Le livre sur le gaz de schiste qui dérange le demi-frère Balkany Un puit de gaz dans le Sichuan, en Chine, le 1er mars (Stringer Shanghaï/Reuters). Les opposants aux gaz de schiste pensent avoir gagné une bataille avec le vote de la loi interdisant la fracture hydraulique. Mais « des forages auront lieu », « cette affaire ne fait que commencer », assure François Veillerette, coauteur du livre « Le Vrai Scandale des gaz de schiste ». Avec la journaliste Marine Jobert, le porte-parole de l’association Générations Futures a enquêté depuis l’émergence aussi inattendue que brutale de ce sujet dans l’actualité, à l’hiver dernier. Leur livre, en librairie ce mercredi, sera utile à tous les collectifs citoyens qui se sont montés spontanément pour faire abroger les permis, et qui jusqu’ici avaient comme principal support le documentaire américain « Gasland ». « Le vrai scandale des gaz de schiste » (éditions Les Liens qui Libèrent) dérange déjà Julien Balkany, demi-frère de Patrick, le maire de Levallois proche de Nicolas Sarkozy.
Le gaz de schiste, une fausse bonne idée En France, nous n’avons toujours pas de pétrole, mais nous avons des idées, hélas pas forcément très heureuses. Un exemple ? Une des dernière décisions de Jean-Louis Borloo, avant de quitter le ministère de l’Ecologie : autoriser des prospections, sur près de 9700 km2 – l’équivalent d’un grand département – pour repérer une éventuelle présence de gaz non conventionnel, du type gaz de schiste, sur notre territoire. Les coûts environnementaux d’exploitation d’une telle forme d’énergie, nichée à environ deux mille mètres sous la surface terrestre, sont pourtant considérables. A la recherche d’un nouvel eldorado A l’heure où le prix du pétrole bat des records, toutes les sources d’énergie alternative sont étudiées. Aux Etats-Unis, depuis 2001, la recherche d’une énergie pouvant se substituer à l’or noir s’est traduite par l’exploitation du gaz de schiste. Des risques écologiques démesurés L’indépendance énergétique ne doit pas se faire au prix de catastrophes environnementales
La Malédiction Du Gaz De Schiste Josh Fox, réalisateur anti-gaz de schiste classé “terroriste” Josh FOX, Réalisateur de GASLAND, a été arrêté à l'audience du Comité des Sciences. Les membres du Comité ont objecté que Josh FOX ne pouvait pas filmer l'audience sur la technique de la fracturation hydraulique ou "fracking". Ils ont aussi objecté la présence de ABC News. Publié par Europe Ecologie Les Verts Midi-Pyrénées, le 2 février 2012. Voici la déclaration de Josh, faite aujourd’hui après sa libération : « J’ai été arrêtée aujourd’hui pour l’exercice de mes droits au 1er Amendement relatif à la liberté de la presse sur la colline du Capitole (Congrès Américain). Comme cinéaste et journaliste, j’ai couvert des centaines d’auditions publiques, y compris des auditions au Congrès. Les habitants de Pavillion, Wyo, méritent mieux. J’ai été accusé d’« entrée illégale » et la date de ma comparution devant la Cour date est fixé au 15 février. »
GASLAND / Gaz de schistes (docu+article) [VOSTFR Les plus importantes recherches de gisements de gaz naturel sont en ce moment entreprises à travers tous les États-Unis. La société Halliburton a développé une technologie de forage, la fracturation hydraulique, qui va permettre aux États-Unis de devenir « l’Arabie Saoudite du gaz naturel ». Mais cette technique est-elle sans danger ? Lorsque le cinéaste Josh Fox reçoit une lettre l’invitant à louer ses terres pour y faire un forage, il va sillonner le pays et découvrir en chemin des secrets bien gardés, des mensonges et des toxines… Avec Gasland, le réalisateur Josh Fox dresse le portrait effroyable de l’expérience américaine en matière de gaz de schiste. Je pense que nous devons réagir à l'arrestation de Josh Fox, le réalisateur du film Gasland qui a été le premier à nous alerter sur les gaz de schiste en diffusant le scandale écologique que représentent ces forages. Voici ce que nous avons reçu à ce sujet : Il sera jugé le 15 février. Signez la pétition sur le lien suivant.
Gasland (2010) Un forage de pétrole de schiste programmé le 3 août en Seine-et-Marne Au coeur de l’été, la compagnie pétrolière Hess Oil France prévoit de forer à la recherche de pétrole de schiste en Ile-de-France. Un rassemblement d’opposants aura lieu le même jour. Rassemblement au lieu-dit La Petite Brosse sur le territoire de la commune de Jouarre (77640). Ce rassemblement aura lieu le samedi 3 août à partir de 14 heures, devant la plateforme d’exploration pétrolière érigée par l’entreprise Hess Oil. Depuis le 14 juillet, le jour de la déclaration de François Hollande - "Tant que je suis président, il n’y aura pas d’exploration du gaz de schiste en France" - une foreuse est pourtant installée sur la plateforme de Jouarre. Certes, à Jouarre, comme pour toutes les plateformes du bassin parisien, les pétroliers ne cherchent pas du "gaz de schiste", ils cherchent du "pétrole de schiste". Ces autorisations, données en 2010, concernent uniquement la recherche de pétrole "non-conventionnel", c’est-à-dire le "pétrole de schiste". Le démarrage du forage est imminent.
Pourquoi les grands patrons français sont obnubilés par les gaz de schiste Lobbying intense à Bruxelles, recommandations à répétition auprès de l’Elysée, opérations séduction vers les médias : plusieurs groupes français déploient des efforts considérables pour plaider la cause des gaz de schiste. Pourquoi une telle insistance ? Qui sont les acteurs de cette guerre d’influence ? C’est un véritable rouleau compresseur qui s’est mis en branle en faveur de l’exploitation des gaz de schiste. La proposition faisait déjà écho à « l’appel des 98 PDG », publié fin octobre par Le Journal du Dimanche (groupe Lagardère) qui, eux aussi, insistent pour « se donner les moyens d’explorer et d’exploiter nos ressources nationales comme les gaz de schiste » . Bruxelles assiégée par les lobbyistes pétroliers Le « débat » sur les gaz de schiste agite également Bruxelles. Le CAC 40 plébiscite les gaz de schiste Cette interdiction commence sérieusement à gêner des intérêts économiques considérables. Total amasse les concessions Schlumberger et la « fracturation intelligente »
Christian Bataille (PS): "Exploiter le gaz de schiste est dans l'intérêt de la France" Un pavé dans la mare de l'épineux dossier du gaz de schiste . Dans un rapport d'étape présenté ce jeudi 6 juin, le député PS Christian Bataille et le sénateur UMP Jean-Claude Lenoir défendent l'exploitation en France de cette ressource énergétique qui divise, perspective pourtant rejetée par le gouvernement. Les deux parlementaires avaient été chargés en début d'année d'étudier les "techniques alternatives" à la fracturation hydraulique par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), organisme qui rassemble des élus de tous bords. Dans votre rapport d'étape, vous vous dites favorable à une exploitation "maîtrisée" du gaz de schiste. Il faut dans un premier temps autoriser la recherche, l'exploration et l'expérimentation. Selon vous, la fracturation hydraulique est la technique la plus efficace pour extraire le gaz de schiste. La fracturation hydraulique est la technique la plus utilisée, notamment aux Etats-Unis, donc la mieux maîtrisée.
Gaz de schiste | Fracturation hydraulique sur la côte basque L'autorisation d'explorer du gaz de schiste par fracking sur 47.940 hectares de terre et mer, entre Sopelana et Bermeo, provoque un tollé en Pays Basque sud. Le ministère espagnol de l'Industrie a autorisé des forages exploratoires de gaz de schiste par fracturation hydraulique sur la côte basque, au grand dam des associations de défense de l'environnement et des municipalités concernées. Le ministère de l'Industrie a donné à l'entreprise Frontera Energy Corporation l'autorisation d'explorer du gaz par fracking sur 47.940 hectares de terre et mer, entre Sopelana et Bermeo (Biscaye). Le permis du projet d'exploration, nommé "Geminis", sera en vigueur pendant six ans, selon le quotidien El Correo. Les réactions ne se sont pas fait attendre. En avril, le parlement régional de Cantabrie, où six permis d'exploration de gaz de schiste ont été accordés depuis 2011, a également voté à l'unanimité contre la fracturation hydraulique.