Charles Baudelaire - Sa vie, son oeuvre : Le poète maudit - Litteratura.com Le cerveau, objet technologique (6/8) : Drogues, ondes et lumières… Comprendre le fonctionnement du cerveau est l'un des enjeux de la convergence des technologies à la fois parce qu'il est devenu un objet de technologie, mais également parce l'étude de son fonctionnement permet d'envisager des technologies pour dépasser ses limites. C'est ce que va essayer de nous faire comprendre Rémi Sussan dans ce dossier d'InternetActu. Lorsqu'on parle d'agir sur le cerveau, le moyen le plus ancien, le plus spectaculaire (ce qui ne signifie pas forcément le plus efficace) passe par la chimie. Toujours est-il que 3000 ans après, le sujet fait encore débat. Image : Si c'était si simple, par ZebraPaperClip. Quelles drogues prendre ? Le cerveau est une machine complexe, les différents produits agissent chacun à leur manière, altérant des fonctions variées. Les cholinergiques, par exemple, agissent sur les récepteurs de l'Acethylcholine, un neurotransmetteur connu pour son rôle dans la mémoire. Questions d'éthique ? Des puces aux ondes magnétiques... jusqu'à la lumière
LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX! Opiacés (héroïne, morphine...) Notre organisme utilise naturellement des substances similaires aux opiacés comme neurotransmetteurs. Il s’agit des endorphines, des enképhalines et de la dynorpine, que l’on désigne souvent sous l’appellation d’opioïdes endogènes. Ces molécules modulent les réactions aux stimuli douloureux, régulent les fonctions vitales comme la faim ou la soif, interviennent dans le contrôle de l’humeur, de la réponse immunitaire, etc. Les effets très puissants des opiacés comme l’héroïne ou la morphine s’expliquent par le fait que ces substances exogènes vont se fixer sur les mêmes récepteurs que nos opioïdes endogènes. Ces récepteurs, par l’entremise de seconds messagers, influencent la probabilité d’ouverture de canaux ioniques ce qui leur permet par exemple de diminuer l’excitabilité des neurones. Cet effet euphorisant impliquerait aussi un autre mécanisme faisant intervenir les interneurones inhibiteurs au GABA de l’aire tegmentale ventrale.
LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX! Le noyau accumbens joue certainement un rôle central dans le circuit de la récompense. Son fonctionnement repose principalement sur deux neurotransmetteurs essentiels: la dopamine, qui favorise l’envie et le désir, et la sérotonine, dont l'effet traduit plutôt la satiété et l'inhibition. Il a d’ailleurs été démontré maintes fois chez l’animal que les drogues augmentent toutes la production de dopamine dans le noyau accumbens, tout en diminuant celle de sérotonine. Mais le noyau accumbens ne vit pas en autarcie. Le locus coeruleus, centre d'alarme du cerveau qui est bourré de noradrénaline, est une autre structure cérébrale qui joue un rôle important chez le toxicomane. Trois structures du participent aussi activement au circuit du plaisir et, par conséquent, à la dépendance aux drogues. Et puis l’hippocampe, pilier de la mémoire, qui s'occupe de conserver les souvenirs agréables liés à la prise de drogue et, par association, tous les détails de l’environnement qui leur sont attachés.
Drogues et cerveau : Partie 2 - A Les opiacés : morphine et héroine Les opiacés sont les substances psychotropes issus du pavot d'opium, une plante connu de puis plus de quatre mille ans avant J.-C. Pavot d'opium - Papaver somniferum Les opiacés sont utilisés à des fins thérapeutiques très diverses depuis l'Antiquité. Aujourd'hui encore, l'opium demeure le plus puissant des médicaments anti-douleur connus. Il ne fut consommé à des fins euphorisantes et non plus médicinales qu'à partir du XIXème siècle. Le poète anglais De Quincey considérait que l'opium était la recette du bonheur. Il écrivit : "J'eus la révélation que, dans l'opium, résidait le secret du bonheur, celui dont les philosophes avaient débatuu pendant si longtemps." En Angleterre, il entraîna avec lui les poètes S. En effet, la détresse, l'anxiété et la dépression, aboutissant parfois à une mort pathétique, symptomes de l'arrêt d'un usage chronique d'opium, ont été constaté depuis le XVIème siècle. L'examen chimique des opiacés est entamé par un allemand, F.
Les Paradis artificiels/Un mangeur d’opium/III Ainsi que je l’ai dit au commencement, ce fut le besoin d’alléger les douleurs d’une organisation débilitée par ces déplorables aventures de jeunesse, qui engendra chez l’auteur de ces mémoires l’usage fréquent d’abord, ensuite quotidien, de l’opium. Que l’envie irrésistible de renouveler les voluptés mystérieuses découvertes dès le principe, l’ait induit à répéter fréquemment ses expériences, il ne le nie pas, il l’avoue même avec candeur ; il invoque seulement le bénéfice d’une excuse. Mais la première fois que lui et l’opium firent connaissance, ce fut dans une circonstance triviale. Pris un jour d’un mal de dents, il attribua ses douleurs à une interruption d’hygiène, et comme il avait depuis l’enfance, l’habitude de plonger chaque jour sa tête dans l’eau froide, il eut imprudemment recours à cette pratique, dangereuse dans le cas présent. « Le grand secret du bonheur sur lequel les philosophes avaient disputé pendant tant de siècles était donc décidément découvert!
L'acool et la drogue dans la littérature... Opium : L’opium : qu’est ce que c’est ? | Tabac - Alcool - Drogues | Mieux-Être L’opium est une substance issue du latex de pavot de type Papaver somniferum, originaire du Mésopotamie, cousin éloigné du coquelicot. L’opium est une substance issue du latex de pavot de type Papaver somniferum, originaire du Mésopotamie, cousin éloigné du coquelicot. Ses effets sédatifs, utilisés à des fins rituelles, sont connus depuis la plus lointaine Antiquité (sumérienne, grecque), et l’utilisation médicale contre la douleur (antalgique), a été développée au début du Moyen-âge dans la médecine arabe et perse. Il peut être consommé par voie orale, brut (boules d’opium, depuis l’antiquité) ou dissous dans de l’alcool (sous forme de laudanum, inventé par Thomas Sydenham en 1660, appelé aussi « élixir parégorique »), ce qui a permis une meilleure conservation. Les répercussions du commerce de l’opium ont eu un retentissement considérable dans l’histoire du monde. L’importation et la vente d’opium a été interdite en Chine dès 1729.
Drogues : pavot Une des plus anciennes drogues L’opium est un des plus anciens médicaments mais aussi une des plus anciennes drogues. Il est consommé de toutes les façons possibles. Quelle est l’action des drogues sur le cerveau ? Les drogues amènent à une dépendance physique et psychique certaine, et plus particulièrement les drogues dites dures. D’ailleurs, beaucoup d’adultes mais aussi d’adolescents sont tentés par ces expériences « extrêmes », qui non sans conséquences sur le cerveau. Explications... Les neurotransmetteurs dans le cerveau La communication entre les cellules nerveuses, les neurones, s’effectue à l’aide de substances chimiques, les neurotransmetteurs ou neuromédiateurs. Ainsi, l’influx nerveux arrivant vers un neurone se propage au niveau de l’axone (prolongement du neurone), et provoque la libération d’un neurotransmetteur qui est relâché dans ce que l’on nomme la synapse, qui constitue la zone de jonction entre deux neurones. Le neuromédiateur va ainsi se fixer sur des récepteurs spécifiques situés sur la membrane cellulaire du neurone récepteur, qui à son tour permettra par les mêmes mécanismes, la propagation de l’influx nerveux. Par quels mécanismes les drogues agissent-elles ?
Publishing - Le Monde de l'intelligence - Le Monde de l'enfance - 4- Les drogues boostent-elles la créativité? Psychostimulants et substances hallucinogènes peuvent avoir un impact important sur la créativité. Mais ils ne l’améliorent pas systématiquement, et des effets pervers parfois dangereux existent. L’usage de ces substances est clairement mauvais pour la santé, voir interdit . C’est pourquoi la rédaction de votre magazine vous met en garde… sans pour autant s’interdire de mener l’enquête ! La psilocybine est la molécule active des champignons hallucinogènes, dont R. Etre submergé d'informations sensorielles sous LSD n'est pas un moteur efficace pour la créativité. Hyper-stimulé = hyper-créatif ? Si certaines drogues agissent sur la quantité et la qualité des perceptions sensorielles, peuvent-elles avoir un impact sur l’inhibition latente ? rrompent, l’inhibition latente.
La drogue et la littérature du 19ème au 20ème siècle (TPE) Le sommaire ACCÉDER à ce doc Introduction I) Les artistes touchés et par quelles droguesII) Les effets des drogues sur la création artistique Conclusion Résumé du document L'image de la drogue au 21ème siècle est une image plutôt négative.Aujourd'hui la drogue est un véritable problème de société : la toxicomanie des jeunes, les dangers des trafics, la crainte des parents pour leurs enfants.Et pourtant la drogue au 19ème siècle est une marchandise coloniale qui va coller à la peau de nombreux artistes que ce soit dans la littérature (peinture, musique notamment). En quoi la drogue a-t-elle été une source d'inspiration pour les auteurs du 19ème siècle et du 20ème siècle ? Extraits [...] [...] [...] [...] [...]
Littérature Hallucinogène et Contestataire La Littérature Hallucinogène et Contestataire "Je comparerai", dit Baudelaire dans Du vin et du haschisch (1851), "ces deux moyens artificiels, par lesquels l'homme exaspérant sa personnalité crée, pour ainsi dire, en lui une sorte de divinité.". À peine dix ans plus tard, dans Les Paradis artificiels, la perspective a changé : plus de trace du problème social que pose la consommation de drogues. Depuis ce texte datant de 1860, l'incursion de la drogue dans l'art n'a cessé de se développer. La description de la jeunesse désabusée, des vies brisées, d'agonies dérisoires, de la lente descente aux enfers par la drogue, est aujourd'hui devenu un thème récurent, à la mode. De cette description de la tragique destinée humaine de Baudelaire au XIXème siècle jusqu'à celle plus terrifiante, macabre et comique de Burroughs du " Festin Nu ", c'est toute une page d'histoire qui nous est révélé, c'est la partie habituellement cachée qui nous est offerte. " When I'm rushing on my run. Yoann