L'action des drogues sur le cerveau Les stupéfiants qui influencent le plus fortement l’humeur sont les opiacés et les psychostimulants. Les psychostimulants ont pour effet d’accroitre la vigilance et réduisent les sensations de fatigue. A l’inverse, les opiacés ont un effet sédatif. En dépit des effets radicalement opposés de ces deux types de substances, elles ont la propriété commune d’augmenter la libération de dopamine, un neuromédiateur synthétisé par les cellules nerveuses du cerveau. La dopamine est le neuromédiateur du plaisir. Synapse L’influx nerveux est un message de nature électrique qui se transmet de proche en proche le long des cellules nerveuses ou neurones. r devenir chimique. Connexion entre deux neurones Dans l’encéphale, les messages nerveux circulent le long des neurones en passant des dendrites (extrémités de la cellule nerveuse capable de transformer un stimulus en signal électrique), au corps cellulaire où se situe le noyau de la cellule nerveuse.
Charles Baudelaire - Sa vie, son oeuvre : Le poète maudit - Litteratura.com Salles de shoot : pourquoi il faut sortir du débat idéologique Atlantico : Marisol Touraine a indiqué Dimanche sur BFM TV qu'elle espérait lancer l'expérimentation des salles de consommation de drogue en France dès cette année. Que pensez-vous de cette initiative ? S'agit-il d'une banalisation de l'usage des drogues ou d'une mesure pragmatique qui a fait ses preuves en terme de santé publique ? Fatma Bouvet de la Maisonneuve : Autant, je trouve que Vincent Peillon a lancé le débat sur la dépénalisation du cannabis de manière légère, autant je suis partisane des salles de shoots. On connaît davantage de nos jours l’efficacité des traitements de substitution : je pense donc qu’il faut être progressiste sur les thérapies d’autant plus que ces salles de shoot sont des réussites dans certains pays comme la Suisse. Autre point à ne pas oublier : la toxicomanie est une maladie, on parle de gens malades... Dans une structure d’encadrement, on pourrait éviter des complications qu’on sait mortelles. Il s’agit d’un encadrement global, c’est ça le bénéfice !
Le cerveau, objet technologique (6/8) : Drogues, ondes et lumières… Comprendre le fonctionnement du cerveau est l'un des enjeux de la convergence des technologies à la fois parce qu'il est devenu un objet de technologie, mais également parce l'étude de son fonctionnement permet d'envisager des technologies pour dépasser ses limites. C'est ce que va essayer de nous faire comprendre Rémi Sussan dans ce dossier d'InternetActu. Lorsqu'on parle d'agir sur le cerveau, le moyen le plus ancien, le plus spectaculaire (ce qui ne signifie pas forcément le plus efficace) passe par la chimie. Toujours est-il que 3000 ans après, le sujet fait encore débat. Image : Si c'était si simple, par ZebraPaperClip. Quelles drogues prendre ? Le cerveau est une machine complexe, les différents produits agissent chacun à leur manière, altérant des fonctions variées. Les cholinergiques, par exemple, agissent sur les récepteurs de l'Acethylcholine, un neurotransmetteur connu pour son rôle dans la mémoire. Questions d'éthique ? Des puces aux ondes magnétiques... jusqu'à la lumière
Le Colorado légalise l'usage récréatif du cannabis par référendum Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Le Colorado, dans l'ouest des Etats-Unis, est devenu mardi 6 novembre le premier Etat américain à légaliser, par voie référendaire, la consommation de cannabis à des fins récréatives, selon les estimations des médias américains. Selon le quotidien Denver Post, la proposition a été approuvée par 52,7 % des votants, contre 47,3 % s'y opposant (sur plus de 50 % des bulletins dépouillés), tandis que CNN et NBC donnaient 53 % des suffrages aux défenseurs de la proposition (sur plus de 50 % des bulletins dépouillés). De nombreux Etats américains autorisent la consommation de cannabis à des fins médicales, mais aucun n'avait jusqu'alors étendu la légalisation à la consommation récréative. Deux autres Etats ont soumis mardi à référendum la consommation de cannabis à des fins récréatives : l'Etat de Washington (nord-ouest), qui l'aurait également adoptée, et l'Oregon (nord-ouest), qui l'aurait rejetée, selon des résultats provisoires.
LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX! Opiacés (héroïne, morphine...) Notre organisme utilise naturellement des substances similaires aux opiacés comme neurotransmetteurs. Il s’agit des endorphines, des enképhalines et de la dynorpine, que l’on désigne souvent sous l’appellation d’opioïdes endogènes. Ces molécules modulent les réactions aux stimuli douloureux, régulent les fonctions vitales comme la faim ou la soif, interviennent dans le contrôle de l’humeur, de la réponse immunitaire, etc. Les effets très puissants des opiacés comme l’héroïne ou la morphine s’expliquent par le fait que ces substances exogènes vont se fixer sur les mêmes récepteurs que nos opioïdes endogènes. Ces récepteurs, par l’entremise de seconds messagers, influencent la probabilité d’ouverture de canaux ioniques ce qui leur permet par exemple de diminuer l’excitabilité des neurones. Cet effet euphorisant impliquerait aussi un autre mécanisme faisant intervenir les interneurones inhibiteurs au GABA de l’aire tegmentale ventrale.
LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX! Le noyau accumbens joue certainement un rôle central dans le circuit de la récompense. Son fonctionnement repose principalement sur deux neurotransmetteurs essentiels: la dopamine, qui favorise l’envie et le désir, et la sérotonine, dont l'effet traduit plutôt la satiété et l'inhibition. Il a d’ailleurs été démontré maintes fois chez l’animal que les drogues augmentent toutes la production de dopamine dans le noyau accumbens, tout en diminuant celle de sérotonine. Mais le noyau accumbens ne vit pas en autarcie. Le locus coeruleus, centre d'alarme du cerveau qui est bourré de noradrénaline, est une autre structure cérébrale qui joue un rôle important chez le toxicomane. Trois structures du participent aussi activement au circuit du plaisir et, par conséquent, à la dépendance aux drogues. Et puis l’hippocampe, pilier de la mémoire, qui s'occupe de conserver les souvenirs agréables liés à la prise de drogue et, par association, tous les détails de l’environnement qui leur sont attachés.
Drogues et cerveau : Partie 2 - A Les opiacés : morphine et héroine Les opiacés sont les substances psychotropes issus du pavot d'opium, une plante connu de puis plus de quatre mille ans avant J.-C. Pavot d'opium - Papaver somniferum Les opiacés sont utilisés à des fins thérapeutiques très diverses depuis l'Antiquité. Aujourd'hui encore, l'opium demeure le plus puissant des médicaments anti-douleur connus. Il ne fut consommé à des fins euphorisantes et non plus médicinales qu'à partir du XIXème siècle. Le poète anglais De Quincey considérait que l'opium était la recette du bonheur. Il écrivit : "J'eus la révélation que, dans l'opium, résidait le secret du bonheur, celui dont les philosophes avaient débatuu pendant si longtemps." En Angleterre, il entraîna avec lui les poètes S. En effet, la détresse, l'anxiété et la dépression, aboutissant parfois à une mort pathétique, symptomes de l'arrêt d'un usage chronique d'opium, ont été constaté depuis le XVIème siècle. L'examen chimique des opiacés est entamé par un allemand, F.
Les Paradis artificiels/Un mangeur d’opium/III Ainsi que je l’ai dit au commencement, ce fut le besoin d’alléger les douleurs d’une organisation débilitée par ces déplorables aventures de jeunesse, qui engendra chez l’auteur de ces mémoires l’usage fréquent d’abord, ensuite quotidien, de l’opium. Que l’envie irrésistible de renouveler les voluptés mystérieuses découvertes dès le principe, l’ait induit à répéter fréquemment ses expériences, il ne le nie pas, il l’avoue même avec candeur ; il invoque seulement le bénéfice d’une excuse. Mais la première fois que lui et l’opium firent connaissance, ce fut dans une circonstance triviale. Pris un jour d’un mal de dents, il attribua ses douleurs à une interruption d’hygiène, et comme il avait depuis l’enfance, l’habitude de plonger chaque jour sa tête dans l’eau froide, il eut imprudemment recours à cette pratique, dangereuse dans le cas présent. « Le grand secret du bonheur sur lequel les philosophes avaient disputé pendant tant de siècles était donc décidément découvert!
L'acool et la drogue dans la littérature... Opium : L’opium : qu’est ce que c’est ? | Tabac - Alcool - Drogues | Mieux-Être L’opium est une substance issue du latex de pavot de type Papaver somniferum, originaire du Mésopotamie, cousin éloigné du coquelicot. L’opium est une substance issue du latex de pavot de type Papaver somniferum, originaire du Mésopotamie, cousin éloigné du coquelicot. Ses effets sédatifs, utilisés à des fins rituelles, sont connus depuis la plus lointaine Antiquité (sumérienne, grecque), et l’utilisation médicale contre la douleur (antalgique), a été développée au début du Moyen-âge dans la médecine arabe et perse. Il peut être consommé par voie orale, brut (boules d’opium, depuis l’antiquité) ou dissous dans de l’alcool (sous forme de laudanum, inventé par Thomas Sydenham en 1660, appelé aussi « élixir parégorique »), ce qui a permis une meilleure conservation. Les répercussions du commerce de l’opium ont eu un retentissement considérable dans l’histoire du monde. L’importation et la vente d’opium a été interdite en Chine dès 1729.
Drogues : pavot Une des plus anciennes drogues L’opium est un des plus anciens médicaments mais aussi une des plus anciennes drogues. Il est consommé de toutes les façons possibles. Quelle est l’action des drogues sur le cerveau ? Les drogues amènent à une dépendance physique et psychique certaine, et plus particulièrement les drogues dites dures. D’ailleurs, beaucoup d’adultes mais aussi d’adolescents sont tentés par ces expériences « extrêmes », qui non sans conséquences sur le cerveau. Explications... Les neurotransmetteurs dans le cerveau La communication entre les cellules nerveuses, les neurones, s’effectue à l’aide de substances chimiques, les neurotransmetteurs ou neuromédiateurs. Ainsi, l’influx nerveux arrivant vers un neurone se propage au niveau de l’axone (prolongement du neurone), et provoque la libération d’un neurotransmetteur qui est relâché dans ce que l’on nomme la synapse, qui constitue la zone de jonction entre deux neurones. Le neuromédiateur va ainsi se fixer sur des récepteurs spécifiques situés sur la membrane cellulaire du neurone récepteur, qui à son tour permettra par les mêmes mécanismes, la propagation de l’influx nerveux. Par quels mécanismes les drogues agissent-elles ?