Tour d’horizon des Fab Labs
Ce rapport conclut et fait part de la visite et analyse d’une dizaine de lieux de fabrication numérique à travers le monde Ce rapport d’une soixantaine de pages rend compte de nos différents voyages dans des lieux de fabrication numérique ouverts. Nous avons mené ce travail afin d’en savoir plus, d’aller plus loin que le discours projet, de rencontrer les acteurs qui font les Fab Labs, les utilisateurs qui s’y rendent, pour en dresser une typologie. Ce travail n’est pas un guide pour monter et opérer un Fab Lab en 10 étapes. Il s’intéresse à faire découvrir ce type de lieu, à en décrire les fonctionnements, les enjeux et tent de dresser et analyser un portrait fidèle de nos différentes rencontres. L’objectif est donc de se rendre compte du fonctionnement au jour le jour, d’observer les usages, pratiques et projets, de comprendre les modèles économiques émergents en interviewant les communautés créatives présentes, les animateurs médiateurs et porteurs des Fab Labs visités. Annexes :
The Future of Open Fabrication
Lancement du Cahier d’Exploration MesInfos et de l’expérimentation en 2013
En 2012, la Fing a commencé avec un grand nombre de partenaires un projet de recherche-action : "MesInfos". Elle publie aujourd’hui le résultat des travaux menés au cours de cette première année, le Cahier d’Exploration, et lance une grande expérimentation. Dans le cadre du projet MesInfos, la Fondation Internet Nouvelle Génération (Fing) lance en 2013 une expérimentation inédite qui va voir de grandes entreprises (AXA, Google, Orange, les Mousquetaires, la Société Générale…) partager avec un panel de clients des informations personnelles qu’elles détiennent sur eux. Des équipes de ré-utilisateurs (start-ups, designer, développeurs…) seront mobilisées pour imaginer et construire des services innovants. L’expérimentation : une première mondiale 300 individus volontaires accéderont à leurs données personnelles restituées par les organisations partenaires du projet Une plate-forme personnelle de données sécurisée leur permettra de visualiser et de manipuler leurs données.
Dans les souterrains de Paris des hackers veillent au patrimoine culturel
Connaissiez-vous l’existence, l’histoire et les agissements de ce réseau clandestin parisien appelé Urban eXperiment ou UX ? Peut-être bien que non et pour cause car ses membres cultivent à juste titre le secret et la discrétion[1] Mais ils cultivent également autre chose qui les rapproche avant l’heure d’un activiste d’Anonymous, d’un développeur de logiciel libre ou d’un contributeur de Wikipédia. Difficile de ne pas y voir une sorte de parabole de l’Internet actuel… Dans les souterrains de Paris, des hackers veillent au patrimoine artistique The French Hacker-Artist Underground Jon Lackman - 20 janvier 2012 - Wired.com(Traduction Framalang : Slystone, Goofy, Antoine, kabaka, Cédric) Il y a trente ans, au cœur de la nuit, un groupe de six adolescents parisiens réussissait ce qui allait se révéler être un vol fatidique. Mais les gardes n’étaient visibles nulle part. L’action la plus spectaculaire du groupe UX (du moins celle qu’on peut révéler aujourd’hui) a été effectuée en 2006.
Et si l’on prenait au sérieux les espaces partagés d’innovation ?
fablab.fr
Que ReFaire ? Le “manifeste” des manifestes
Dans leurs ateliers, Fab Labs, Techshops et autres Hackerspaces, les « nouveaux artisans », makers, DIYers, bricoleurs du XXIe siècle inventent, transforment, personnalisent, réparent, produisent et reproduisent. Le mouvement semble puissant. Il se répand partout dans le monde, il fonctionne en réseau, il suscite ses plates-formes et ses espaces d’échange, il dispose de médias (Make Magazine au premier rang) et d’événements (Maker Faire).Mais quelles sont leurs intentions ? Pour quoi, contre quoi les makers se battent-ils ? Une histoire des manifestes En 1986, peu après avoir été arrêté (apparemment pour avoir pris le contrôle d’une partie du réseau téléphonique américain), le « hacker » américain Loyd Blankenship publie le « Manifeste du Hacker« . Beaucoup d’autres textes ont depuis exprimé la vision et l’éthique des hackers. Image : la ligne de temps des manifestes. Les premiers manifestes de makers apparaissent en 2005. L’émancipation par les objets Faire c’est comprendre Ouverts
N E W S - Camille Bosqué
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