L’université du futur existe, nous l’avons visitée, à Aalto, en Finlande C’est un après-midi d’automne plutôt vif en Finlande, et les cadres de dix-neuf entreprises viennent tout juste d’arriver sur le campus boisé de l’université d’Aalto, près d’Helsinki. Ils ne retournent pas sur les bancs de l’université pour un séminaire, ou la validation d’un MBA. Ils sont à la recherche de jeunes innovateurs. Et, pour se faire, s’apprêtent à soumettre à des étudiants un problème bien réel auquel leur entreprise est confrontée. En face, les attentes sont élevées, également : « Ce que nous attendons d’eux, c’est qu’ils nous soumettent des défis sur le mode « mission impossible ». Cet atelier, c’est l’expérimentation grandeur nature d’une innovation radicale en matière d’enseignement supérieur. Les objectifs fixés sont ambitieux : à l’horizon 2020, Aalto est priée de se hisser sur les toutes premières marches des classements internationaux : Retour à l’atelier de Kalevi Ekman. Une chose est sûre : les entreprises a-do-re-nt l’esprit Aalto. Un bénéfice pour l’UE ?
Repenser l’aménagement du territoire Après la reconstruction post-guerre mondiale et au cœur des Trente Glorieuses, il fallait planifier, répartir la production. Aujourd’hui, la situation est tout autre. Sortie de crise ou enlisement, nouvelle donne dans les échanges internationaux, montée en puissance du net, nouvelle répartition de la population sur le territoire : nombreux sont les indices qui montrent que tout évolue et que nous sommes au seuil d’une nouvelle ère. Les modalités de gouvernance mises en place dans les années 60 ne sont plus acceptables. Les relations instaurées par les lois de décentralisation doivent évoluer. En Auvergne, la région redessine le territoire en pilotant le déploiement du très haut-débit et lutte ainsi contre la fracture territoriale. Capacités d’expertise et d’innovation - Les régions ont su innover et leurs expériences peuvent être généralisées. Il faut cependant leur permettre de se doter de nouveaux moyens pour mener des politiques spécifiques.
Place Publique - Média citoyen, relais d’engagements associatifs et outil de démocratie participative Par Muriel Jaouën, le 7/07/2010 Le Groupement national de la coopération publie l’édition 2010 du “Top 100 des entreprises coopératives”. Petit état des lieux d’un pan structurant du tissu économique et social français. Près de 3% de l’emploi salarié. Selon la définition de l’Alliance Coopérative Internationale (ACI), une coopérative est “une association autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs au moyen d’une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé démocratiquement”. Avec un chiffre d’affaires cumulé de 181 milliards d’euros, équivalent à 9,3% du PIB national, les 100 premières entreprises coopératives représentent 70% du business de la filière coopérative en France. Les 100 premières coopératives françaises emploient 674 000 personnes. Très implantées dans le tissu local, les coopératives figurent dans de nombreuses régions parmi les principaux employeurs privés.
Pour libérer les sciences, (1) par Christophe Masutti Une présentation reprise du site Framablog, un site sous licence Creatave Commons Christophe Masutti est membre de Framasoft, en charge notamment du projet Framabook, notre collection de livres libres autour du Libre. « Livres libres », cela signifie que les ouvrages sont sous licences libres, ce qui a pour effet de maximaliser leur diffusion. Il est également universitaire et à ce titre acteur et auteur de publications scientifiques. Son expérience, sa pratique et sa rigueur professionnelles nourissent le projet Framabook. Mais pourquoi, dans l’autre sens, la publication scientifique ne tirerait pas aussi profit du « modèle Framabook » ? Parce qu’il faut bien le reconnaître, la situation actuelle en est fort éloignée, jusqu’à évoquer, là encore, un « gigantesque Minitel 2.0 ». Pour libérer les sciences Le document PDF dans son intégralité Christophe Masutti - 15 décembre 2010 - version 1.0 - Licence Creative Commons By SA (version 2.0 France). Préambule Sommaire 1 Introduction 2
Animer les nouveaux territoires « La Presse Quotidienne Régionale est un révélateur formidable des humeurs, des préoccupations et des enthousiasmes des Français. Pas une tendance, pas un mouvement de l’opinion, même à l’état embryonnaire, qui n’ait fait l’objet de dizaines d’articles, d’éditos ou de dossiers dans les journaux régionaux. Ce miroir de la société qu’est la PQR est un véhicule publicitaire à part, parce qu’il met en lumière les soubresauts de la société, mais aussi et surtout parce qu’il l’illustre de centaines d’histoires de vie, de parcours humains et d’initiatives passionnées, au plus près de ceux qui les incarnent », explique Jacques Hardoin, Président de la Commission Publicité du Syndicat de la Presse Quotidienne Régionale. Comprendre les nouveaux territoires, c’est s’approcher des Français comme ils vivent et consomment aujourd’hui, comme ils se déplacent et s’identifient à “ leurs ” lieux de vie. Des territoires plus forts Une révolution silencieuse
Extraits de "L’innovation sociale - Principes et fondements d’un concept" L’innovation sociale est couramment définie comme toute nouveauté qui répond à un besoin individuel ou collectif et qui recrée les liens sociaux indispensables pour vivre en société : santé, éducation, environnement, partage, etc. Si l’innovation sociale interpelle, il n’en demeure pas moins que sa signification, les pratiques qu’elle recouvre et ses enjeux pour les acteurs ne sont pas toujours clairement perçus. L’objectif de cet ouvrage est de clarifier l’émergence, les différentes approches et les éléments de caractérisation en vue de proposer une définition ainsi qu’une méthodologie d’évaluation de l’innovation sociale en pratiques solidaires. Emmanuelle BESANÇON est doctorante en économie au Centre de recherche sur l’industrie, les institutions et les systèmes économiques d’Amiens (CRIISEA) et chargée de mission à l’Institut Jean-Baptiste GODIN. Nicolas CHOCHOY est docteur en économie au CRIISEA et directeur de l’Institut Jean-Baptiste GODIN. Chapitre I. Chapitre II. Chapitre III.
Comment les technologies du passé peuvent-elles éclairer notre avenir La haute technologie est-elle une voie sans issue pour résoudre les problèmes auxquels notre société est confrontée ? Comment peut-on utiliser les technologies du passé pour résoudre les problèmes de demain ? C’est la question qu’a relevé Kris de Decker de Low Tech Magazine et No Tech Magazine. Le plus souvent, pour concevoir une société durable, on ignore les technologies anciennes. On s’en moque. Kris de Decker évoque alors une technologie de construction qui date de plus de 700 ans permettant de bâtir des voûtes avec des tuiles et d’économiser beaucoup d’énergie dans la construction. Image : Kris de Decker sur la scène de Lift, photographié par Swannyyy. Pour Kris de Decker, notre approche actuelle de la technologie est vouée à l’échec parce qu’elle dépend énormément des carburants fossiles. L’efficience énergétique, en fait, ne nous fait pas économiser d’énergie (voir L’efficience énergétique est un leurre). Le problème de ces formes d’énergie repose sur le stockage.
Emmanuel Berthier, nouveau Datar Il succède à Pierre Dartout, qui dirigeait la Datar depuis 2008, et qui a été nommé préfet du Val-de-Marne lors du même Conseil des ministres. Hormis un détachement de 3 ans, entre 1989 et 1992 à l’Inspection générale des Finances, puis un nouveau détachement, de 1992 à 1995, à Elf-Aquitaine, à la direction financière de l’exploration production, Emmanuel Berthier a effectué l’essentiel de sa carrière dans la préfectorale. En 1985, après être sorti de l’ENA (promotion « Léonard de Vinci », 1983), il devient Administrateur civil de 2e classe au ministère de l’intérieur et de la décentralisation. Il aura notamment à gérer une toute nouvelle tutelle, puisque l’aménagement du territoire est passé sous l’autorité du ministère de l’Agriculture à l’occasion du dernier remaniement ministériel.
L’innovation frugale XEnvoyer cet article par e-mail L'innovation frugale XEnvoyer cet article par e-mailL'innovation frugale Stratégie La nouvelle stratégie industrielle qui nous vient des pays émergents “L'art naît dans la contrainte et meurt de liberté”, répétait Michel-Ange. Ces campagnes indiennes reculées semblaient vouées à rester figées pour l'éternité ; et pourtant… grâce aux capteurs installés localement par Tata Consultancy Services qui collectent des informations sur le sol et les conditions météorologiques, un paysan, pourra appeler une hotline depuis son mobile afin de recevoir des conseils quant au meilleur produit à utiliser. “More with less for more” Comme souvent, la nouveauté vient de la tradition. Les quatre piliers de l'innovation frugale Au programme des créatifs : sous-traitance absolue, nouveaux business models, réutilisation de technologies existantes, et surtout recherche d'économies d'échelle dans des secteurs qui n'y étaient pas habitués. (*) cf. Par Julien Tarby
Territoire - Les études et les investissements industriels pour protéger l'environnement en 2009 Insee Analyses - N° 183Auvergne-Rhône-Alpes par départements – 18/11/2024 Quatre occupants d’un logement social sur dix sont pauvres En Auvergne-Rhône-Alpes, près de quatre habitants en logement social sur dix sont pauvres. Dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, cela concerne même la moitié d’entre eux. Pour la majorité des habitants du parc social, le revenu principal provient du salaire, malgré une forte proportion de prestations sociales (20 % des revenus). Pour les familles monoparentales, plus souvent concernées par la pauvreté que les autres ménages, les prestations sociales ont un poids supérieur dans leurs revenus.