Vers des neurosciences à deux corps…
Chaque fois que nous interagissons avec quelqu'un, notre cerveau est mis à contribution. Mais il serait réducteur de croire qu'il est le seul en cause. Les neurosciences modernes nous ont certes fait accomplir de grands progrès en se basant sur la métaphore du cerveau-ordinateur mais celle-ci a également contribué à mettre en second plan l'inscription du cerveau dans le corps et celle du corps dans l'environnement. Couverture du film « Phi » - Crédits : Guillaume Dumas et Luc Halard. Les interactions sociales : nouveau champ d’étude en neuroscience Lors d'une interaction sociale, l'environnement est d'autant plus important qu'il comprend les « autres ». Depuis plus de trente ans, c'est sous cet angle que la cognition sociale est majoritairement étudiée en neuroscience. Sur le plan pratique tout d'abord, il faut noter que l'enregistrement de l'activité cérébrale d'une personne isolée coûte cher. Découvrez le film « Phi » de Guillaume Dumas et Luc Halard, La synchronie à toutes les échelles
Réussite scolaire et estime de soi
Comment développer, cultiver et même restaurer la confiance en soi, facteur-clé de la réussite scolaire ? Il existe pour cela de nombreuses petites techniques pédagogiques ou relationnelles, peu coûteuses, dont l’efficacité est attestée par de nombreuses expériences en psychologie sociale. Peut-on voir dans les échecs scolaires le reflet d’une faible estime de soi ? Spontanément, la plupart des gens répondront par l’affirmative à cette question. Quand la confiance invite à la performance Sous des appellations variées, la plupart des conceptions actuelles de la motivation partagent l’idée selon laquelle la confiance en nos capacités à agir efficacement joue un rôle crucial dans notre engagement et nos performances. Comment restaurer la confiance ? Il n’empêche, la relation entre confiance et performance est bien établie chez des élèves de tous âges, même si elle reste d’amplitude modérée. L’enfer, c’est les autres La force du message L’art d’accroître son estime de soi (1) H.W. Benoît Galand
Learning to learn: 5 ways to optimize your to-do list
The age old to-do list — a common tool to help get $#&T done. In my years of to-do listing, I’ve discovered that it is often this common productivity activity that actually prevents me from being optimally productive. Yes, counter-intuitive, but true. This oft bottleneck-in-disguise makes me feel like I am a super hero, that in fact, yes I can finish 2908329874 tasks in the next three hours while simultaneously cooking for a dinner party and writing my novel. In real life, this is not true. I’ve devised a few ways to prevent to-do list overload by means of insightful curation (hey, sounds familiar..) of what I need to accomplish, by when, and by priority. So, without further ado, 5 ways to optimize your to-do list! 1. 2. Using your major list, you can create “groups” of tasks that can be done in compliment to one another, based on their type, location, or function. 3. So, if you only have 3 hours until your next obligation, set yourself up with 3 tasks to complete. 4. 5.
LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX!
La diversité des personnalités et des comportements humains est le produit de la singularité du cerveau de chaque individu. Celle-ci se constitue d’abord à travers les premières étapes de la construction des circuits cérébraux, où des mécanismes intrinsèques mettent en place les circuits nerveux à l’origine d’une vaste palette de comportements instinctifs, que ce soit pour trouver de la nourriture, pour se défendre ou pour s’accoupler. Mais la construction du système nerveux des animaux, et donc aussi de l’être humain, est également influencée par l’expérience. Les périodes critiques sont un phénomène général que l’on retrouve dans plusieurs systèmes sensoriels. Certaines périodes critiques peuvent être très courtes, comme celle à l’origine du phénomène de l’empreinte chez les oiseaux, ou plus longue et moins bien délimitées pour des comportements complexes comme le langage humain.
Le cas de la psychanalyse
Par Eve Suzanne. La neurobiologie peut-elle expliquer parfaitement le fonctionnement de la vie psychique ? La difficulté sous-jacente est de déterminer qui des deux est la plus apte à fournir une telle explication entre la psychanalyse et la neurobiologie. Cependant, peut-être que cette opposition n’était pas évidente au départ, et peut-être qu’elle ne l’est toujours pas : Sigmund Freud était convaincu qu’un jour la biologie viendrait valider les présupposés sur lesquels repose la psychanalyse et en particulier l’inconscient. Dualisme et inconscient : André Green, psychanalyste et anciennement lacanien (de 1955 à 1967) se montre particulièrement virulent envers certaines prétentions des neurosciences. Par ailleurs, poser l’existence d’un inconscient face à la conscience est très problématique pour les neurosciences : si la conscience est parfaitement réductible à l’activité cérébrale quant est-il de l’inconscient tel que Freud le façonna ? En voici un exemple (de H. Lire la suite : [3] F.
Partie II - Le cerveau et la neuro-pédagogie digitale
Suite le partie 1 ... La mémorisation Il existe plusieurs fonctionnements repérables de la mémoire. La mémoire procédurale est une mémoire perceptive. La rétention d’information est très courte s’il n’y a pas d’utilité. Par exemple « Quelle couleur était le sol en entrant dans le hall d’entrée ?» Les synapses stabilisés crée un réseau définitif et finissent par créer des routines ou « renforcement synaptique », comme un chemin qui se creuse à force de l’emprunter, même si des travaux sont réalisés sur le chemin, la trace demeure et une habitude de cheminement s’installe. La mémoire est affectée par les émotions. Il est aussi intéressant d’observer que le cerveau a un fonctionnement social. Quelques conseils pédagogiques : Créez des ancrages émotionnels pour augmenter le rappel des informations.Regroupez et fractionnez des informations pour en faciliter la mémorisation (ex: méthode des LOCI ou des MindMap). De l’intention à l’attention Un émiettement du travail est constaté. Bibliographie
neurosciences
Au cours des journées FFFOD organisées avec Communotic en novembre 2013, Jean-Philippe LACHAUX a présenté rapidement les mécanismes de l’attention. C’est l’occasion de réfléchir à ces mécanismes, et à la façon dont ils peuvent être pris en compte dans une démarche pédagogique. Jean-Philippe LACHAUX est l’auteur du Cerveaux attentif, sorti en 2013 en poche chez Odile Jacob. Le cycle attention-action Tout d’abord, nous apprenons que l’attention sert de filtre au cerveau. Lorsqu’il nous dit "vous êtes attentif", Jean-Philippe LACHAUX se reprend rapidement. cliquer pour agrandir : cc by -un manque d’attention m’a fait oublier la barbe de JP Lachaux… Beaucoup de sollicitations. Jean-Philippe LACHAUX insiste sur le fait que l’attention alterne avec l’action, en 200 ou 300 millisecondes. L’attention, comme un équilibriste A ce stade, Jean-Philippe LACHAUX compare le mécanisme de l’attention à un équilibriste. Par ailleurs, nous avons la mémoire de couples "perception-action".
Comment mesure-t-on le QI et quelles sont ses limites ?
"Quelles sont les limites du quotient intellectuel et comment mesure-t-on les capacités cérébrales humaines ?" nous interpelle Alexandre LeMémé Shapiro, lecteur de Sciences et Avenir, sur la page Facebook de notre magazine. Car chaque semaine, la rédaction fait moisson de questions scientifiques afin d'apporter une réponse à l'une d'entre elles. Merci pour votre intérêt et votre curiosité. Sciences et Avenir s'était posé la question il y a quelques années. Quand la psychologue ouvre la porte, la "mallette" est déjà là, posée sur la table. Dépister les enfants "surdoués" La psychologue explique : "Il y a en ce moment une recrudescence de consultations pour une évaluation du QI. La Recherche. La psychologue montre un modèle de construction à reproduire et déclenche le chronomètre. Suit l'identification de concepts sur des imagiers, puis le remplissage de pages de codes en deux minutes pour évaluer la vitesse de traitement de l'information... Le QI : une dérivée de "l'âge mental"