Qu'est-ce que l'entrepreneuriat social ? Les entrepreneurs sociaux partagent le fait d’œuvrer pour le bien commun plutôt que pour l’intérêt de quelques-uns. Exclusion, dépendance, petite enfance, santé, logement, alimentation, environnement,…tous placent l’intérêt général au cœur de leurs activités qu’ils cherchent à rendre performantes afin d’obtenir un impact social positif. A l’heure où crise économique, crise sociale et crise écologique se conjuguent de façon ravageuse, les entreprises sociales sont devenues des partenaires incontournables pour répondre à des besoins sociaux qui explosent en même temps qu’ils se complexifient. Or l’impact social – que l’on peut définir comme l’ensemble des effets (négatifs ou positifs) engendrés par une organisation sur son environnement, au-delà du seul aspect économique – ne se décrète pas, il se prouve au quotidien. Des outils et des méthodes sont ainsi nés pour permettre de l’évaluer. Pour en savoir plus : Téléchargez le petit précis de l’évaluation de l’impact social
Créer une SCOP ou une SCIC SCOP : Société Coopérative et Participative SCIC : Société Coopérative d'Intérêt Collectif Face à des actionnaires qui ne sont guidés que par le profit, aux délocalisations à répétition, à la prise de pouvoir de spéculateurs, des statuts existent pour protéger l'activité et les salariés. Qu'est-ce qu'une Scop ? Les salariés sont associés et actionnaires majoritaires de l'entreprise, dont ils détiennent au moins 51% du capital social et 65% des droits de vote. Ils participent aux choix stratégiques de l'entreprise et décident du partage des bénéfices. Depuis 1884, date des premiers chiffres disponibles, jusqu’à aujourd’hui, le nombre de Scop est passé de 51 à 1707 en 2005 puis à 1959 en 2010. Concernant les secteurs d'activité, il n'y a pas de limitation sectorielle. 50 % des Scop sont actives dans le secteur des services, 28 % dans le bâtiment et les travaux publics et 22 % dans l'industrie. Qu’est-ce qu’une SCIC ? En créant une Scop ou une Scic : Quel impact sur le territoire ? Avise Copéa
Entreprenez autrement - Régate coopérative En activité ou sans emploi, quelque soit votre parcours et votre projet, les coopératives Régate et Régabat sont ouvertes à toutes et tous. Nous vous accompagnons pour lancer et développer votre activité avec le soutien de La Région et de l’Europe. Voir le parcours en détail Pour entrer en coopérative Régate ou Régabât, il vous faut : Un savoir-faire L’envie de faire L’envie de démarrer de suite votre projet Pendant que vous vous concentrez sur le développement de votre projet et de vos compétences, la coopérative assure la gestion administrative et comptable de l’activité. Être entrepreneur-salarié, c’est bénéficier de : L'hébergement juridique Le contrat de travail La protection sociale afférente au statut d’entrepreneur salarié Le suivi comptable, social et juridique individualisé. Un réseau de 150 entrepreneurs Un réseau de partenaires Des échanges de pratiques et des pôles de compétences métiers Coopérer pour accéder à de nouveaux marchés Être entrepreneur-salarié, c’est contribuer par :
Social 3.0 | Soutenir les jeunes entreprises sociales L’ensemble de nos réalisations. En 2016 les Socionautes ont fait preuve d’énergie Une communauté toujours plus active. Merci à tous les Socionautes qui ont contribué au soutien des porteurs de projets et de la communauté. Adrien D. Adrien F. Et à vous qui venez de lire ….. Une innovation sociale alliant entrepreneuriat social et intelligence collective.
Quelles aides pour financer votre projet ? - Bulb in Town, le blog du crowdfunding des territoires Menez une campagne de financement participatif sur Bulb in Town, plateforme dédiée au développement local des territoires ! Le financement participatif ? C’est un financement pour des entreprises en création/reprise ou en développement. Comment se lancer ? Je lance mon projet en 2 minutes Notre équipe projets vous répond sous 48 heures pour valider votre éligibilité et assure ensuite un coaching personnalisé pour maximiser vos chances de réussites ! Le supermarché coopératif SuperQuinquin a débarqué à Lille Ce magasin participatif a ouvert ses portes depuis deux mois à Fives, un quartier populaire de la capitale des Flandres. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pascale Krémer Pour le Nutella, il y aura débat en assemblée générale. Pas question de proposer tant de gras à la légère. Chez SuperQuinquin, ce sont les clients qui décident des produits mis en rayon, comme de tout le reste. Le patron, c’est eux. Poussée la porte grise, apparaissent un comptoir de bois clair auquel s’accouder pour un café, un tourniquet présentant les livres à disposition, une caisse de kiwis ramollis qui s’offrent, eux aussi, à qui veut. Folle ambition Car pour devenir client de SuperQuinquin, il faut acquérir pour 100 euros de parts sociales (10 euros pour les étudiants et bénéficiaires de minima sociaux) et accepter de consacrer trois heures de son temps à la coopérative toutes les quatre semaines. A l’entrée, le vrac. Super-héros « L’enjeu, c’est la qualité à prix abordables. Gros supermarchés
Scop-TI, la coopérative des anciens de Fralib, sur la corde raide Trois ans après l’accord signé avec Unilever pour la reprise du site de Gémenos, dans les Bouches-du-Rhône, le chiffre d’affaires reste insuffisant. Pas de répit chez Scop-TI, la Société coopérative ouvrière provençale de thés et infusions, née en 2014 de la reprise du site de Gémenos (Bouches-du-Rhône) par d’anciens salariés de Fralib. Les 26 et 27 mai, l’usine devait célébrer un double anniversaire : celui de l’accord de fin de conflit, signé il y a trois ans avec la multinationale Unilever, ex-propriétaire de Fralib, fixant les conditions de la reprise du site, et le lancement, il y a deux ans, de la marque de thés et infusions 1336, comme les 1 336 jours qu’avait duré la lutte. Mais la fête a dû être reportée à la fin juin. « Il faut qu’on booste les volumes » Le chiffre d’affaires reste insuffisant.
Travailler en SCOP, qu’est-ce que ça change pour le salarié ? Les Sociétés coopératives ouvrières et participatives se différencient sur le partage équitable du pouvoir, des risques, de l’information et des profits. Concrètement, ça veut dire quoi ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Solène Lhénoret Comme toute entreprise, la société coopérative ouvrière et participative (SCOP) doit être rentable pour se développer et pérenniser ses projets. Elle se différencie sur le partage équitable du pouvoir, des risques, de l’information et des profits. Travailler dans une telle société permet d’être associé à un projet commun, mais qu’est-ce que ça change concrètement pour le salarié ? Pourquoi monter une SCOP ? Goodyear, Fralib, SeaFrance, Lejaby… ces entreprises en difficulté ont fait connaître l’existence des SCOP au grand public. Dans d’autres cas, le dirigeant d’une entreprise traditionnelle peut souhaiter partir à la retraite, et décider de transmettre son entreprise saine à ses salariés par le biais d’une SCOP. Partage des risques… et des bénéfices
Comment une coopérative de taxis parisiens fait face à Uber, G7 ou Heetch Même si les chauffeurs Gescop ont perdu 30 % de leur revenu en 2016, la compagnie, plus connue sous le nom d’Alpha Taxis, a su résister face à la concurrence. « Mon premier client, je l’ai pris ici, gare d’Austerlitz. Parce que la première fois que mon père, qui venait du Portugal, a mis les pieds en France, il est arrivé gare d’Austerlitz, confie Philippe Francisco, 46 ans. Et je me suis promis que mon dernier client, je le prendrai ici. » Depuis douze ans, ce chauffeur de taxi Gescop – plus connue sous le nom du central radio Alpha Taxis – sillonne les rues de Paris, le plaisir toujours intact. « Ce métier, je ne le lâcherai jamais. Pouvoir gérer mes horaires comme je le veux, c’est inestimable », assure-t-il. Secteur d’activité prospère, chômage quasi inexistant, tarifs réglementés… les chauffeurs parisiens ont longtemps bénéficié d’un statut relativement avantageux. « Le prix de la plaque, je m’en fiche » Lire aussi : Travailler en SCOP, qu’est-ce que ça change pour le salarié ?
"À New York, on a visité le plus grand supermarché coopératif américain : 16 000 bénévoles !" Marine Sophie Gimaret et Mickaël Rouvière (Crédit : M. Rouvière) Ingénieurs agronomes, Marine Sophie Gimaret et Mickaël Rouvière sont respectivement spécialisés dans les domaines de l’agroécologie et des énergies renouvelables. Tous deux ont pris un break de six mois pour "voyager en Amérique et découvrir les initiatives en agriculture qui assureront l’alimentation de demain". Conditionnement de fromages reçus en vrac pour limiter les emballages et avoir des prix préférentiels (Crédit : M. Des produits 25 % moins chers Sur tous les produits, la coopérative marge à 21 %, ce qui permet de dégager une marge brute de 17 %. Le rayon frais (Crédit : M. La création de ce supermarché coopératif date de 1973. Lorsque c’est possible, l’approvisionnement est local. Le supermarché se soucie de son empreinte écologique (Crédit : M.Rouvière) Écologie et déchets Le supermarché se soucie également de son empreinte écologique, et particulièrement de la gestion des déchets. (Crédit : La Louve)
Episode 2: Cloner Uber en inventant des "plateformes coopératives | Socialter, le magazine de l'économie nouvelle génération Socialter, en partenariat avec FYP éditions, traduit ici l'ouvrage de Trebor Scholz, «Plateform Cooperativism», publié en anglais début 2016. L'auteur développe une stratégie de lutte contre les nouvelles formes d'exploitation des travailleurs à l'ère numérique et propose de cloner Uber en inventant des plateformes coopératives. Le texte qui suit constitue le deuxième épisode sur les quatre prévus. Une alternative radicale au capitalisme? Par où commencer? 51% des Américains gagnent moins de 30.000 dollars par an et 76% n’ont aucune épargne. Que vous vous préoccupiez de la sécurité de l’emploi, de la sécurité au travail, du salaire minimum, de l’assurance maladie ou des fonds de pension, aucune de ces questions ne peut être abordée fondamentalement sans réorganiser le travail, sans des changements structurels. Les entreprises «à l’ancienne» donnent généralement le moins possible aux travailleurs. Les coopératives, moteurs du changement? Together we will grow old we will hold - Anonymous
Travailler tous ensemble pour travailler moins: quand les chercheurs imaginent l?entreprise de demain | Socialter, le magazine de l'économie nouvelle génération Non, le salariat en entreprise n'est pas une fatalité. Tout comme le statut d'auto-entrepreneur n'est pas la seule option pour les indépendants. D'autres structures dans lesquelles il est possible d'entreprendre existent. Alors que l'ubérisation de l'économie est décriée, un modèle émerge : exercer son métier en dehors de l'entreprise mais en bénéficiant d'un réseau et d'une sécurité de l'emploi. Une vague d'enthousiasme, mais aussi des doutes quant à la viabilité de ces structures encore imparfaites. C’est quoi une coop de travail? Partage, solidarité, et collaboration sont les maîtres mots de structures de travail qui s’éloignent des entreprises traditionnelles. Salarié, mais totalement autonome Les entrepreneurs qui choisissent d’intégrer une structure coopérative en deviennent salariés. Indépendant, mais jamais seul Le collectif, c’est un réseau. La journée d’un travailleur coopératif Prenons un électricien. Tout le monde peut rejoindre une coopérative
France Active : The Social Network, au service des entrepreneurs activement engagés | Socialter, le magazine de l'économie nouvelle génération Socialter vous propose en accès libre cet article publié initialement dans notre hors-série n°1 consacré à la Finance responsable et innovante (paru en juillet-août 2016). Focus sur France Active, l'un des principaux financeurs de l'ESS en France, qui continue sa progression pour la cinquième année consécutive. En 2016, l'organisation a aidé plus de 7.300 entreprises (représentant plus 269 millions d'euros mobilisés), et permis la création ou la sauvegarde de plus de 35.600 emplois. Depuis près de trente ans, France Active propose son expertise financière aux structures de l'économie sociale et solidaire. (*) Le Fonds de confiance: 1.5 million d’euros pour favoriser l’émergence des pépites de l’ESS "En 2016, 91 projets de nouvelles entreprises solidaires (+ 14% par rapport à 2015) ont bénéficié du programme Fonds de confiance pour un montant de 1 563 749 euros. (source : France Active)