Rencontre 2012 : L’Euro a-t-il encore un avenir ? Dans le cadre des rencontres annuelles organisées par l’Institut pour l’éducation financière du public (IEFP), à destination des enseignants d’économie d’Ile de France, s’est tenue le 21 mars 2012 une conférence sur le thème de l’euro. Tous les ans, nous choisissons un thème d’actualité. La conférence de cette année avait donc pour thème « l’euro a-t-il encore un avenir ? ». En introduction de la conférence, Pascale Micoleau-Marcel rappelle quels étaient les bienfaits espérés de l’euro. Le diagnostic Georges Pauget établit un diagnostic en 6 points : La crise actuelle est une crise de la zone euro et non une crise de l’euro. • Les réformes ne sont pas conduites partout avec la même cohérence et la même profondeur, ce qui laisse la zone euro dans une grande diversité de situations internes David Blache, apporte un regard complémentaire à celui de Georges Pauget. Dans ce cadre d’analyse, Thomas Coutrot apporte trois précisions : Mesures conventionnelles Le programme d’achat de titres
La BCE laisse ses taux inchangés et ne compte plus les baisser L’institution de Francfort a fait savoir qu’elle n’envisageait plus de baisse supplémentaire de ces taux, une légère inflexion de discours. La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé, jeudi 8 juin, avoir laissé inchangés ses taux directeurs – référence pour le crédit en zone euro – à leur plus bas niveau historique depuis plus d’un an. L’institution de Francfort ne touche pas non plus à son vaste programme de rachats de dettes. L’institut a par ailleurs laissé à 0,25 % son taux de prêt marginal, auquel les banques empruntent pour vingt-quatre heures à ses guichets. Le taux de dépôt au jour le jour, porté en territoire négatif pour la première fois de son histoire en juin 2014, a quant à lui été maintenu à – 0,40 %. Lire aussi : Le ralentissement de l’inflation soulage la BCE La fin du « biais accommodant » Lire aussi : Le « taux fantôme » dans le placard des banques centrales
EURIBOR - Taux euribor - Taux monétaire - euribor Cotation du taux euribor 1 mois au taux euribor 1 an, moyenne mensuelle euribor et moyenne annuelle euribor. (Mis à jour le 05/01/2015, par FranceTransactions.com) Euribor : Taux référence Le taux Euribor® est le taux monétaire pour la zone Euro. Une définition plus technique du taux Euribor® est : L’EURIBOR® (EURo InterBank Offered Rate) est le taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone Euro. Après avoir touché le plus bas depuis 4 ans, le 31 mars 2010, le taux Euribor, maturité 3 mois, repart à la hausse. Euribor : comment le taux euribor est-il calculé ? Le taux EURIBOR est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.
La Bourse des PME, c’est pour l’été 2013 Le Comité d’orientation stratégique pour la mise en place d’une Bourse dédiée à la cotation valeurs moyennes s’est donné pour objectif une bourse opérationnelle pour l’été prochain. Le comité vient de remettre son rapport final à NYSE Euronext dans lequel il définit la feuille de route à observer. La concertation sur une Bourse dédiée aux PME vient de s’achever. Le Comité d’orientation stratégique (COS), mis en place par NYSE Euronext pour réfléchir aux modalités de création d’une Bourse de l’Entreprise, a révisé le rapport remis début juillet à l’opérateur de marché, pour prendre en compte les remarques des acteurs financiers. Au final, peu de changements par rapport aux premières préconisations du COS, mais quelques précisions. Notamment sur la composition de la cotation. Par ailleurs, suite à de nombreux commentaires sur la question, le comité a ajouté la nécessité de rapprocher cette future Bourse de l’entreprise des tissus économiques locaux.
C’est quoi, les taux directeurs de la BCE ? La Banque centrale européenne a annoncé, jeudi, une baisse de son principal taux, à 0 %. Qu’est-ce que cela signifie ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Pouchard La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi 10 mars une série de mesures pour relancer la croissance dans la zone euro. Le taux principal, ou de refinancement minimum Ce taux est utilisé pour les prêts de la BCE aux établissements bancaires qui ont besoin de liquidités à court terme (une semaine). Les banques sont ensuite censées répercuter l’évolution du taux de refinancement minimum sur les taux d’intérêt qu’elles accordent à leurs clients, particuliers ou entreprises. Cela signifie que si la BCE diminue son taux, elle veut favoriser les crédits et donc relancer les investissements. Avec un taux à zéro, les banques vont pouvoir se financer sans frais auprès de la BCE, et devraient ainsi abaisser les taux qu’elles pratiquent auprès de leurs clients qui s’endettent. Le taux de dépôt Le taux de prêt marginal
Fonctionnement de l'offre de monnaie et de la formation du taux d'intérêt — Français Quantité de monnaie L'économiste Fisher publiait déjà en 1911 une comparaison macro-économique à propos de la quantité de monnaie. Cette comparaison est: M * V = P * T où: M = la quantité totale de monnaie;V = la vitesse de circulation de la monnaie (la fréquence à laquelle une pièce ou un billet de banque passe de main en main en une période de temps déterminée);P = le niveau de prix moyen (à savoir l'inflation - un critère de la valeur réelle de l'argent);T = le volume de transaction (à savoir la quantité totale vendue - un critère de la productivité). Par ailleurs, on peut argumenter que la vitesse de circulation de la monnaie est constante. La demande et l'offre de monnaie déterminent le taux d'intérêt Economiquement, il existe également un lien entre la quantité de monnaie et le taux d'intérêt. → La demande de monnaie est inversement proportionnelle au taux. L'intérêt qui équilibre la demande et l'offre de monnaie traduit la situation d'équilibre et donc aussi le taux sur le marché.
La régulation de la finance et ses limites Des banques sous-capitalisées, une grosse prise de risques, un fort aléa moral, une supervision défaillante constituent des facteurs de la crise financière de 2007-2009 qui s’est traduite par des coûts sociaux et fiscaux élevés supportés notamment par l’économie réelle (Thomas MIROW). Par conséquent, la crise financière a remis en cause le postulat d’autorégulation des marchés et a mis en exergue les échecs de la régulation financière antérieure. La régulation micro-prudentielle et la discipline du marché ont montré leurs limites. D’après la définition du dictionnaire Le Robert (1985), la régulation est le « fait d’agir sur un système complexe et d’en coordonner les actions en vue d’obtenir un fonctionnement correct ou régulier ; processus par lequel un mécanisme ou un organisme se maintient dans un certain équilibre, conserve un régime déterminé ou modifie son fonctionnement de manière à s’adapter aux circonstances. ». I) Les évolutions récentes de la régulation financière Conclusion
Les institutions financières et leur rôle dans le financement de l’économie - Quelles sont les principales institutions financières en France ? Les institutions financières participent au financement de l'économie par l'octroi de prêts. Les principales institutions financières en France sont : La Banque de France : participe à la mise en œuvre de la politique monétaire sous l'autorité de la Banque centrale européenne. Elle peut créer de la monnaie et détient les réserves obligatoires des banques commerciales. A quoi correspond l'intermédiation financière ? L'intermédiation financière est une fonction assurée par un agent financier, consistant à intervenir comme intermédiaire entre les agents qui disposent d'une épargne à placer et ceux qui souhaitent emprunter. L'intermédiation financière comporte deux aspects : intermédiation de marché et intermédiation de bilan : Quelles sont les raisons de l'existence de l'intermédiation bancaire ? Quelle est la spécificité de l'activité bancaire ?
Taux d’intérêt aux plus bas sur les emprunts d’Etat : un crash obligataire est-il possible ? | Atlantico.fr Atlantico : L'économiste américain Martin Feldstein, professeur d'économie à l'université de Harvard, a estimé que les "taux d'intérêt à long terme sont désormais trop bas, ce qui crée un risque de bulle sur les prix des obligations et autres titres" (les taux d'intérêt des obligations d'Etats, c'est-à-dire les emprunts de l'Etat, évoluent en sens inverse au prix du titre sur le marché, ndlr). Faut-il croire qu'il ne faut pas se réjouir de voir les Etats-Unis, la France et surtout l'Allemagne s'endetter à des taux d'intérêt extrêmement faibles, même si cela traduit la confiance des marchés envers ces pays ? Simone Wapler : Commençons par camper le décor. Le taux directeur - déterminé par la banque centrale dans nos systèmes monétaires - donne le « la » du marché de la dette. Les gouvernements et les entreprises y placent leurs obligations, ils sont -théoriquement - en concurrence entre eux. Que font les États-Unis pour maintenir les taux faibles ? Intéressé par cet auteur ? Je m'abonne
Ratio de solvabilité bancaire Les banques se doivent d’être d’une grande solidité financière compte tenu des effets d’une faillite éventuelle d’une banque sur la stabilité de tout le système financier et, au-delà, de l’économie tout entière. Cette solidité financière est essentiellement mesurée par le montant des fonds propres Définition Les fonds propres d’une banque ou d’une entreprise sont les ressources qui lui sont affectées d’une manière durable par les fondateurs ou les associés. Rappel : un ratio est un rapport, une fraction, qui s’exprime par un pourcentage. Les règles du Comité de Bâle Un premier ratio a été créé dès 1988. Les accords dits de Bâle II ont permis de mettre en place à partir de 2006 un ratio de solvabilité fondé sur le même principe du rapport entre les fonds propres et le montant des crédits distribués pondérés par les risques associés. La crise de 2007/2008 a montré les insuffisances des règles concernant les ratios de solvabilité. Synthèse de l'exigence de fonds propres de Bâle 3
Taux d'intérêt — Wikipédia Définition[modifier | modifier le code] Le taux d'intérêt dit nominal correspond au taux tel qu'établi au moment de la conclusion du prêt. Le taux d'intérêt dit réel mesure la charge d'intérêt qui s'applique en réalité au prêt concerné compte tenu de l'évolution des prix. Le taux d'intérêt peut être convenu pour une valeur fixe — constante sur toute la durée du prêt — ou pour une valeur variable. Dans ce cas, le profil d'évolution du taux est fixé d'après une formule de variation définie contractuellement, en rapport avec un indicateur de référence. les taux d'intérêt à court terme sont fixés sur le marché monétaire, où la banque centrale joue un rôle déterminant ;les taux d'intérêt à moyen et long terme, appelés aussi rendements obligataires, sont négociés sur le marché obligataire. Les taux d'intérêt de long terme sont généralement plus élevés que ceux de court terme, du fait de l'existence d'une prime de risque pour les placements de long terme. Voir aussi[modifier | modifier le code]
Autorité de contrôle prudentiel et de résolution: Bâle III La réforme dite de "Bâle III", qui constitue la réponse du Comité de Bâle à la crise financière, vise principalement à : renforcer le niveau et la qualité des fonds propres ("tier one et core tier one") ; mettre en place un ratio de levier ("leverage ratio") ; améliorer la gestion du risque de liquidité par la création de deux ratios de liquidité (ratio de liquidité à un mois "Liquidity coverage ratio" et ratio de liquidité à un an "Net stable funding ratio") ; Pour plus de précisions sur la mise en œuvre en France de la réglementation relative à la gestion du risque de liquidité renforcer les exigences prudentielles concernant le risque de contrepartie. Elle vient compléter une première série d’amendements à l’accord de Bâle II intervenus en juillet 2009 relatifs au risque de marché visant à : renforcer le suivi des activités de marché (introduction d’une mesure de risque supplémentaire IRC ; alignement du traitement des positions de titrisation sur celui du portefeuille bancaire).
Taux directeur — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Taux directeurs de la BCE (rouge) et de la FED (bleu) Les taux directeurs sont les taux d'intérêt au jour le jour fixés par la banque centrale d'un pays ou d'une union monétaire, et qui permettent à celle-ci de réguler l'activité économique. Il existe trois taux directeurs (qui peuvent prendre des noms différents en fonction des pays) (du plus faible au plus élevé) : Le taux directeur de la Banque centrale européenne (et des autres banques centrales) est le taux de refinancement minimum. Cet instrument, utilisé lors des opérations hebdomadaires de refinancement par la BCE pour alimenter les banques en liquidités, est le véritable baromètre du coût du crédit dans les dix-sept pays qui ont adopté la monnaie unique européenne. Les banques qui veulent se refinancer à court terme peuvent le faire en payant un intérêt sur la somme qu'elles empruntent auprès des banques centrales de leurs pays respectifs. Voir aussi[modifier | modifier le code]
Comment expliquer les taux d’intérêt négatifs Depuis quelques années, certains grands pays de la zone euro comme l’Allemagne ou la France peuvent emprunter sur les marchés financiers à des taux d’intérêt négatifs. Il s’agit d’un phénomène inédit et qui tend à se développer. Ainsi, non seulement de plus en plus de titres obligataires émis par ces Etats sont assortis de rémunérations inférieures à zéro, mais en outre les taux d’intérêt tendent à s’enfoncer de plus en plus en territoire négatif. Parallèlement, depuis juin 2014, la Banque centrale européenne ( BCE Définition La Banque Centrale Européenne définit et met en œuvre la politique monétaire de la zone euro. Comment un tel phénomène est-il possible ? Dans un second temps, à partir de mi-2012, les taux d’intérêt négatifs en zone euro sont apparus et se sont ensuite étendus du fait de l’anticipation puis de la mise en œuvre en mars 2015 d’un vaste programme de rachats d’actifs financiers de la BCE. Des politiques monétaires expansionnistes pour faire baisser les taux d’intérêt