistes, des victimes du stalinisme et des objecteurs de conscience[5]. En marge des courants philosophiques, Camus est d'abord témoin de son temps, intransigeant, refusant toute compromission.
Caligula (Camus) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Caligula est une pièce de théâtre en 4 actes écrite par Albert Camus, entamée en 1938 (le premier manuscrit date de 1939), et publiée pour la première fois en mai 1944 aux éditions Gallimard. La pièce fera par la suite l'objet de nombreuses retouches. Elle fait partie, avec l'Étranger (roman, 1942) et le Mythe de Sisyphe (essai, 1942) de ce que l'auteur a appelé le « cycle de l'absurde ». Certains critiques perçurent la pièce comme existentialiste, courant philosophique auquel Camus se défendit cependant toujours d'appartenir. Elle met en scène Caligula, empereur romain tyrannique qui agit avec démesure, en quête d'impossible. Voici le thème de la pièce présenté par l'auteur lui-même (dans l'édition américaine de Caligula and Three Other Plays, en 1957) : « Caligula, prince relativement aimable jusque-là, s'aperçoit à la mort de Drusilla, sa sœur et sa maîtresse, que le monde tel qu’il va n’est pas satisfaisant. Le théâtre de l'absurde
Victorien Sardou Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Sardou. Victorien Sardou Victorien Sardou en 1880 Victorien Sardou, né le 5 septembre 1831 à Paris où il est mort le 8 novembre 1908, était un auteur dramatique français, connu également pour ses eaux-fortes médiumniques. Biographie[modifier | modifier le code] Victorien Sardou est issu d'une famille provençale qui possède une oliveraie au Cannet, près de Cannes. Ses débuts sont particulièrement difficiles. Un autre drame, Bernard Palissy, est accepté à l'Odéon, mais un changement de direction annule l'engagement. Sardou se trouve plongé dans la plus noire misère, et ses malheurs culminent avec une attaque de fièvre typhoïde qui manque de l'emporter. Victorien Sardou fait rapidement jeu égal avec les deux maîtres du théâtre d'alors, Émile Augier et Alexandre Dumas fils. Il moque la bourgeoisie égoïste et vulgaire dans Nos intimes ! Portraits[modifier | modifier le code] G. Œuvres[modifier | modifier le code]
Samuel Beckett Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Beckett. Samuel Beckett Samuel Beckett en 1977. Œuvres principales Compléments Biographie[modifier | modifier le code] Enfance[modifier | modifier le code] Samuel Barclay Beckett est né le 13 avril 1906[4] dans une famille bourgeoise irlandaise protestante : l'événement fut signalé dans la rubrique mondaine d'un journal irlandais (The Irish Times) daté du 16 avril. Formation[modifier | modifier le code] Débuts littéraires[modifier | modifier le code] C'est en 1929 que Beckett publie son premier ouvrage, un essai critique intitulé Dante... En 1930, il revient au Trinity College en tant que lecteur et écrit en 1931 un deuxième essai en anglais intitulé Proust. Après plusieurs voyages en Europe, notamment en Allemagne, il se fixe en janvier 1938 définitivement à Paris, rue des Favorites, dans le 15e arrondissement[11], peu avant la Seconde Guerre mondiale. Succès[modifier | modifier le code] — More Pricks than Kicks, 9
Jean Vilar Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Vilar. Jean Vilar Œuvres principales Le Théâtre, service public - Gallimard, 1975. Jean Vilar est un comédien de théâtre et de cinéma, un metteur en scène et un directeur de théâtre français, né le 25 mars 1912 et mort le 28 mai 1971 à Sète. Repères biographiques[modifier | modifier le code] Plaque sur la maison natale de Jean Vilar à Sète. Tombe au cimetière marin. À Avignon, la Maison Jean-Vilar rassemble ses archives personnelles, les maquettes et les costumes des spectacles qu’il a créés à Avignon à partir de 1947 et au Théâtre national populaire (1951-1963). Filmographie[modifier | modifier le code] Théâtre[modifier | modifier le code] Théâtre Jean Vilar à Montpellier. Comédien[modifier | modifier le code] Maison Jean Vilar à Avignon. Metteur en scène[modifier | modifier le code] Années 1940 Années 1950 Années 1960 Indications bibliographiques[modifier | modifier le code] Textes de Jean Vilar
Georges Courteline Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Georges Courteline Georges Courteline vers 1890. Œuvres principales Le commissaire est bon enfant (1900), L'article 330 (1900), La paix chez soi (1903), Les balances (1901) §Biographie[modifier | modifier le code] Georges Courteline est le fils de l'écrivain et auteur de théâtre Joseph Moineaux, connu sous le nom de plume de Jules Moinaux. Georges Courteline, né à Tours en 1858, fut, cependant, un authentique enfant de la Butte Montmartre. Après ses études au collège de Meaux, il fait son service militaire à Bar-le-Duc en 1879 au 13e régiment de chasseurs à cheval qui lui inspirera quelques-unes de ses célèbres satires. Georges Courteline vers 1900. Petit homme sec, ronchonnant et rouspétant, il descend, tous les jours et à la même heure, la rue Lepic pour se rendre avenue Trudaine à l'Auberge du Clou qu'il fréquente régulièrement de 1888 à 1893. Georges Courteline se définit lui-même comme un observateur avisé de la vie quotidienne.
Antonin Artaud Œuvres principales Compléments A influencé le nouveau théâtre américain dont le Living Theater et l'Open Theatre. Antonin Artaud, né le 4 septembre 1896 à Marseille et mort le 4 mars 1948 à Ivry-sur-Seine, est un théoricien du théâtre, acteur, écrivain, essayiste, dessinateur et poète français. La poésie, la mise en scène, la drogue, les pèlerinages, le dessin et la radio, chacune de ces activités a été un outil entre ses mains, un moyen pour développer son art. Toute sa vie, il a lutté contre des douleurs physiques, diagnostiquées comme issues de syphilis héréditaire, avec des médicaments, des drogues. Inventeur du concept de « théâtre de la cruauté » dans Le Théâtre et son double, Artaud a tenté de transformer radicalement la littérature et surtout le théâtre. Dans son œuvre immense, il fait délirer l’art (comme Gilles Deleuze, grand lecteur d’Artaud, fera délirer la théorie autour du corps sans organe). Biographie[modifier | modifier le code] D’autres traumatismes suivront. « [...]
Huis clos (Sartre) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Huis clos est une pièce de théâtre en un acte de Jean-Paul Sartre, rédigée à la fin de l'année 1943 et représentée pour la première fois le 27 mai 1944 au théâtre du Vieux-Colombier, à Paris. Cette pièce de théâtre est symbolique de l'existentialisme, mouvement littéraire du début du XXe siècle où l'être humain est défini par ses gestes et ses non-gestes. Sartre pensait avoir écrit une pièce drôle. Seules les mises en scène de Didier Van Cauwelaert à Nice en 1977[1] et certaines plus actuelles semblent avoir donné justice à cette conception. Trois personnages se retrouvent à leur mort dans une même pièce. Garcin, mort, est en enfer. Cette scène d'exposition étonne car elle ne répond à aucune des questions du spectateur. Garcin se retrouve seul et appelle vainement le garçon. Garcin est seul et il essaie de parler au garçon et de sortir de cet endroit. Inès entre. De première apparence, Inès semble être impolie et peu aimable. Inès Je vois. Ha!
Joyeuses Pâques (pièce de théâtre) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Joyeuses Pâques est une pièce de théâtre de Jean Poiret créée en au Théâtre du Palais Royal. Pendant le week-end de Pâques, alors que son épouse Sophie s'est absentée, Stéphane, un publicitaire quadragénaire, ramène chez lui une jolie jeune fille, Julie. Version de 1982, au théâtre du Palais Royal, puis au théâtre de la Michodière, puis au théâtre Édouard VII, dans une mise en scène de Pierre Mondy : Jean Poiret : StéphaneNicole Calfan, puis Martine Kelly, puis Bunny Godillot : JulieMaria Pacôme, puis Françoise Fabian : SophieOdette Laure : Madame ChateigneauChristiane Muller : FabienneLouisa Colpeyn : Madame WalterNicolas Vogel : Monsieur WalterMarc Bassler : Frédéric Walter. Version de 2011, au Mois Molière, par la Compagnie de la Dive Bouteille, dans une mise en scène de Pierre-Hippolyte Pénet :
Jean Poiret Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Poiret. Jean Poiret, de son vrai nom Jean Gustave Poiré, est un acteur, réalisateur, auteur, metteur en scène et scénariste français, né le à Paris[1] et mort le à Suresnes[2]. Biographie[modifier | modifier le code] Sur cette photographie de 1944, on distingue Jean Poiret, au milieu de ses camarades de l'école de la rue Blanche. Jean Poiret a suivi les cours d'art dramatique de la rue Blanche à Paris. Au cinéma, il débute en apparaissant dans Les Trois Mousquetaires, d'André Hunebelle, en 1953. Il enchaîne les tournages, notamment avec Jean-Pierre Mocky, dans Un drôle de paroissien, La Grande Frousse ou encore Le Miraculé en 1986, où il partage pour la dernière fois la vedette avec Michel Serrault. En 1985, Claude Chabrol lui offre le premier rôle dans deux films : Poulet au vinaigre et Inspecteur Lavardin, qui feront l'objet d'une adaptation pour la télévision. Filmographie[modifier | modifier le code]