Le français partout à l'école? | Débat du jour
Publié le 23 novembre 2011 à 17h25 | Mis à jour le 25 novembre 2011 à 17h27 | Commentaires (22) Devrait-on obliger les élèves à parler français dans la cour d'école ou la cafétéria? Photo: Sylvain Mayer La Commission scolaire de Montréal songe à obliger les élèves à parler français dans tous les espaces scolaires, incluant la cour d'école et la cafétéria. La CSDM y voit une façon d'améliorer la réussite du français à l'école. Mélanie Dugré Avocate. Cette proposition apparaît sûrement fort attrayante pour les fonctionnaires qui l'ont couchée sur papier. Claudette Carbonneau Ex-présidente de la CSN. L'école montréalaise a des défis colossaux à relever. Louis Bernard Consultant et ancien haut fonctionnaire au gouvernement du Québec. L'école est un lieu qui doit être convivial, où l'élève aime à apprendre. Pierre Curzi Le Soleil, Yan Doublet Pierre Curzi Député de Borduas. À Montréal, le français subit des pressions importantes comme langue d'usage public et connaît des reculs bien documentés.
Langue de travail dans le secteur public - Large place à l'anglais
Québec — Même dans le secteur public au Québec, l'anglais comme langue de travail prend une place disproportionnée par rapport au poids démographique des anglophones. Dans le reste du Canada, c'est l'inverse, bien que la distorsion soit moins marquée. C'est le constat que font l'Institut de recherche en économie contemporaine (IREC) et l'Institut de recherche sur le français en Amérique (IRFA) dans une étude sur l'offre d'emploi de langue minoritaire des institutions publiques au Québec et au Canada. Dévoilée hier, cette étude signée par l'économiste Henri Thibaudin est une première: elle analyse la situation dans le réseau de l'éducation et celui de la santé et des services sociaux ainsi que dans les administrations publiques des trois ordres de gouvernement (fédéral, provincial et municipal). Dans le réseau de la santé et des services sociaux, 12,1 % des effectifs au Québec travaillent en anglais, soit 140 % du poids démographique des anglophones.
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Caractéristiques linguistiques des Canadiens
Faits saillants Diversité linguistique Plus de 200 langues ont été déclarées lors du Recensement de la population de 2011 comme langue parlée à la maison ou comme langue maternelle. Le nombre de personnes déclarant parler le tagalog, langue originaire des Philippines, le plus souvent à la maison a connu la plus forte croissance (+64 %) entre 2006 et 2011. Près de 279 000 personnes ont déclaré parler cette langue à la maison comparativement à 170 000 en 2006. En 2011, 80 % de la population déclarant parler une langue immigrante (c. Utilisation de plus d'une langue à la maison En 2011, 17,5 % de la population canadienne, soit 5,8 millions de personnes, a déclaré faire usage d'au moins deux langues à la maison. Langues officielles Alors que 20,6 % des Canadiens (6,8 millions de personnes) ont déclaré une langue maternelle autre que le français ou l'anglais, seulement 6,2 % des Canadiens parlaient une autre langue que le français ou l'anglais comme seule langue d'usage à la maison.
Le retour du libre choix à l'école? | Qu'en pensez-vous?
Faites-nous part de votre opinion à forum@lapresse.ca. Les commentaires signés seront publiés sur Cyberpresse et/ou dans La Presse. Pour une ouverture sur le monde Le réseau montréalais d'écoles anglophones publiques semble être de très bonne qualité puisque les élèves qui le fréquentent réussissent mieux que dans le secteur francophone (meilleurs résultats scolaires, moins de décrochage, etc.). Valérie Thériault, ingénieure et enseignante au secondaire, Montréal Il est temps de changer Je crois que le ministère de l'Éducation du Québec devrait abolir les écoles publiques unilingues anglophones et augmenter le nombre d'heures d'enseignement de l'anglais dans les écoles francophones. Marilou Alarie Les portes fermées J'ai toujours trouvé que de fermer les écoles anglophones aux Québécois est une manière de les garder à l'écart des opportunités. Edith Pineault Le français prioritaire Dominique Jodry-Lapointe, Québec L'un n'empêche pas l'autre Guy Tremblay D'autres priorités JL Lemerre
Gaudreault veut ouvrir l'école anglaise à tous les Québécois | Mathieu Bélanger
Offrir une telle possibilité à des parents francophones est actuellement en contravention avec la Charte de la langue française. Mme Gaudreault a fait cette réflexion, hier, à l'Assemblée nationale, pendant les débats sur le projet de loi 14 portant sur l'avenir du français au Québec. En entrevue avec LeDroit, la députée de Hull a précisé qu'elle parlait des enfants de parents militaires, à qui le gouvernement veut retirer la possibilité de fréquenter une école anglophone, même s'ils sont francophones. Elle a toutefois ajouté, sur une base « bien personnelle », être d'accord avec le principe de libre choix qui permettrait aux enfants francophones d'étudier en anglais si tel est leur désir, ou celui de leurs parents. « Mais de là à rouvrir la Loi 101 pour le permettre, de faire ce débat très émotif, non, je ne suis pas prête à aller jusque-là, dit-elle. La Loi 101 a amené la paix sociale et linguistique dont nous profitons aujourd'hui. Déclaration en chambre
VIGILE.NET
Jugement de la Cour suprême sur la Loi 101 Presse Canadienne vendredi 1er avril 2005 Les principaux éditoriaux de trois des plus importants quotidiens anglophones du Canada, The Gazette, The Globe and Mail et le National Post, s'attardent, ce matin, au jugement d'hier de la Cour suprême du Canada sur la Loi 101. The Gazette affirme que la société peut bien vivre avec ce jugement. L'éditorial reconnaît à la Loi 101 la vertu d'avoir créé un équilibre linguistique dans lequel le Québec a raisonnablement bien prospéré. Pour sa part, le Globe and Mail estime que sur le plan légal, la Cour suprême a bien agi. Cependant, en définissant la société québécoise comme étant mature et confiante, l'éditorial lui demande de faire davantage pour enrichir l'instruction en anglais. Le National Post est quant à lui plus critique. Jugement de la Cour suprême sur la Loi 101 Josée Boileau Le Devoir vendredi 1er avril 2005 Aucune décision judiciaire qui touche la loi 101 n'est insignifiante. Ah ! Des réactions