Du copier-coller au copier créer, histoire d'une démarche (1) Le « copier-coller » au collège : une image négative ! Le copier-coller au collège est : 1. synonyme d'absence de travail 2. bien plus de « vol » en référence au droit d'auteur 3. improductif, n'étant pas le résultat d'une réflexion 4. au siècle de l'originalité à tout prix : dévalorisé et dévalorisant pour celui qui le commet. Le « copier-coller » , une réalité technique pratiquée ! 1. 2. 3. Une idée : le copier /créer. Avant : le livret documentaire proposé s'organisait de façon traditionnelle prescripteur d'une démarche à suivre pour bien réussir sa recherche documentaire. Après : Temps 1 (1 heure) : un test pour mieux connaître les élèves et leur pratique, faire le point sur le bien vivre son CDI (code de vie du CDI, les droits du lecteur) Temps 2 (2 heures) : Le CDI : définition, horaires, fonctions, première approche de la notion de « DOCUMENT », organisation de l 'espace, les outils numériques du CDI au service des élèves.
Le document de collecte : une alternative au copier-coller Nous sommes quelques professeurs-documentalistes à utiliser le document de collecte qui s'appuie sur la pratique du copier-coller des élèves lors de la recherche documentaire. Je ne vais pas ici redéfinir le concept, ni ses usages pédagogiques, d'autres l'ont déjà très bien fait. Je vous renvoie donc vers les blogs : TicTacdoc, Didacdoc et Mesdocsdedoc et également vers la présentation de Docs de Doc. J'ai créé un scoop.it qui reflète ma veille à ce sujet. J''insisterai ici sur la nécessité d'utiliser la méthode du document de collecte dans le cadre d'un TRAVAIL D'EQUIPE. Ainsi après avoir expérimenté ponctuellement la méthode pendant 2 ans, il m'a semblé important cette année d'impliquer l'ensemble de mes collègues dans le processus.
Qu’est-ce que j’enseigne à mes élèves quand je leur apprends à maîtriser leur identité numérique ? Voilà cinq ans que je travaille avec les élèves sur la question des traces et de l’identité numérique. Et depuis cinq ans cette question me préoccupe même si je sens l’utilité civique et sociale de mes interventions. Je fais passer des informations, j’ai un rôle d’animatrice voir d’éducatrice. Mais en quoi mon rôle se distingue-t-il de celui des intervenants des sociétés privées dans les établissements scolaires ? Ai-je vraiment un rôle d’enseignante ? Pour les professeurs des autres disciplines, anciennes et instituées, c’est une question qui ne se pose pas. Alors que j’étais en plein dans la construction de mon projet Identité Numérique de l’année avec les 3èmes (co-construction avec mon collègue de Technologie), que je gardais dans un coin de la tête ma question toujours présente, j’ai lu hier soir l’article publié par André Tricot dans le dernier numéro de Mediadoc. Et tout s’est éclairé. Dans chaque groupe on note une gradation du spécifique au général : Voilà, j’y suis arrivée !
Pourquoi (et comment) utiliser le document de collecte m'a permis d'abandonner la méthode de recherche par étapes Je parle du document de collecte dans mes différents billets mais je réalise que depuis le jour où j'ai décidé (grâce à l'enthousiasme d'une collègue d'Histoire-Géographie) de l'introduire dans mes séquences, je n'en ai pas vraiment fait de bilan. Pourtant, depuis ce jour, je ne l'ai plus lâché. Le document de collecte est devenu mon compagnon fidèle, celui de certains de mes collègues (même partis enseigner ailleurs, au lycée, où semble-t-il il séduit beaucoup) et celui de mes élèves. Je ne l'utilise qu'associé à la carte mentale de réorganisation des idées. Le document de collecte intervient dans lors de la première séance de recherche avec les élèves. Peut-être est-ce de la fainéantise ? Je demande donc aux élèves de construire des documents de collecte sur des sujets dont ils ne savent rien, ou presque rien. Je donne une limite à ce document : une page le plus souvent. L'heure suivante est très intéressante. - Revenir sur le déroulement de leur recherche
Le document de collecte INTERCDI CEDIS | A l'aube de l'e-doc. Inter CDI N¬∞ 234 À l’aube de l’e-doc ? Éléments de langage et pratique du métier À l’heure du numérique et de l’information accessible partout et à tout moment, nous sommes particulièrement sensibles au devenir de notre métier et des lieux dans lesquels nous opérons… et deux événements récents nous donnent l’occasion de prendre la plume : la lecture de la dépêche no 156473 [1] de l’AEF [2] du mercredi 12 octobre 2011, et le questionnement mené lors de la table ronde [3] qui s’est tenue le mardi 25 octobre après-midi à l’occasion des 5e rencontres de Savoirs CDI [4] : « Le CDI : quel espace de formation ? Ce qui se dit et se passe ne doit pas nous laisser indifférents, il en va de l’avenir de notre profession et de son exercice ; c’est pourquoi nous souhaitons partager ce que nous avons lu et entendu, et apporter nos propres réactions et commentaires face à des interventions ou des textes qui interrogent notre professionnalisme et notre avenir immédiat. « Dans la culture il est question d’habitude. Notes
Le document de collecte en bref 26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 18:05 Une présentation synthétique de l'outil, pour vous aider à vous lancer ! Tous les articles sur le sujet dans ce blog sont classés à "document de dollecte" (cliquez sur le document pour l'agrandir) Quelles connaisances travaille-t-on ? Savoir-faire : niveau de l’exercice pratiquer la lecture rapide et sélective sur le sujet donné cerner les limites du sujet donné évaluer rapidement la pertinence des informations trouvéens référencer ses extraits Savoir-faire : méthode réutilisable pratiquer une lecture rapide et sélective définir un besoin d’information savoir revenir rétrospectivement sur un cheminement de recherche (être capable de décrire les actions et nommer les outils utilisés) établir une sitographie Savoirs : compréhension le copié-collé est une étape de brouillon le guidage imposé par les moteurs peut-être critiqué l’intention de publication influe sur la qualité de l’information l’accès à l’information peut déterminer sa pertinence : moteur, BDD, portail
De l'identité enseignante du professeur-documentaliste Samedi 14 janvier 2012 6 14 /01 /Jan /2012 16:15 Les débats qui agitent notre profession aujourd'hui me paraissent très étrangers, je m'en rends compte. Non que je ne me sente pas concernée par un avenir qui m'inquiète. Mais je ne peux pas croire qu'on puisse vouloir enlever aux professeurs documentalistes leur mission d'enseignement . Pourquoi ? Il y a dix ans je pense que j'aurais été très ébranlée par des discours voulant nous rapprocher de la vie scolaire et d'une vision éducative de notre mission. Lors d'un moment de doute, d'ailleurs, j'ai failli le faire. Puis j'ai vu autour de moi le monde qui se transformait. Avec l'information livresque, encyclopédique, stable et vérifiée, notre travail était d'en donner l'accès aux élèves et de les former à la retrouver. Mais nous passions à une société dans laquelle l'accès à l'information ne passait plus par nous. D'autres questions véritablement liées à l'apprentissage se posaient. D'autres encore liées à la possibilité pour tous de publier.
Une expérience pédagogique : Du copié/collé au document de collecte Nous connaissons le site Mes docs de doc, blog pédagogique d’une prof-doc, qui propose régulièrement des séquences d’information-documentation avec réflexion sur la méthode et son application.Depuis octobre 2011 elle nous fait part d’une expérience pédagogique, fondée sur l’étude de Nicole Boubée « Le rôle des copiés-collés dans l’activité de recherche d’information des élèves du secondaire » Deux idées directrices : « lorsque nous cherchons sur internet, notre questionnement se construit au fur et à mesure de nos lectures. Cette méthode de recherche d’informations sur un sujet donné s’appuie sur la pratique que les élèves ont du copié/collé pour la faire évoluer vers une appropriation méthodologique maîtrisée. Travailler différemment la prise de notes en 4ème : introduction de la notion de « document de collecte » 22 octobre Pourquoi (et comment) utiliser le document de collecte m’a permis d’abandonner la méthode de recherche par étapes 8 décembre 2011
Document de collecte : présentation générale by LN MULOT on Prezi Module d'autoformation gratuit sur le plagiat et le droit de citation Le plagiat est un phénomène réel. Certains font remonter son origine à la nuit des temps. Toutefois, eu égard à la récurrence du sujet, on peut supposer qu'il a pris de l'ampleur, de nos jours, surtout à l'ère d'internet où l'accès aux ressources documentaires est grandement facilité. Pour prévenir ce phénomène, le Service des bibliothèques de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) propose un module de formation et d'autoformation sur le plagiat et les règles de citation. Ce module comporte cinq parties. Une première définit la notion de plagiat et livre quelques exemples, c'est-à-dire sept pratiques qui peuvent être qualifiées de plagiaires : Cette première partie livre aussi des chiffres sur le plagiat et propose les moyens de l'éviter. La deuxième partie titrée "Citer correctement ses sources" n'est qu'une suite logique de la première. Les trois dernières parties proposent des conseils, un quiz et un résumé à l'utilisateur. Ce module est offert sous une licence Creative Commons.
L’inverse du piratage, c’est le copyfraud, et personne n’en parle | Hotel Wikipedia Le piratage ne cesse de défrayer la chronique, mais curieusement, on parle beaucoup moins du phénomène inverse : le « copyfraud » ou fraude de copyright. Il ne s’agit pas de diffuser indéfiniment une œuvre protégée, mais au contraire d’effectuer une fausse déclaration de droit d’auteur entraînant la protection frauduleuse d’un contenu librement accessible. Le copyfraud est sans doute aussi répandu que le piratage. Cependant, les contrevenants sont rarement, voire jamais condamnés. Il faut dire que certains d’entre eux ont pignon sur rue : le Times britannique, la Réunion des musées nationaux, la Bibliothèque nationale de France, un département français… Définir le copyfraud Le copyfraud a été défini il y a quelques années par un juriste américain, Jason Mazzone. Ces infractions ne sont presque jamais réprimées. Le code de la propriété intellectuelle français se contente ainsi d’une définition négative : le domaine public commence lorsque les droits d’auteur expirent.