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Des souris maudites sur trois générations

Des souris maudites sur trois générations
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Florence Rosier Serait-ce une démonstration, chez la souris, de cette observation récurrente effectuée chez l'homme par les psychiatres et psychologues : un stress subi par un individu jeune, même sans conséquences visibles, peut retentir sur la santé psychique de ses petits-enfants voire de ses arrière-petits-enfants - ou l'art de cuire à petit feu un "non-dit" familial ? Des chercheurs de l'université de médecine Tufts à Boston (Etats-Unis) ont soumis des souris jeunes à un stress chronique. Deux mois plus tard, les chercheurs ont évalué par différents tests l'anxiété et les comportements sociaux des souris stressées, qu'ils ont comparés à ceux de leurs congénères non stressées. Les femelles stressées présentent une anxiété accrue et une sociabilité altérée : une forme de "timidité sociale", qui se traduit par une réticence à interagir avec des souris inconnues. Quels pourraient être les mécanismes de cette transmission ?

L'ADN poubelle se rebelle Array. Array. L'ADN poubelle se rebelle - LMOUS L'ADN non codant, représentant 98% du génome humain, serait finalement actif ! La plupart des généticiens estimaient jusque-là qu'il ne servait strictement à rien... c'est (un brin) ballot. Dans le domaine de la génétique, la décennie passée aura sans aucun doute été la plus fructueuse. Où y a de la gêne (éthique), y a pas de plaisir... Pour faire simple, on considérait jusqu'à récemment que les gènes (actifs) codaient pour une protéine, et que les gènes considérés comme inactifs codaient... pour des prunes. Le gène tique, et fait des sauts de puces : des gènes "sauteurs" (les transposons) se déplacent très facilement (et très régulièrement pour certains) au sein d'un chromosome. Epi(dé)génétique Et, cerise sur le chromosome, ces modifications que nous appelons "épigénétiques" sont tout bonnement transmissibles à nos bambins... sur plusieurs générations. Chauffards, rassurez-vous ! (Article publié sur le site "Les mots ont un sens")

Des gènes de plantes alimentaires restent actifs après la digestion ! Array. Array. Des gènes de plantes alimentaires restent actifs après la digestion ! Dans la série "dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es", une équipe de chercheurs chinois vient d'en rajouter une louche : "des micro-ARN de plantes alimentaires [riz, choux, navet, colza...] peuvent réguler l'expression de gènes chez les mammifères", et donc modifier notre physiologie... Les micro-ARN (ARNmi) sont des petites séquences génétiques qui se promènent en liberté dans l'organisme (qu'il s'agisse de plantes ou d'animaux), au contraire de l'ADN des chromosomes. La trouvaille de nos chercheurs chinois (publiée dans Nature en septembre, et relevée par inf'OGM) est d'une importance capitale. Conclusion : nous ne faisons pas que manger des nutriments inertes (glucides, protéines, vitamines...), nous becquetons aussi de l'information. - un nouveau mécanisme physiologique vient d'être découvert, qui favorise ou inhibe l'apparition de maladies (Article publié sur le site "Les mots ont un sens")

Les effets du stress se transmettent (aussi) par les gènes Array. Array. Les effets du stress se transmettent (aussi) par les gènes - LMOUS L'effet était connu, mais la cause restait mystérieuse : une équipe de chercheurs japonais vient de montrer comment les conséquences physiologiques d'un stress - ou de l'exposition à un produit chimique - se transmettent sur plusieurs générations, sans altération de l'ADN. Nos gènes, qui composent nos chromosomes, constituent des modes d'emploi utilisés par nos cellules pour synthétiser des protéines. L'équipe de Shunsuke Ishii, du Riken Tsukuba Institute au Japon, a observé qu'en présence de produits chimiques ou de facteurs de stress environnementaux, les drosophiles réagissaient en activant certains de leurs gènes non codants : une protéine (ATF-2 pour les intimes) se détache de la structure et "libère" le gène. Quand les gènes prennent la mouche... Conclusion : l'adaptation à l'environnement se transmet de génération en génération. (Article publié sur le site "Les mots ont un sens")

Dis moi ce que ton père a mangé, je te dirai qui tu es... Array. Array. Dis moi ce que ton père a mangé, je te dirai qui tu es... - LMOUS Selon une récente étude , le régime alimentaire d'une souris modifie le métabolisme de ses rejetons, sans passer par la case "ADN". La génétique, c'est plus ce que c'était, ma bonne dame. La souris accouche d'une montagne... Comme si cela n'y suffisait pas, une équipe israélo-américaine vient de faire une nouvelle trouvaille. Nos enfants seront ce que nous mangeons Sauf que le mécanisme a aussi été transmis aux descendants, alors que ceux-ci ont toujours été nourris normalement. Epi(dé)génétique Mais le meilleur est à venir : les scientifiques ont eu beau chercher partout (ADN, ARN, MicroARN...), ils n'ont détecté aucune modification correspondante dans les gènes transmis via les spermatozoïdes. Bon réveillon, et pensez à vos (futurs) enfants... n'abusez pas des bonnes choses. (Article publié sur le site " Les mots ont un sens")

Voici Demodex Folliculorum, il crapahute sur votre visage et ses excréments provoqueraient la couperose Attention ! Si vous ne voulez pas avoir envie de passer votre visage au lance flamme, conservez à distance cet article… De minuscules insectes se cachent dans les pores de votre peau en ce moment, ils sont étroitement liés aux araignées et ils vivent de votre sébum sur votre visage. Habituellement, ces acariens sont inoffensifs, mais si vous en abritez un trop grand nombre, leur tendance à se décomposer lorsqu’ils meurent, pendant qu’ils sont à l’intérieur de vous, peu devenir un peu problématique. Ces minuscules acariens à huit pattes (arachnides), vivent dans les pores de la peau du visage. Instant frisson : Ils rampent sur ​​votre visage dans l’obscurité pour s’accoupler, puis s’introduisent dans les pores pour y pondre leurs œufs et meurent. Le pauvre Demodex ne dispose pas d’un anus et ne peut donc pas se débarrasser de ses matières fécales.

Si vous mangez un cafard de l’intérieur, pensez à ramener vos antibiotiques. (Vidéos) D’un bleu et vert luisant (iridescent), la guêpe Ampulex compressa est surement une belle demoiselle de la nature, mais son masque extérieur cache un cruel comportement. L’Ampulex compressa est la plus impressionnante des neurochimistes de la nature. À la base, il s’agit d’un parasite. La guêpe femelle pond ses œufs dans un hôte cafard et quand ils éclosent, les larves mangent la créature de l’intérieur. On pourrait penser que le cafard s’oppose à cette idée, mais l’insecte attend patiemment son triste sort alors que les larves se transforment. Ensuite elle pique à nouveau le cafard, cette fois pour lui délivrer son venin directement dans une partie de son cerveau appelée le ganglion sous-œsophagien. Maintenant, le cafard a moins peur et perd la volonté de fuir. Mais, bien que le cafard ait été rendu inoffensif, les futures guêpes peuvent être menacées par d’autres organismes. Pour de nombreux parasites hyménoptères, les micro-organismes constituent une importante préoccupation.

Les plantes disposent d’un réseau souterrain de champignons pour communiquer Dans un état d’exagération avancée, l’idée que des plantes aient développé un réseau de communication souterrain, que l’on pourrait comparer à notre internet, dont ils se servent pour donner l’alarme en cas de danger, ressemble plus à la science-fiction du film "Avatar” qu’à toute sorte de faits scientifiques. Mais pour le Dr David Johnson de l’Université d’Aberdeen (Angleterre), tout cela est bien réel, avec les hyphes de champignon jouant le rôle du WiFi local, avertissant les plants de haricot (fèves) d’un danger si un de leurs voisins est attaqué par les pucerons. L’expérience, qui suggère cela, fait suite à une découverte réalisée en 2010 par une équipe chinoise, qui a déterminé que, lorsque qu’un plant de tomate est infecté par une maladie qui brule leurs feuilles, les plantes voisines commencer à activer des gènes qui aident à conjurer l’infection, même si tous les flux d’air entre les plantes en question ont été éliminés.

Une geekette de 16 ans découvre une substance anti-vieillissement révolutionnaire Vous cherchez désespérément la solution miracle pour ne pas avoir de rides et être en pleine forme ? Tenez vous bien, une geekette de 16 ans vous a devancé en découvrant la nouvelle substance anti-vieillissement ! Janelle Tam, lycéenne de Waterloo en Ontario, a 16 ans et est une geekette scientifique née ! En effet, elle a réussi à découvrir une nouvelle substance qui freine le vieillissement et qui est plus efficace que toutes celles déjà existante. Rien que ça ! Cette substance est en fait la particule NCC (nano-cellulose cristalline) présente dans les arbres. Il faut également souligner que ses utilisations potentielles sont virtuellement illimitées puisqu’elle est plus forte que l’acier mais également souple, durable et légère. Que pensez-vous de cette nouvelle découverte ?

La transmission du stress, sur les 3 générations qui suivent. by magickara Sep 2

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