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Le FMI félicite l’Islande pour son bras d’honneur aux banquiers

Le FMI félicite l’Islande pour son bras d’honneur aux banquiers
Toute honte bue, l’économiste en charge de l’Islande au FMI admet que les insulaires ont fait le bon choix en refusant d’appliquer les cures d’austérité habituellement prescrites par les équipes de Christine Lagarde… Décodé, le style télégraphique du titre de l’article du 13 août de businessweek.com est éloquent : « Le FMI déclare que le plan de sauvetage à la manière Islandaise fournit des leçons pour les temps de crise ». L’article fait référence à l’interview récemment accordée à Bloomberg par la charmante Daria Zakharova, chef de la mission économique en charge de l’Islande au sein du FMI, qui tire les enseignements du « surprenant et puissant rétablissement » de sa « protégée ». Maniant une langue de bois bien compréhensible compte tenu du contexte déjà évoqué par Bakchich à 2 reprises, Zakharova a bien sûr omis de rappeler à son interlocuteur, le sort un brin expéditif réservé par les autorités locales, aux banksters locaux à l’origine du naufrage du pays. L'Europe attendra

Comment l’Islande traque les “banksters” A Londres, Barclays a falsifié les taux d'intérêts des prêts entre banques. A Madrid, Bankia aurait manipulé ses comptes pour entrer en Bourse. Comment obliger les banques fautives à rendre des comptes ? En Islande, des enquêteurs recherchent les fraudeurs pour les traduire en justice. Avant la crise économique, Olafur Hauksson était commissaire de police à Akranes, petit port de 6 500 habitants planté au bout d'une péninsule glacée, à une cinquantaine de kilomètres de Reykjavik. A la fin de l'été 2008, la bulle islandaise explose, conséquence de la crise des subprimes américaine. "Néo-vikings" de la finance Depuis cette date fatidique, l'Islande a connu des jours troubles. [...] Leur tâche est double : "D'un côté, il s'agit d'enquêter sur toutes les suspicions de fraudes et délits commis avant 2009, de l'autre, nous engageons nous-mêmes des poursuites en justice contre les présumés coupables." Des condamnations déjà prononcées A ce jour, quelques condamnations ont déjà été prononcées.

Rebooter les villages Zone rurale autonome + hackers = hackerland. Une équation somme toute logique, comme nous l'ont expliqué les habitants d'un de ses "néo-villages" installé dans le Centre. Ils organisaient ce week-end leur deuxième festival, au joli titre en forme de synthèse : electronic pastorale. La sainte trinité du hackerland. Ces deux univers étaient faits pour se rencontrer, s’aimer, s’aider : les hackers et ce qu’on pourrait appeler les zones rurales autonomes. Car le lieu a d’abord rassemblé une poignée de personnes qui voulaient vivre en autosuffisance, constituer un collectif au maximum “résilient” : trois gars du coin et pas des Parisiens en mal de retour à la Nature comme le Larzac en a vu tant passer. Alors, ils ont acheté deux hectares et, partant de ce rien de terre, ont construit pas à pas “un village”. Éloge de la do-ocracy Depuis leurs débuts, ils ont entendu tous les noms d’oiseaux planants : “hippies”, “tarte aux fleurs”, “allumés énergétiques”, etc. Il est libre, le pixel

Hugo Chávez, par Ignacio Ramonet Peu de gouvernants au monde font l’objet de campagnes de démolition aussi haineuses que M. Hugo Chávez, président du Venezuela. Ses ennemis n’ont hésité devant rien : coup d’Etat, grève pétrolière, exode de capitaux, tentatives d’attentat... On n’avait pas vu un tel acharnement en Amérique latine depuis les attaques de Washington contre M. Fidel Castro. Les calomnies les plus misérables sont colportées contre M. Pourquoi tant de haine ? A cet égard, le bilan de M. Trois millions d’hectares de terre ont été distribués aux paysans. Résultats de toutes ces mesures : entre 1999 et 2005, la pauvreté a baissé de 42,8 % à 37,9 % (2), tandis que la population vivant de l’économie informelle chutait de 53 % à 40 %. Devant de tels succès, sans parler de ceux obtenus en politique internationale, faut-il s’étonner que le président Chávez soit devenu, pour les maîtres du monde et leurs affidés, un homme à abattre ?

Comment l'Islande traque ses "néo-vikings" de la finance, responsables de la crise Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Charlotte Chabas Avant la crise économique, Olafur Hauksson était commissaire de police à Akranes, petit port de 6 500 habitants planté au bout d'une péninsule glacée, à une cinquantaine de kilomètres de Reykjavik. Les plus grosses enquêtes de sa carrière concernaient quelques meurtres et viols commis dans la région. Aujourd'hui, la taille de ses prises a changé. Jusqu'à l'été 2008, les économistes ne tarissaient pourtant pas d'éloges sur le "miracle" islandais. Mais à la fin de l'été 2008, la bulle islandaise explose, conséquence de la crise des subprimes américaine. Depuis cette date fatidique, l'Islande a connu des jours troubles. Les élections législatives anticipées portent la gauche au pouvoir. Dans cette société si restreinte, le petit cercle de professionnels qui auraient pu prétendre à la fonction étaient eux-mêmes trop impliqués dans le système pour le juger. A ce jour, quelques condamnations ont déjà été prononcées.

Would Paying Politicians More Attract Better Politicians? Singaporean Prime Minister Lee Hsien Loong at the G20 Cannes summit in 2011. (Photo: Pablo Manriquez) Whenever you look at a political system and find it wanting, one tempting thought is this: Maybe we have subpar politicians because the job simply isn’t attracting the right people. And, therefore, if we were to significantly raise politicians’ salaries, we would attract a better class of politician. This is an unpopular argument for various reasons, in part because it would be the politicians themselves who have to lobby for higher salaries, and that isn’t politically feasible (especially in a poor economy). But the idea remains attractive, doesn’t it? Some countries already pay their government officials a lot of money — Singapore, for instance. Although Singapore recently cut its politicians pay drastically, the salaries remain relatively very high. But is there any evidence that paying politicians more actually improves quality?

LETTRE DE L'AMBASSADEUR DU VENEZUELA EN FRANCE AU DIRECTEUR DU JOURNAL LE MONDE - Cercle Bolivarien de Paris A Paris, le 22 mai 2009, Monsieur Eric Fottorino Directeur du Monde Monsieur le Directeur, C’est avec un grand respect que je souhaite vous exprimer, au nom du peuple vénézuélien et de notre gouvernement, mon sincère étonnement face à l’article selon moi tendancieux de votre correspondant, Monsieur Jean-Pierre Langellier, que j’ai eu l’opportunité de découvrir en parcourant les pages de votre quotidien daté du 19 mai dernier. Cet article, dont j’ai constaté avec surprise qu’on le qualifie « d’analyse », reprend à son compte les plus incroyables stéréotypes et contrevérités colportés depuis dix ans par ceux qui ne comprennent pas la volonté souveraine des vénézuéliens – démontrée à maintes reprises dans les urnes – de se choisir un modèle original et alternatif de développement. Je tiens à vous réaffirmer, Monsieur le Directeur, notre réelle disposition à apporter des compléments d’information à vos lecteurs qui puissent leur permettre de mieux connaître la réalité de notre pays. Ambassadeur

ISLANDE à fait sont assemblée constituante par tirage au sort On se souvient que, au début de la crise financière de 2008, l’Islande fit littéralement faillite. Les raisons ne furent mentionnées qu’en passant, et depuis lors, ce membre peu connu de l’Union Européenne a semblé s’éclipser de l’actualité. À mesure qu’un pays européen après l’autre fait face a une quasi-faillite, mettant en péril l’euro, l’Islande devient un phare d’espoir pour avoir choisi les gens avant le profit. Voici pourquoi. Cinq ans d’un régime néolibéral ont conduit à une privatisation de toutes les banques en Islande, (320.000 habitants, pas d’armée). afin d’attirer les investisseurs étrangers. Ces comptes bancaires, appelés Icesave, ont attiré de nombreux petits investisseurs anglais et néerlandais. La crise financière mondiale de 2008 devint le coup de grâce. Les citoyens récupèrent leurs droits Contrairement aux attentes mondiales, la crise a conduit la population à prendre le contrôle de son pays, à travers un processus de démocratie participative directe.

"Eurobonds", "project bonds"... le lexique du sommet Article publié le 23 mai 2012 Qu'est-ce qu'un "eurobond" ? Les eurobonds, ou euro-obligations, sont une vieille idée des partisans d'une Europe plus fédérale. Le principe : les Etats membres de la zone euro lanceraient des emprunts communs sur les marchés, en émettant des euro-obligations, afin de se protéger mutuellement des attaques spéculatives et de mutualiser leurs dettes publiques. A quoi serviraient les euro-obligations ? Cet outil, régulièrement relancé par la Commission européenne, permettrait aux pays les plus fragiles de la zone euro, qui doivent actuellement verser des primes de risque très fortes pour emprunter, de bénéficier des taux d'intérêt très faibles dont jouissent les Etats les plus solides. Par conséquent, ils afficheraient un taux d'intérêt correspondant à une moyenne des taux de chaque Etat émetteur pondérés par leur poids économique. Qu'est-ce qu'un "project bond" ? Les divergences franco-allemandes

Chavez : 5 médiamensonges du Soir et du Monde Chavez sera-t-il réélu ou bien sera-t-il remplacé par le candidat d’opposition Henrique Capriles Radonski ? J’ai testé les divers articles consacrés à cette élection par le quotidien bruxellois, que je lis tous les matins après le petit déjeuner. Puis, je suis allé voir aussi du côté du Monde français et d’autres médias. Mon objectif : montrer comment vous pouvez repérer vous-mêmes les médiamensonges à l’avenir. Des manips, j’en ai relevé sur cinq points : 1. 1. Les grands médias européens présentent Capriles comme un grand démocrate progressiste, qui serait en fait un candidat de « centre gauche ». Qu’entend-elle par ce « dépassement » ? Et Kiesel se démène énergiquement pour cacher que le programme de Capriles est néolibéral, radicalement à droite et ramènerait très vite les anciennes injustices. Capriles veut aussi démanteler l’Etat central, pour l’empêcher de mener ces politiques sociales qui ne sont que gaspillage aux yeux des riches. 2. « Réconcilier », vraiment ? 3. 4. 5.

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