Egalité professionnelle
Femmes.gouv.fr | Publié le 5 novembre 2015 Seul le prononcé fait foi Madame la Présidente du Haut Conseil à l’Egalité, Chère Danielle, Chers membres du HCE, Mesdames et Messieurs les élu-e-s, Mesdames et Messieurs, Madame la Présidente du Haut Conseil à l’Egalité, Chère Danielle Bousquet, Cher-e-s membres du HCE, Mesdames et Messieurs les élu-e-s, Mesdames et Messieurs, Je vous remercie pour la qualité des interventions de cette matinée. Communiquer sans tomber dans les stéréotypes est en effet un enjeu majeur. Le guide que vous présentez aujourd’hui est d’une importance capitale. Je tiens à rappeler que déjà, deux circulaires du Premier ministre ont vu le jour, concernant le lien entre le langage, les images et les stéréotypes. Car, nous constatons tou-te-s que plusieurs formes de stéréotypes cohabitent. Et puis, il y a d’autres formes, plus insidieuses, parce que moins visibles. La parole des femmes n’existe pas encore assez, en dehors de la sphère privée. Car il y a cela aussi.
Égalité homme-femme : la France s'améliore
Les inégalités entre les Français et Françaises semblent se réduire. En 2017, l'Hexagone arrive à la onzième place à l'échelle mondiale du classement annuel du Forum économique mondial (WEF), publié mercredi. Ce dernier évalue la parité entre les hommes et les femmes dans 144 pays sur quatre domaines: l'économie, l'éducation, la santé et la politique. Il permet l'élaboration d'un indice global, compris entre 0 et 1. Avec un score de 0,778, la France gagne six places par rapport à l'an dernier. Dans le détail, la France obtient d'excellents scores pour l'éducation - avec un indice égal à 1, grâce à un taux d'alphabétisation irréprochable notamment - et la santé - où elle obtient un score de 0,977. Le point noir? À titre indicatif, les inégalités salariales génèrent 62 milliards d'euros de pertes annuelles, selon les calculs de la Fondation Concorde, un think-tank économique, dévoilé par Le Figaro , lundi dernier.
Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes
Genre et conditions
Les indicateurs santé femmes-hommes : des évolutions contrastées... L'analyse longitudinale des statistiques des accidents du travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles réalisée par l'Anact met en évidence des évolutions contrastées selon le sexe. Ainsi, entre 2001 et 2011, le nombre des accidents du travail touchant des femmes est en augmentation (+ 21,8%) tandis qu'il est en baisse régulière pour les hommes (- 18,6%). En 2011, les accidents de travail concernent deux fois plus d'hommes que de femmes. Alors que le nombre d’accidents de trajet concernant des hommes est stable entre 2001 et 2011 (- 0,15%), les accidents de trajet touchant des femmes ont augmenté de 28,5% depuis depuis 2001, dépassant depuis 2009 ceux concernant des hommes. Les maladies professionnelles reconnues concernent autant les femmes que les hommes en 2011. ...qui s'expliquent par des différences de conditions de travail Ces différences proviennent de 4 facteurs dans l’organisation du travail :
Synthèse : les inégalités entre les femmes et les hommes en France
Les inégalités entre les femmes et les hommes se sont réduites au cours des dernières décennies, que ce soit en matière d’éducation, de participation à la vie professionnelle ou en politique. Mais l’égalité est loin d’être atteinte, en termes de salaire ou de partage du travail domestique notamment. Voici un tour d’horizon de nos principaux indicateurs. Source : Insee, ministère de l'Enseignement supérieur, ministère de l’Intérieur – © Observatoire des inégalités Les femmes sont plus souvent diplômées de l’université À l’université, les femmes sont plus nombreuses (59 % des étudiants) que les hommes en 2018-2019, alors qu’elles n’étaient que 43 % en 1960-1961. Égaux devant le chômage Alors que, depuis les années 1970, le chômage des femmes en France a toujours dépassé celui des hommes, depuis la fin des années 2000, les taux se sont rapprochés pour devenir équivalents : 8,5 % des hommes et 8,4 % des femmes étaient sans emploi en 2019 [1]. Des inégalités de salaire persistantes
Les femmes et les métiers masculins
1Tout au long du cursus scolaire, il est demandé aux étudiants de réaliser des choix d’orientation en vue de se diriger vers les différentes filières, et cela en fonction d’un objectif professionnel. Si nous observons la fréquentation des filières, nous pouvons constater qu’elle n’est pas neutre et reflète des disparités lorsque nous comparons les effectifs masculins et féminins. Ainsi, nos choix d’un cursus scolaire et plus tard d’une profession, marqués par les « goûts » de la personne, renvoient à des différences de préférences imprégnées par l’appartenance de genre. Le fait que l’on soit fille ou garçon va donc influencer ces choix et conduire à sélectionner certaines sections (Duru-Bellat, 1994). 2A partir de là, il semble intéressant de se pencher sur les femmes « non-conventionnelles » qui se jouent du poids des stéréotypes et embrassent des professions masculines, des métiers ne répondant donc pas à cet « apartheid sexuel » (Baudelot et Establet, 1992, p. 159). Tableau 1.
Les eurodéputés rejettent un texte sur l'égalité hommes-femmes
Le Parlement européen a rejeté, mardi 11 mars, à l'issue d'un vote serré un rapport sur l'égalité entre les hommes et les femmes qui appelait à garantir l'égalité de rémunération à travail égal. On décompte 298 voix contre, essentiellement dans le camp conservateur, 289 pour (majoritairement la gauche et les libéraux), et 87 abstentions, qui concernent un nombre important de députés écologistes, en tête desquels Daniel Cohn-Bendit et José Bové. Le rapport demandait aux Etats de l'Union européenne de « garantir le respect du principe fondamental de l'égalité de rémunération à travail égal entre les femmes et les hommes », d'interdire les démissions forcées en cas de maternité, et prônait la lutte contre les stéréotypes sexistes. La députée socialiste belge Véronique De Keyser a dénoncé « une marche arrière incroyable au lendemain de la Journée des femmes ».
Chômage : l'apparente égalité entre femmes et hommes
Se focaliser sur le taux de chômage pour illustrer les difficultés du marché du travail masque les inégalités persistantes entre femmes et hommes face à l'emploi Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Mathilde Guergoat-Larivière (Economiste) et Séverine Lemière (Economiste) Alors que le taux de chômage des femmes était près de deux fois supérieur à celui des hommes en 1975, l'écart semble aujourd'hui s'être complètement réduit, le taux de chômage atteignant 10,5% pour les femmes comme pour les hommes fin 2013 (Insee). On peut cependant s'interroger sur sa pertinence pour analyser les inégalités entre femmes et hommes face à l'emploi. Ce questionnement est d'autant plus nécessaire que le choix des indicateurs statistiques pour analyser le marché du travail oriente les politiques publiques. Enfin, et c'est là un élément fondamental, les femmes sans emploi sont majoritairement « inactives » c'est-à-dire qu'elles ne se positionnent pas sur le marché du travail par la recherche d'emploi.
Parité et égalité hommes-femmes : une réalité ? - Citoyenneté et démocratie Découverte des institutions
<p class="video_texte"> L'utilisation de javascript est obligatoire sur cette page pour voir l'animation.</p> Quelques dates clés 1791 : Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de Gouges, dont le préambule commence ainsi : "Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d’être constituées en Assemblée nationale". 1804 : Le Code civil donne aux femmes des droits civils mais leur refuse les droits politiques. 1893 : Octroi du droit de vote aux femmes en Nouvelle-Zélande, premier pays au monde à l’accorder ; la Grande-Bretagne (pour les femmes de plus de 30 ans jusqu’en 1928), la Suède et l’Allemagne l’accordent en 1918, le Canada et les Pays-Bas en 1919, les États-Unis en 1920 (quelques États l’avaient déjà adopté avant). 21 avril 1944 : L’ordonnance d’Alger accorde le droit de vote aux femmes françaises. 4 avril 2006 : Loi qui renforce la prévention et la répression des violences au sein du couple ou commises contre les mineurs.