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Les neurosciences vont-elles confirmer la psychanalyse ?

Les neurosciences vont-elles confirmer la psychanalyse ?
Edito : Les neurosciences vont-elles confirmer la psychanalyse ? Longtemps les neurosciences et les sciences cognitives, grisées par les avancées incontestables dans la connaissance des mécanismes biochimiques et moléculaires qui caractérisent notre cerveau et sous-tendent notre pensée, notre mémoire et notre conscience, se sont appuyées sur la métaphore informatique pour rendre compte du prodigieux fonctionnement de notre esprit et des remarquables facultés cognitives de l'espèce humaine. Cette conception scientifique et philosophique dominante dans les sciences cognitives connut son apogée avec des ouvrages qui eurent un grand succès, comme "homme neuronal" de Jean-Pierre Changeux, en 1983, le "Cerveau-machine", de Marc Jeannerod, en 1991 ou encore "La biologie des passions", de Jean-Didier Vincent, en 1999. Dans son essai, Pommier montre que la conscience du monde qui nous entoure ne peut prendre sens que par la "médiation du symbole". René TRÉGOUËT Sénateur Honoraire Noter cet article : Related:  Neuro sciences et apprentissage

Vers des neurosciences à deux corps… Chaque fois que nous interagissons avec quelqu'un, notre cerveau est mis à contribution. Mais il serait réducteur de croire qu'il est le seul en cause. Les neurosciences modernes nous ont certes fait accomplir de grands progrès en se basant sur la métaphore du cerveau-ordinateur mais celle-ci a également contribué à mettre en second plan l'inscription du cerveau dans le corps et celle du corps dans l'environnement. Couverture du film « Phi » - Crédits : Guillaume Dumas et Luc Halard. Les interactions sociales : nouveau champ d’étude en neuroscience Lors d'une interaction sociale, l'environnement est d'autant plus important qu'il comprend les « autres ». Depuis plus de trente ans, c'est sous cet angle que la cognition sociale est majoritairement étudiée en neuroscience. Sur le plan pratique tout d'abord, il faut noter que l'enregistrement de l'activité cérébrale d'une personne isolée coûte cher. Découvrez le film « Phi » de Guillaume Dumas et Luc Halard, La synchronie à toutes les échelles

Learning to learn: 5 ways to optimize your to-do list The age old to-do list — a common tool to help get $#&T done. In my years of to-do listing, I’ve discovered that it is often this common productivity activity that actually prevents me from being optimally productive. Yes, counter-intuitive, but true. This oft bottleneck-in-disguise makes me feel like I am a super hero, that in fact, yes I can finish 2908329874 tasks in the next three hours while simultaneously cooking for a dinner party and writing my novel. In real life, this is not true. I’ve devised a few ways to prevent to-do list overload by means of insightful curation (hey, sounds familiar..) of what I need to accomplish, by when, and by priority. So, without further ado, 5 ways to optimize your to-do list! 1. 2. Using your major list, you can create “groups” of tasks that can be done in compliment to one another, based on their type, location, or function. 3. So, if you only have 3 hours until your next obligation, set yourself up with 3 tasks to complete. 4. 5.

LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX! La diversité des personnalités et des comportements humains est le produit de la singularité du cerveau de chaque individu. Celle-ci se constitue d’abord à travers les premières étapes de la construction des circuits cérébraux, où des mécanismes intrinsèques mettent en place les circuits nerveux à l’origine d’une vaste palette de comportements instinctifs, que ce soit pour trouver de la nourriture, pour se défendre ou pour s’accoupler. Mais la construction du système nerveux des animaux, et donc aussi de l’être humain, est également influencée par l’expérience. Les périodes critiques sont un phénomène général que l’on retrouve dans plusieurs systèmes sensoriels. Certaines périodes critiques peuvent être très courtes, comme celle à l’origine du phénomène de l’empreinte chez les oiseaux, ou plus longue et moins bien délimitées pour des comportements complexes comme le langage humain.

Le cas de la psychanalyse Par Eve Suzanne. La neurobiologie peut-elle expliquer parfaitement le fonctionnement de la vie psychique ? La difficulté sous-jacente est de déterminer qui des deux est la plus apte à fournir une telle explication entre la psychanalyse et la neurobiologie. Cependant, peut-être que cette opposition n’était pas évidente au départ, et peut-être qu’elle ne l’est toujours pas : Sigmund Freud était convaincu qu’un jour la biologie viendrait valider les présupposés sur lesquels repose la psychanalyse et en particulier l’inconscient. Dualisme et inconscient : André Green, psychanalyste et anciennement lacanien (de 1955 à 1967) se montre particulièrement virulent envers certaines prétentions des neurosciences. Par ailleurs, poser l’existence d’un inconscient face à la conscience est très problématique pour les neurosciences : si la conscience est parfaitement réductible à l’activité cérébrale quant est-il de l’inconscient tel que Freud le façonna ? En voici un exemple (de H. Lire la suite : [3] F.

neurosciences Au cours des journées FFFOD organisées avec Communotic en novembre 2013, Jean-Philippe LACHAUX a présenté rapidement les mécanismes de l’attention. C’est l’occasion de réfléchir à ces mécanismes, et à la façon dont ils peuvent être pris en compte dans une démarche pédagogique. Jean-Philippe LACHAUX est l’auteur du Cerveaux attentif, sorti en 2013 en poche chez Odile Jacob. Le cycle attention-action Tout d’abord, nous apprenons que l’attention sert de filtre au cerveau. Lorsqu’il nous dit "vous êtes attentif", Jean-Philippe LACHAUX se reprend rapidement. cliquer pour agrandir : cc by -un manque d’attention m’a fait oublier la barbe de JP Lachaux… Beaucoup de sollicitations. Jean-Philippe LACHAUX insiste sur le fait que l’attention alterne avec l’action, en 200 ou 300 millisecondes. L’attention, comme un équilibriste A ce stade, Jean-Philippe LACHAUX compare le mécanisme de l’attention à un équilibriste. Par ailleurs, nous avons la mémoire de couples "perception-action".

Réussite scolaire et estime de soi Comment développer, cultiver et même restaurer la confiance en soi, facteur-clé de la réussite scolaire ? Il existe pour cela de nombreuses petites techniques pédagogiques ou relationnelles, peu coûteuses, dont l’efficacité est attestée par de nombreuses expériences en psychologie sociale. Peut-on voir dans les échecs scolaires le reflet d’une faible estime de soi ? Spontanément, la plupart des gens répondront par l’affirmative à cette question. Quand la confiance invite à la performance Sous des appellations variées, la plupart des conceptions actuelles de la motivation partagent l’idée selon laquelle la confiance en nos capacités à agir efficacement joue un rôle crucial dans notre engagement et nos performances. Comment restaurer la confiance ? Il n’empêche, la relation entre confiance et performance est bien établie chez des élèves de tous âges, même si elle reste d’amplitude modérée. L’enfer, c’est les autres La force du message L’art d’accroître son estime de soi (1) H.W. Benoît Galand

Neurosciences, une position réductionniste ? Les Neurosciences, une position réductionniste ? Par Eve Suzanne. Considérer que nos états mentaux (ou âme, dans le vocabulaire cartésien) se réduisent à l’activité de nos neurones, nous contraint-il à endosser une position réductionniste ? Remarque : le problème ne se pose pas au sujet de la dépendance du fait psychologique au fait biologique. Dualisme et réductionnisme neurobiologique : Selon les neurosciences, l’ensemble de nos états mentaux est réductible à l’activité de nos neurones c’est-à-dire, à des réactions chimiques. Le réductionnisme tel qu’il est défendu par la neurobiologie consiste à mettre au même niveau la conscience et les neurones, autrement dit, la vie psychique de l’Homme est entièrement comprise du point de vue des processus chimiques neuronaux qui se produisent dans son cerveau. Chez Descartes aussi, il n’y a pas une différence de nature entre le corps et la machine mais seulement de degré de complexité. Le philosophe J.R. Lire la suite : Le cas de la psychanalyse

Comment le cerveau élimine ses synapses Le cerveau ressemble à un vaste jardin. Celui du jeune enfant est un buisson où les branches poussent en toutes directions. Il faut un jardinier pour éliminer certains rameaux, afin que des branches maîtresses puissent se développer. Certaines cellules semblent jouer ce rôle : les cellules microgliales. La « taille » des arbres qui a lieu dans le cerveau se nomme élagage synaptique. Les cellules microgliales sont très nombreuses, même si elles ne participent pas directement au traitement de l’information nerveuse. Ce qui détruit certaines synapses profite alors aux autres : les neurobiologistes ont réduit artificiellement (par des mutations génétiques) le nombre de cellules microgliales dans le cerveau de souris. Comment s’effectue le tri entre les « bonnes » et les « mauvaises » synapses ?

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