Intelligence sociale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’intelligence sociale ou intelligence interpersonnelle est la forme d’intelligence qui permet de comprendre autrui (ses pensées, ses sentiments) et d’agir efficacement sur lui (obtenir son adhésion, modifier son comportement) en situation d’interaction sociale. Sa mise en évidence est généralement attribuée à Howard Gardner, auteur de la Théorie des intelligences multiples[1]. Elle a été reprise en France par René Zazzo[2]. Articles connexes[modifier | modifier le code] Théorie des intelligences multiples Notes et références[modifier | modifier le code]
Jean-François Chantaraud Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jean-François Chantaraud Jean-François Chantaraud en 2011. Jean-François Chantaraud est un praticien du dialogue et de la réflexion collective entre des acteurs de la société et de l'entreprise depuis 1990. Sociologue de terrain, français, il anime des forums citoyens sur des grands sujets de société. Devenu spécialiste de la démocratie participative et du management, il est le concepteur de l'intelligence sociale et le fondateur du centre de recherche et de conseil l'Odis ainsi que du réseau l'Odissée, association reconnue d'intérêt général. Dans ses ouvrages L'état social de la France (2004-2013) et Gouvernance, Lien social, Performance : une vision du monde, il étudie la société mondiale avec le prisme de l'intelligence sociale, et propose une règle selon laquelle "la clé de la performance et de la cohésion sociale d'un corps social à long terme réside dans les mécanismes de mutualisation de l'information". Portail de la politique
École de Palo Alto Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'école de Palo Alto est un courant de pensée et de recherche ayant pris le nom de la ville de Palo Alto en Californie, à partir du début des années 1950. On le cite en psychologie et psycho-sociologie ainsi qu’en sciences de l'information et de la communication en rapport avec les concepts de la cybernétique. Historique[modifier | modifier le code] Le Projet Bateson[modifier | modifier le code] En 1952 l'anthropologue Gregory Bateson obtient le financement de la fondation Rockefeller pour une étude du « paradoxe de l'abstraction dans la communication ». Bateson est fortement influencé par le courant cybernétique, né des conférences Macy auxquelles il participe de 1942 à 1953. Comme l'a montré Yves Winkin, Bateson fait également partie d'un réseau informel[1], constitué de personnes venant d'horizons différents, et qui s'est développé à coup d'échanges d'étudiants, de conférences, et de publications. Le MRI[modifier | modifier le code]
Cybernétique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La cybernétique (en anglais cybernetics) est un terme, formé à partir du grec κῠβερνήτης (kubernêtês) « pilote, gouverneur », proposé en 1947 par le mathématicien américain Norbert Wiener pour promouvoir une vision unifiée des domaines naissants de l'automatique, de l'électronique et de la théorie mathématique de l'information, en tant que « théorie entière de la commande et de la communication, aussi bien chez l'animal que dans la machine »[1]. Des scientifiques d'horizons très divers et parmi les plus brillants de l'époque participèrent, autour des « conférences Macy » organisées de 1946 à 1953, à ce projet interdisciplinaire : mathématiciens, logiciens, ingénieurs, physiologistes, anthropologues, psychologues… Les contours parfois flous de cet ensemble de recherches s'articulent toutefois autour du concept clé de rétroaction (en anglais feedback) ou mécanisme téléologique. Histoire du mouvement cybernétique[modifier | modifier le code]
Giambattista Vico Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Giambattista Vico Philosophe italien XVIIe siècle-XVIIIe siècle Giambattista Vico ou Giovan Battista Vico, né le 23 juin 1668 à Naples où il est mort le 23 janvier 1744, est un philosophe italien, qui élabora une métaphysique et une philosophie de l'histoire. Biographie[modifier | modifier le code] Il est né en 1668, à Naples, fils d’un libraire pauvre avec huit enfants à charge, il fait, selon ses dires (Vie de Giambattista Vico écrite par lui-même, 1728), des études assez décousues à la suite d'une chute qui lui cause une fracture du crâne qui le laisse introverti et mélancolique. De 1735 à sa mort, il est historiographe auprès de Charles III, roi de Naples. Philosophie[modifier | modifier le code] Le contexte intellectuel de l'Italie à l'aube du XVIIIème siècle[modifier | modifier le code] L'Italie morcelée et la tendance à l'unité[modifier | modifier le code] Influence de l'Église et de la tradition scolastique[modifier | modifier le code]
Léonard de Vinci signature Léonard de Vinci (italien : Leonardo di ser Piero da Vinci Après son enfance à Vinci, Léonard est élève auprès du célèbre peintre et sculpteur florentin Andrea del Verrocchio. Ses premiers travaux importants sont réalisés au service du duc Ludovic Sforza à Milan. Il œuvre ensuite à Rome, Bologne et Venise et passe les trois dernières années de sa vie en France, à l'invitation du roi François Ier. Comme ingénieur et inventeur, Léonard développe des idées très en avance sur son temps, des prototypes d'avion, d'hélicoptère, de sous-marin et même d'automobile. Biographie Blason de la famille da Vinci Enfance Léonard, ou plutôt Lionardo selon son nom de baptême[12], est baptisé puis passe ses cinq premières années chez sa mère à Anchiano. À cette époque, les conventions d’appellation modernes ne se sont pas encore développées en Europe. Formation à l’atelier de Verrocchio Il est toujours mentionné comme demeurant chez Verrocchio en 1476. Les années milanaises (1482-1499) Vie privée Musées
Épistémologie complexe Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme Épistémologie complexe est employé par Edgar Morin dans son œuvre, particulièrement dans le tome 3 de La Méthode intitulé La Connaissance de la connaissance. Définition[modifier | modifier le code] L'épistémologie complexe que propose Edgar Morin vise à dépasser l'épistémologie classique. Selon ses propres termes, elle se veut ouverte sur un certain nombre de problèmes cognitifs clés déjà soulevés par les épistémologiques bachelardienne (la complexité) et piagétienne (la biologie de la connaissance, l'articulation entre logique et psychologie, le sujet épistémique) et se propose d'examiner non seulement les instruments de connaissance en eux-mêmes, mais aussi les conditions de production (neuro-cérébrales, socio-culturelles) des instruments de connaissance. Contrairement à l'épistémologie classique, l'épistémologie complexe n'a pas de fondement, au sens littéral, cette métaphore empruntée à la construction étant trompeuse.
Constructivisme (épistémologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Chantier de construction. Le constructivisme présente les connaissances humaines comme des constructions (p. ex. : des "construits sociaux") et non comme le reflet fidèle de la réalité (tel qu'envisagé par le positivisme). Le constructivisme, en épistémologie, est une approche de la connaissance reposant sur l'idée que notre image de la réalité, ou les notions structurant cette image, sont le produit de l'esprit humain en interaction avec cette réalité, et non le reflet exact de la réalité elle-même. « une rupture avec la notion traditionnelle selon laquelle toute connaissance humaine devrait ou pourrait s’approcher d’une représentation plus ou moins « vraie » d’une réalité indépendante ou « ontologique ». Il existe différents courants de pensée constructivistes suivant les disciplines auxquelles cette approche est appliquée, et suivant les perspectives envisagées.
Edgar Morin Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Morin. Edgar Morin Edgar Nahoum, dit Edgar Morin, né à Paris le 8 juillet 1921, est un sociologue et philosophe français. Biographie[modifier | modifier le code] Il s'intéresse très vite aux pratiques culturelles qui sont encore émergentes et mal considérées par les intellectuels : L'Esprit du temps (1960), La Rumeur d'Orléans (1969). Durant les années 1960, il part près de deux ans en Amérique latine où il enseigne à la Faculté latino-américaine des sciences sociales. Aujourd'hui directeur de recherche émérite au CNRS, Edgar Morin est docteur honoris causa de plusieurs universités à travers le monde. Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. Morin a écrit plusieurs ouvrages revenant sur son passé, dont Autocritique en 1959, Vidal et les siens sur son père en 1989 et Itinérance publié en 2006. Œuvre[modifier | modifier le code]
Complexité Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Illustration métaphorique de la complexité. Les objets (tuyaux) intègrent de nombreux facteurs (taille, diamètre, situation, interconnexion, robinets, ...), ce qui rend la compréhension ardue. La complexité est une notion utilisée en philosophie, épistémologie (par exemple par Anthony Wilden ou Edgar Morin), en physique, en biologie (par exemple par Henri Atlan), en écologie[1], en sociologie, en informatique ou en sciences de l’information. La complexité du point de vue de la théorie de l’information[modifier | modifier le code] Une notion de complexité est définie en Théorie algorithmique de l'information. Complexité algorithmique[modifier | modifier le code] La théorie de la complexité des algorithmes étudie formellement la difficulté intrinsèque des problèmes algorithmiques. Complexité de Kolmogorov[modifier | modifier le code] Autres complexités[modifier | modifier le code] Système complexe. Complication et complexité Portail de la physique
Systémique La systémique est une méthode d'étude ou façon de penser les objets complexes. Forgée sémantiquement à partir du mot en grec ancien systema, signifiant « ensemble organisé », elle privilégie une approche globale, holiste, la pluralité des perspectives selon différentes dimensions ou à différents niveaux d'organisation, et surtout la prise en compte des relations et interactions entre composants. Apparue progressivement au milieu du XXe siècle, la systémique s'est construite en opposition à la tradition analytique cartésienne et à d'autres formes de réductionnisme, qui tendent à découper le tout en parties indépendantes et montraient leurs limites dans la compréhension de la réalité. Éclairage[modifier | modifier le code] Les principes de la systémique ont la particularité de venir d'à peu près tous les domaines de la science et d'être également applicable à chacun d'eux. Historique[modifier | modifier le code] Les courants précurseurs[modifier | modifier le code]
Margaret Mead Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Mead. Margaret Mead Margaret Mead, 1948 Margaret Mead ( à Philadelphie – à New York) est une anthropologue américaine. Biographie[modifier | modifier le code] En 1923, elle entre à l'Université Columbia. Margaret Mead est bisexuelle[2]. Elle décède, suite à un cancer, le 15 novembre 1978. Mœurs et sexualité en Océanie[modifier | modifier le code] Elle publie en 1928 l'ouvrage Coming of Age in Samoa, qui devient un véritable best-seller dans un contexte socio-historique bien particulier. Mead y décrit une société de tolérance, sans conflit, où « l'activité sexuelle est une chose naturelle et agréable » à laquelle les adolescents, en particulier, s'adonnent librement. En résumé, son œuvre Mœurs et sexualité en Océanie vise à montrer que les traits de caractère de l’homme et de la femme sont le résultat d’un conditionnement social. Réfutation[modifier | modifier le code] Hommage[modifier | modifier le code]
Milton Erickson Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vous lisez un « article de qualité ». Pour les articles homonymes, voir Erickson. Milton H. Milton Erickson (1975) Au cours de sa carrière, Erickson a collaboré notamment avec Margaret Mead, Gregory Bateson, Lawrence Kubie, Aldous Huxley, John Weakland, Jay Haley et Ernest Rossi. Biographie[modifier | modifier le code] La jeunesse[modifier | modifier le code] En 1919, à l'âge de 17 ans[9], Erickson contracte une forme grave de poliomyélite[6]. Premières expériences avec l'hypnose[modifier | modifier le code] Au printemps de 1923, Hull manifeste de l'intérêt pour le travail expérimental d'Erickson sur l'hypnose[18] et lui propose de poursuivre ses recherches pendant l'été et d'en faire le compte rendu en septembre devant le séminaire de troisième cycle sur l'hypnose que doit organiser le département de psychologie[19]. En 1928, Erickson obtient son doctorat en médecine en même temps que sa maîtrise de psychologie au Colorado general hospital[24].
John Weakland Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Weakland. John H. Weakland (1919-1995) était un anthropologue et thérapeute américain, membre fondateur de l'École de Palo Alto. Biographie[modifier | modifier le code] En 1947, il commence à suivre les cours d'anthropologie de Gregory Bateson à la New School for Social Research de New York. En 1952, il rejoint le « Projet Bateson » sur l'étude du paradoxe de l'abstraction dans la communication au Veterans Administration Hospital de Palo Alto. En 1956, les membres du « Projet Bateson » publient leur article fondateur, Vers une théorie de la schizophrénie, dans lequel ils introduisent le concept de double contrainte. Il devient l'ami de Steve de Shazer, qui vient pour la première fois au MRI en 1976 à l'occasion de la seconde conférence en mémoire de Donald deAvila Jackson. Publications[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code]