La BCE laisse ses taux inchangés et ne compte plus les baisser L’institution de Francfort a fait savoir qu’elle n’envisageait plus de baisse supplémentaire de ces taux, une légère inflexion de discours. La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé, jeudi 8 juin, avoir laissé inchangés ses taux directeurs – référence pour le crédit en zone euro – à leur plus bas niveau historique depuis plus d’un an. L’institution de Francfort ne touche pas non plus à son vaste programme de rachats de dettes. L’institut a par ailleurs laissé à 0,25 % son taux de prêt marginal, auquel les banques empruntent pour vingt-quatre heures à ses guichets. Le taux de dépôt au jour le jour, porté en territoire négatif pour la première fois de son histoire en juin 2014, a quant à lui été maintenu à – 0,40 %. Lire aussi : Le ralentissement de l’inflation soulage la BCE La fin du « biais accommodant » Lire aussi : Le « taux fantôme » dans le placard des banques centrales
C’est quoi, les taux directeurs de la BCE ? La Banque centrale européenne a annoncé, jeudi, une baisse de son principal taux, à 0 %. Qu’est-ce que cela signifie ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Pouchard La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi 10 mars une série de mesures pour relancer la croissance dans la zone euro. Le taux principal, ou de refinancement minimum Ce taux est utilisé pour les prêts de la BCE aux établissements bancaires qui ont besoin de liquidités à court terme (une semaine). Les banques sont ensuite censées répercuter l’évolution du taux de refinancement minimum sur les taux d’intérêt qu’elles accordent à leurs clients, particuliers ou entreprises. Cela signifie que si la BCE diminue son taux, elle veut favoriser les crédits et donc relancer les investissements. Avec un taux à zéro, les banques vont pouvoir se financer sans frais auprès de la BCE, et devraient ainsi abaisser les taux qu’elles pratiquent auprès de leurs clients qui s’endettent. Le taux de dépôt Le taux de prêt marginal
Les institutions financières et leur rôle dans le financement de l’économie - Quelles sont les principales institutions financières en France ? Les institutions financières participent au financement de l'économie par l'octroi de prêts. Les principales institutions financières en France sont : La Banque de France : participe à la mise en œuvre de la politique monétaire sous l'autorité de la Banque centrale européenne. Elle peut créer de la monnaie et détient les réserves obligatoires des banques commerciales. A quoi correspond l'intermédiation financière ? L'intermédiation financière est une fonction assurée par un agent financier, consistant à intervenir comme intermédiaire entre les agents qui disposent d'une épargne à placer et ceux qui souhaitent emprunter. L'intermédiation financière comporte deux aspects : intermédiation de marché et intermédiation de bilan : Quelles sont les raisons de l'existence de l'intermédiation bancaire ? Quelle est la spécificité de l'activité bancaire ?
Ratio de solvabilité bancaire Les banques se doivent d’être d’une grande solidité financière compte tenu des effets d’une faillite éventuelle d’une banque sur la stabilité de tout le système financier et, au-delà, de l’économie tout entière. Cette solidité financière est essentiellement mesurée par le montant des fonds propres Définition Les fonds propres d’une banque ou d’une entreprise sont les ressources qui lui sont affectées d’une manière durable par les fondateurs ou les associés. Rappel : un ratio est un rapport, une fraction, qui s’exprime par un pourcentage. Les règles du Comité de Bâle Un premier ratio a été créé dès 1988. Les accords dits de Bâle II ont permis de mettre en place à partir de 2006 un ratio de solvabilité fondé sur le même principe du rapport entre les fonds propres et le montant des crédits distribués pondérés par les risques associés. La crise de 2007/2008 a montré les insuffisances des règles concernant les ratios de solvabilité. Synthèse de l'exigence de fonds propres de Bâle 3
Autorité de contrôle prudentiel et de résolution: Bâle III La réforme dite de "Bâle III", qui constitue la réponse du Comité de Bâle à la crise financière, vise principalement à : renforcer le niveau et la qualité des fonds propres ("tier one et core tier one") ; mettre en place un ratio de levier ("leverage ratio") ; améliorer la gestion du risque de liquidité par la création de deux ratios de liquidité (ratio de liquidité à un mois "Liquidity coverage ratio" et ratio de liquidité à un an "Net stable funding ratio") ; Pour plus de précisions sur la mise en œuvre en France de la réglementation relative à la gestion du risque de liquidité renforcer les exigences prudentielles concernant le risque de contrepartie. Elle vient compléter une première série d’amendements à l’accord de Bâle II intervenus en juillet 2009 relatifs au risque de marché visant à : renforcer le suivi des activités de marché (introduction d’une mesure de risque supplémentaire IRC ; alignement du traitement des positions de titrisation sur celui du portefeuille bancaire).
Comment expliquer les taux d’intérêt négatifs Depuis quelques années, certains grands pays de la zone euro comme l’Allemagne ou la France peuvent emprunter sur les marchés financiers à des taux d’intérêt négatifs. Il s’agit d’un phénomène inédit et qui tend à se développer. Ainsi, non seulement de plus en plus de titres obligataires émis par ces Etats sont assortis de rémunérations inférieures à zéro, mais en outre les taux d’intérêt tendent à s’enfoncer de plus en plus en territoire négatif. Parallèlement, depuis juin 2014, la Banque centrale européenne ( BCE Définition La Banque Centrale Européenne définit et met en œuvre la politique monétaire de la zone euro. Comment un tel phénomène est-il possible ? Dans un second temps, à partir de mi-2012, les taux d’intérêt négatifs en zone euro sont apparus et se sont ensuite étendus du fait de l’anticipation puis de la mise en œuvre en mars 2015 d’un vaste programme de rachats d’actifs financiers de la BCE. Des politiques monétaires expansionnistes pour faire baisser les taux d’intérêt
La BCE renforce sa politique d’assouplissement monétaire Lors de sa réunion du jeudi 10 mars 2016, le Conseil des gouverneurs de la Banque Centrale Européenne (BCE) a décidé de baisser ses taux directeurs et de renforcer substantiellement son programme de rachat de titres financiers. Lors de la conférence de presse qui suit traditionnellement la réunion du Conseil des gouverneurs, Mario Draghi, le Président de la BCE, a indiqué qu’en raison des faiblesses de la croissance et de l’inflation européenne, le conseil des gouverneurs avait décidé de prendre de nouvelles mesures allant dans le sens d’un plus ample assouplissement monétaire. Faiblesse de la croissance de la zone euro L’inflation reste trop basse Mario Draghi a par ailleurs souligné que l’inflation en zone euro, qui est ressortie à - 0,2 % en rythme annuel en février 2016, restait trop basse et très en dessous de la cible à moyen terme de la BCE, à savoir une hausse des prix se situant à un niveau proche mais inférieur à 2 % par an. Un renforcement des mesures d’assouplissement monétaires
L'activité bancaire mesurée par les banques et la comptabilité nationale - Insee Première - 1285 La valeur ajoutée selon la comptabilité nationale En comptabilité nationale, le PIB mesure la production de biens et services sur le territoire. Il résulte de l'agrégation des valeurs ajoutées de chaque activité économique. Celles-ci sont définies comme la différence entre la valeur de la production et celle des consommations intermédiaires nécessaires à cette production. Pour la plupart des activités économiques, la production se mesure aisément, par le biais du chiffre d'affaires du producteur. Certains services bancaires, explicitement facturés, sous forme de commissions au titre des services spécialisés fournis par les banques, sont également dans ce cas. Mais pour le reste de l'activité bancaire, cette production est plus délicate à appréhender. La mesure de l'activité bancaire selon les banques La comptabilité bancaire suit une autre approche.
Le crédit bat des records en 2016 : Les banques françaises financent l'économie Le financement de l'économie est la première priorité stratégique des banques françaises. Avec 2 169 milliards d'euros d'encours de crédits en 2016, elles répondent aux besoins de financement des ménages comme des entreprises, à un rythme de croissance très soutenu (+ 4,4% sur un an)(1). Marie-Anne Barbat-Layani souligne : " Par sa solidité et sa capacité à financer les projets des particuliers et des entreprises, l'industrie bancaire française est un atout pour l'économie du pays. Les banques françaises en tête de la zone euro pour la distribution de crédit à l'économie Pour les particuliers comme pour les entreprises, le total des crédits des banques françaises représente plus de 20% des crédits accordés par les banques dans la zone euro. La croissance des crédits aux entreprises en France (4,9%) est plus du double de celle atteinte dans la zone euro (2%) à fin décembre 2016. Les banques financent les projets des Français : logement, consommation (1) Banque de France, à fin décembre 2016
Chapitre 2 : Les institutions financières et leur rôle Chapitre 2 Les institutions financières et leur rôle 1. Un rôle spécifique d’intermédiation financière 1.1 En quoi les banques jouent-elles un rôle d’intermédiation financière ? A. Les banques permettent aux prêteurs de trouver plus facilement et plus rapidement un moyen de placer leur épargne auprès des emprunteurs que s’ils avaient à le faire eux-mêmes. Ensuite, les banques font coïncider les montants épargnés avec les montants empruntés, en captant de multiples dépôts de faibles montants pour octroyer des prêts de montant élevé. B. L’idéal pour les ménages est de pouvoir mobiliser leur épargne placée à tout moment, ce qui est difficilement compatible avec le fait de la prêter à des agents qui ne sont susceptibles de la rembourser qu’à long terme, progressivement. C. Grâce aux relations suivies qu’elles entretiennent avec leurs clients, les banques sont mieux à même de connaître les risques liés aux projets d’investissement qu’ils présentent. A. 2. A. B. A. B.
Le pari du bitcoin Charte déontologique - cFactuel Contexte : Depuis la loi de novembre 2016, chaque entreprise de presse doit disposer d’une charte déontologique à partir du 1er juillet 2017. Aucune sanction - pénale comme financière - n’est encourue en cas de non mise en place de la charte. La loi ne donne pas obligation de la publier. Partie 1 : Principes généraux cFactuel est édité par cFactuel SAS, et reconnu service de presse en ligne sous le n° 0318 W 93023. Sa vocation première est, à travers le travail de ses journalistes, de délivrer une information de qualité, équilibrée, vérifiée et digne de confiance à ses lecteurs. 1/ Objet de la charte La présente charte a pour objectif de préciser les engagements, devoirs et principes qui régissent le fonctionnement de cFactuel. cFactuel juge ces conditions indispensables à son bon fonctionnement. cFactuel a souhaité les partager à ses lecteurs pour engager un dialogue à leur endroit et s’assurer de leur confiance. 2/ Adhésion au Spiil Partie 2 : Éditorial
Financement de l'économie : les banques répondent présent avec une hausse des crédits de 3,9% en 2015 Les crédits à l'économie ont l'an dernier enregistré une progression de 3,9%, nettement supérieure à la croissance économique, pour un encours total qui approche désormais le niveau record de 2 100 milliards d'euros (2 089 milliards au 31 décembre) selon les statistiques de la Banque de France(1). Des crédits aux particuliers dynamiques A fin 2015, les crédits aux particuliers sont en hausse de 4,2% à 1 055 milliards d'euros. Le financement aux entreprises au meilleur niveau européen L'encours de crédits aux entreprises a cru de 4,1% sur un an. Le financement des TPE/PME, première priorité stratégique des banques françaises Plus d'un million de TPE/PME bénéficient de la moitié des crédits mobilisés en faveur des entreprises, soit 374 milliards d'encours à fin décembre 2015, en croissance de 2%. (1) Banque de France, Décembre 2015 (2) Banque de France, Stat Info, Crédits aux particuliers, Déc. 2015 (3) Banque de France, Stat Info, Crédits aux Sociétés Non Financières, Déc. 2015
Le Quantitative Easing Quantitative Easing Acheter la confiance Contexte : Jeudi 8 septembre, la banque centrale européenne (BCE) a annoncé ne pas vouloir modifier sa politique monétaire. Une décision qui peut paraître surprenante face aux faibles résultats que l’institution a obtenus depuis qu’elle a sorti l’artillerie lourde monétaire : le quantitative easing. BLOC 2 : Le rôle de la BCE (dessinemoileco.com, challenges.fr Le Monde => mission : stabilité des prix (càd inflation stable environ 2% par an) « La BCE a pour mission de stabiliser l’inflation dans la zone à euro, à environ 2% par an. [schéma] L’inflation représente la hausse moyenne des prix. Le mécanisme Dans notre exemple, nous faisons l’hypothèse que l’inflation est faible (ce qui est le cas depuis novembre 2012). Les limites du système Malgré une baisse des taux continue depuis 2011, l’inflation dans la zone euro reste très faible. [graphique superposé de l’évolution de l’inflation et des taux directeurs depuis 2011] Pour aller plus loin :
La Fed relève les taux d'intérêt pour éviter la surchauffe Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter BFM Business La Réserve fédérale américaine a légèrement relevé ses taux d'intérêts mercredi, pour la troisième fois de l'année, insistant sur le dynamisme de la première économie mondiale, avec l'objectif d'éviter la surchauffe d'une économie en pleine forme jusqu'ici, malgré la guerre commerciale. La décision a confirmé les anticipations. Les taux américains, augmentés d'un quart de point de pourcentage, sont portés dans la fourchette de 2% à 2,25%, leur plus haut niveau depuis dix ans, à la veille de la crise financière. La Fed prévoit toujours d'augmenter ses taux encore une fois en 2018 et trois fois en 2019, selon un communiqué du comité monétaire, publié à l'issue d'une réunion de deux jours. Guerre commerciale : « inquiétudes grandissantes" Le politique de la Fed n'est plus « accommodante » Sur le front de l'emploi, le taux de chômage devrait s'établir à 3,7% (+0,1 point) avant de diminuer à 3,5% en 2019 et 2020. La rédaction avec AFP Tweeter