GEAB N°66 est disponible! Alerte Rouge / Crise systémique globale - Septembre-Octobre 2012 : Quand les trompettes de Jericho sonneront 7 fois pour le monde d'avant la crise L'évolution des événements mondiaux se déroule conformément aux anticipations élaborées par LEAP/E2020 au cours des récents trimestres. L'Euroland est enfin sorti de sa torpeur politique et du court-termisme depuis l'élection de François Hollande (1) à la tête de la France et le peuple grec vient de confirmer sa volonté de résoudre ses problèmes au sein de l'Euroland (2) démentant ainsi tous les « pronostics » des médias anglo-saxons et des eurosceptiques. A partir de maintenant, l'Euroland (en fait l'UE moins le Royaume-Uni) va donc pouvoir aller de l'avant et se doter du véritable projet d'intégration politique, d'efficacité économique et de démocratisation sur la période 2012-2016 comme LEAP/E2020 l'a anticipé en Février dernier (GEAB N°62). C'est une nouvelle positive mais, pour les semestres à venir, cette « seconde Renaissance » du projet européen (3) constituera bien la seule bonne nouvelle au niveau mondial.
La Russie à l'OMC mais sans miracle à la chinoise en vue | Économie par Sujata Rao LONDRES (Reuters) - Après 19 ans d'attente, la Russie est entrée enfin mercredi dans l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), mais malheureusement pour Moscou, le miracle économique que la Chine a connu après son adhésion ne devrait pas se reproduire. La Chine avait dû attendre 15 ans avant de pousser en 2001 les portes de l'OMC. Cela a marqué le point de départ d'une décennie faste pour l'économie chinoise, passée de la sixième à la deuxième place des plus grandes économies mondiales à la faveur d'une explosion de ses exportations. L'économie russe, essentiellement basée sur les matières premières, présente un profil moins avantageux pour connaître ce genre de bond économique. Avec des flux d'investissement et de commerce moins intenses qu'il y a dix ans, la Russie va devoir se battre pour attirer le même niveau d'investissement que son voisin chinois. Toutefois, la Russie va en tirer plusieurs avantages.
LEAD 1-France-L'UMP s'interroge sur un mandat confié à Lazard (Actualisé avec réaction Moscovici, 4e para) PARIS, 30 août (Reuters) - L'UMP a interpellé jeudi le gouvernement sur le choix de Lazard comme banque conseil du ministère de l'Economie et des Finances pour la création de la future banque publique d'investissement, y voyant un risque de conflit d'intérêts. Interrogé par Reuters, Bercy a indiqué que la décision de confier ce mandat à la banque dirigée par Matthieu Pigasse, par ailleurs propriétaire du magazine Les Inrockuptibles, avait été prise par le ministre de l'Economie et des Finances Pierre Moscovici et non par son homologue du Redressement productif Arnaud Montebourg. Pierre Moscovici l'a confirmé lui même à la presse en marge de l'Université d'été du Medef, déclarant, en réponse à une question qu'Arnaud Montebourg n'était pour "rien " dans cette décision. La banque publique d'investissement, qui doit voir le jour cette année, est un instrument conçu pour le financement du développement des entreprises.
Le rose est une couleur d’hommes Atlantico : La Société Générale lance une nouvelle carte bleue spécialement conçue pour les femmes de couleur rose. Est-ce une bonne stratégie marketing d’utiliser cette couleur pour attirer les femmes ? Hugo Jacomet : A l'heure de la montée en puissance discrète, mais bien réelle, des obscures et inquiétantes techniques de "neuro-marketing", il serait étonnant qu'une multinationale comme la Société Générale n'ai pas eu recours à ce type d'études afin de valider "l'appétence" (comme on doit dire aujourd'hui) des femmes pour cette couleur et surtout des valeurs (comme on doit aussi dire aujourd'hui) qu'elle véhicule. J'imagine en outre que la couleur (rose donc) de cette offre destinée aux femmes n'est qu'accessoire et qu'il s'agit sans doute d'un produit bancaire ultra-sophistiqué fédérant offres, adhésions, assurances, partenariats et autres "avantages" réservées aux clientes de cette Carte Rose...
Merkel à Ottawa pour un accord de libre-échange Europe-Canada Séjour sous haute tension. Mercredi, Angela Merkel rencontrera le Premier ministre canadien Stephen Harper à Ottawa pour débloquer les derniers obstacles avant l'accord de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne. Selon un responsable allemand sous couvert d'anonymat, les dernières réticences du pays nord-américain concernent la propriété intellectuelle, les marchés publics et certains aspects du secteur des services. Certaines provinces canadiennes craignent en effet la concurrence des entreprises européennes. Fin 2011, élus locaux et syndicats avaient d'ailleurs manifesté dans les rues pour dénoncer le manque de transparence des pourparlers, engagés depuis déjà trois ans. La crise de la zone euro sujette à divergences Cette rencontre bilatérale sera également l'occasion pour les deux têtes d'exécutif d'aborder les moyens de résoudre la crise de la zone euro.
LEAD 1-Dexia pourrait nécessiter une recapitalisation-Coene (BCE) * Possible à court terme si les conditions actuelles persistent-Coene * La banque est vulnérable aux mouvements de marché * Pas d'activation dans l'immédiat des garanties BRUXELLES, 10 août (Reuters) - Dexia pourrait devoir être rapidement recapitalisée si les conditions de marché se détériorent, a déclaré vendredi le gouverneur de la Banque nationale de Belgique Luc Coene au quotidien belge l'Echo. La banque franco-belge a dû être secourue l'année dernière par la Belgique, la France et le Luxembourg, sa stratégie consistant à emprunter à court terme et à prêter à long terme n'ayant pas résisté à la crise de la dette en zone euro. L'intensification de la crise ces derniers mois a obligé les gouvernements belge, français et luxembourgeois à accroître leur aide à la banque, spécialisée dans le financement des collectivités locales, en portant à 55 milliards d'euros leurs garanties contre un financement initial de 45 milliards d'euros.
Ces anciennes banques de l'empire britannique rattrapées par le scandale iranien LE MONDE | • Mis à jour le | Par Eric Albert - Londres Correspondance En 1959, le chah d'Iran, porté au pouvoir par l'influence des Britanniques et des Américains, se rend en visite officielle au Royaume-Uni. La même année, Chartered Bank signe un accord avec un financier iranien pour former l'Irano-British Bank, qui grandit ensuite rapidement : lors de la révolution iranienne, en 1981, l'établissement possède 24 agences, qui sont immédiatement nationalisées. L'anecdote résume en grande partie le développement de Chartered Bank, devenue plus tard Standard Chartered : là où l'Empire ou l'influence britanniques se sont étendus, la banque a placé ses pions. C'est en effet cette présence mondiale historique, qui s'étend de A comme Afghanistan à Z comme Zimbabwe, qui explique, au moins en partie, que c'est vers cet établissement que la banque centrale iranienne s'est tournée quand elle avait besoin d'effectuer des transactions en dollars. HSBC a suivi la même logique.
Standard Chartered: préparerait une contre-attaque Après avoir reçu un rude coup de la part du régulateur financier new-yorkais, le Département des services financiers (DFS, en anglais), Standard Chartered pourrait contre-attaquer. A grand renfort de publicité, le DFS a cette semaine a initié une procédure contentieuse haute en couleur contre la banque britannique en raison principalement de ses relations d'affaires avec l'Iran. Or StanChart serait en train de consulter des avocats spécialisés afin éventuellement de lancer des poursuites contre le DFS, rapporte le Financial Times (FT). En Bourse de Londres, le titre 'StanChart', qui s'était effondré de 16,4% mardi à 1.228 pence, avec un point bas à 1.092 (- 25,7%) en séance, continue de se reprendre : après + 7,1% mercredi, il gagne encore ce matin 3,9% à 1.366 pence, sachant qu'il avait terminé vendredi dernier à 1.567 pence. Cette enquête peut déboucher sur la perte de sa licence bancaire new-yorkaise par SCB, sans oublier d'éventuelles amendes. Copyright (c) 2012 CercleFinance.com.
« Il faut à la France un soutien massif aux investissements productifs d'avenir » Cette annonce d'une entrée en récession de la France au troisième trimestre par la Banque de France vous surprend-elle ? En réalité, cela fait un an que la croissance française est nulle ou quasi-nulle. Que l'on soit en « récession technique », c'est-à-dire avec deux trimestres consécutifs de recul du PIB, ne change rien à la situation. Comment sortir de cette situation de blocage ? Il y a plusieurs réponses possibles. La baisse de l'euro pourrait jouer un rôle positif également, mais le point le plus décisif serait un soutien à l'investissement productif afin de retrouver du dynamisme industriel qui, actuellement, compte tenu du faible profit des entreprises, de l'absence de perspectives de croissance et de l'incertitude induit par la crise de l'Euro, est au plus bas. Ceci supposerait également de renoncer à l'objectif de 3 % du PIB pour le déficit public en 2013. Mais si le gouvernement renonce à cet objectif, ne risque-t-il pas de subir les attaques des marchés ?