iOS: un vol massif de données ? Voilà une affaire qui va faire grand bruit dans le monde Apple et très au-dela. Un pirate de la mouvance Anonymous, du groupe Antisec, annonce avoir en sa possession un fichier contenant les informations personnelles de 12 millions de propriétaires d'appareils iOS.Ce fichier contiendrait l'UDID de chaque appareil et associée à elle les nom, prénom, adresse, numéro de téléphone et pour finir leur APNS tokens, le code permettant d'envoyer des notifications push aux mobiles. Afin de prouver ses propos il a posté une liste purgée contenant 1000001 UDID avec les noms sous lesquels ils ont été enregistrés. Le pirate annonce tranquillement avoir dérobé ce fichier depuis l'ordinateur portable d'un dirigeant d'antenne locale du FBI. Il semble en tout cas clair qu'il va y avoir le feu chez Apple ce matin et plus généralement au niveau de l'administration américaine ! Pour en savoir plus: Pour les utilisateurs et clients Apple: Pour le FBI: Pour Apple:
Internet en fusion En lançant une réflexion sur le "rapprochement" de l'Arcep et du CSA, le gouvernement ressuscite un serpent de mer qui risque de faire des dégâts. Retour sur un projet dont les motivations politiques, culturelles et fiscales sont susceptibles d'engendrer un monstre de la régulation sur Internet. C’est le gros dossier de la rentrée. Ou merdier, c’est selon les versions : le rapprochement envisagé du CSA et de l’Arcep. Deux autorités, deux “gendarmes”, le premier de l’audiovisuel, le second des télécommunications, unies (ou presque) par les liens sacrés de l’Internet. Pour le meilleur et pour le pire. [Voir notre infographie sur "Les autorités du Net"] Olé, lé, télé connectée ! Officiellement, l’affaire est technique. “A l’heure où les contenus audiovisuels sont de plus en plus diffusés par l’Internet fixe et mobile”, poursuit le chef du gouvernement, il semble indispensable de “s’interroger sur l’efficacité des modes de régulation des communications électroniques et de l’audiovisuel”.
The Pirate Bay : extradé en Suède, Gottfrid Svartholm Warg fait face à de nouvelles accusations Interpellé il y a un peu plus de 10 jours à Phnom Penh au Cambodge, Gottfrid Svartholm Warg, a été expulsé en Thaïlande d’où il a été extradé vers la Suède à la demande des autorités policières. L’un des 4 cofondateurs de The Pirate Bay est arrivé hier matin à Stockholm où il a immédiatement été arrêté et placé en détention. Contrairement à ce qui a d’abord été imaginé, cette procédure n’est pas liée à l’affaire The Pirate Bay pour laquelle Warg a écopé d’un an de prison ferme. Victime de problèmes de santé, Gottfrid Svartholm Warg n’avait pas participé aux audiences, mais c’est une autre affaire qui lui vaut cette arrestation. Il est soupçonné d’être impliqué dans le piratage en 2010 de l’entreprise Logica qui était sous contrat avec les services fiscaux suédois.
Hadopi s’enfonce dans le ridicule La Hadopi ne sanctionne pas le téléchargement de fichiers, mais le « défaut de sécurisation » de sa connexion, et donc le fait de ne pas avoir réussi à être un bon Big Brother de son ordinateur. Cerise sur le gâteau : une fois suspecté, c’est à l’accusé d’apporter les preuves de son innocence, et de démontrer qu’il avait tout fait pour empêcher le partage de fichier... Une forme de présomption de culpabilité qui mêle Orwell et Kafka, et qui fait de la Hadopi le digne rejeton de notre société de surveillance. Il n'est donc guère étonnant de découvrir que le premier internaute sanctionné dans toute l'histoire de la loi Hadopi n’avait rien téléchargé. Olivier Henrard est le « père » de la Hadopi. Un argument qu’Olivier Henrard avait balayé d’un revers de manche, avec une réponse toute trouvée : la loi du marché, de l’offre et de la demande. « Depuis, l'on entend plus parler de l'avancée des travaux. Le "pirate" n'avait rien téléchargé « J’ai eu un premier avertissement puis un deuxième.
Dans le secret des écoutes Une plateforme pour centraliser les écoutes, scruter le trafic Internet... Ce projet entouré de secret verra bientôt le jour. Non sans susciter des craintes sur les failles du système et l'utilisation de DPI. Les documents confidentiels-défense que nous publions lèvent le voile sur ce Big Brother à la française. Le projet est secret. Son fonctionnement est décrit très précisément par l’appel d’offre, et en particulier dans le “Programme Fonctionnel Détaillé” du projet, daté de juin 2009 et classé confidentiel-défense, que nous avons obtenu [PDF]. Pnij-Owni_ L’objectif, comme le résume notre infographie au bas de cet article : concentrer en un même endroit, tenu (évidemment) secret, toutes les demandes de policiers, gendarmes et douaniers visant à surveiller ou consulter les communications téléphoniques ou électroniques d’un individu. “La plateforme” en détails Évidemment, à en croire les documents officiels, cette question ne se pose pas. Mieux qu’un bouquet satellite. DPI comme en Libye ?
Une députée veut unifier le blocage et consacrer la neutralité du net La députée Laure de la Raudière (UMP) a déposé hier une proposition de loi sur la neutralité du net. Pourquoi un tel dépôt ? Selon la députée, compte tenu des opportunités d’internet, il est important « que l’on crée certaines règles pour préserver l’internet universel, immense bien collectif, qui ne doit pas être transformé au gré des intérêts de ses différents acteurs... C’est un objectif politique, économique et de société ». Ce dépôt reprend en fait plusieurs propositions d’un rapport d’information que la députée a cosigné avec Corinne Erhel (PS) en date du 13 avril 2011. « Neuf propositions ont été émises dans ce rapport, et la présente proposition de loi en reprend la majorité, les autres ne pouvant être traduites en termes législatifs ». Un texte non partisan La députée note qu’en mars 2011, l’Assemblée nationale (sous majorité UMP) avait rejeté la proposition de loi sur la neutralité de l’internet de Christian Paul (PS). La neutralité, un objectif Des exigences minimales
Un membre d’Anonymous arrêté en plein chat par le FBI Barrett Brown, un membre du collectif Anonymous a été arrêté mercredi au Texas alors qu’il participait à une conversation en ligne. Le groupe de hackers a diffusé sur internet une vidéo (disponible ci-dessous) qui montre l’interruption de la conversation en ligne par ce qui semble s’apparenter à un raid du FBI. Le membre du collectif était connu pour avoir menacé de divulguer les noms de 75 membres de l’organisation mexicaine Los Zetas qui avait enlevé un membre d’Anonymous l’année dernière. L’arrestation de Barrett Brown a eu lieu peu de temps après sa publication sur YouTube d’une vidéo du nom de « Why I’m Going to Destroy FBI Agent Robert Smith » (Pourquoi je vais détruire l’agent du FBI Robert Smith) dans laquelle il accuse de harcèlement l’agent Robert Smith du FBI et explique que sa mère fait l’objet d’une surveillance. Vous avez aimé cet article ? Inactif Partager vos lectures sur Facebook exemple : Benjamin a lu : Un membre d’Anonymous arrêté en plein chat par le FBI sur Begeek.fr
Peering : France Télécom autorisé à facturer Cogent pour du trafic vers les abonnés Orange Saisie en 2011 par l’opérateur de transit Cogent d’une plainte contre France Télécom pour abus de position dominante, l’Autorité de la concurrence a rendu sa décision. Et celle-ci dédouane l’opérateur français, qui avait réclamé à Cogent un paiement en échange de l’ouverture de capacités de peering supplémentaires. Sur quoi se fonde cette décision ? L'interconnexion gratuite n'est pas une obligation Au-delà de ce ratio, une facturation serait en principe de mise. Avec comme client MegaUpload, Cogent n'appliquait plus ce ratio. « Dans la mesure où une telle rémunération n'est pas une pratique inhabituelle dans le monde de l'Internet en cas de déséquilibre important des flux entrant et sortant entre deux réseaux et correspond à la politique générale de "peering" adoptée par France Télécom et connue de Cogent », cette pratique apparaît légale justifie donc l’Autorité de la concurrence. Pour autant, cette décision est assortie d’une obligation de transparence de la part de France Télécom.
Neutralité sans foi ni loi C'est la semaine de la neutralité du Net ! Objet d'une proposition de loi, le concept se retrouve ce soir devant le Parlement et le gouvernement. Cette fois, c'est le régulateur des télécoms (Arcep) qui s'y colle. Et qui dresse un état des lieux sans toutefois proposer de nouvelle loi. Décidément, c’est un peu sa fête ! Après la proposition de loi de la député UMP Laure de la Raudière il y a quelques jours, la neutralité du Net se retrouve une nouvelle fois devant le Parlement. Sur le fond, le document de 134 pages diffère peu de la version présentée au public en mai dernier (lire notre analyse sur le sujet : “Le régulateur se remet à la neutralité du Net”). L’Arcep se garde bien néanmoins de se prononcer explicitement en faveur d’une loi protégeant la neutralité du Net. Pédagogie S’il ne se démarque pas par son engagement, le rapport de l’Arcep a néanmoins le mérite d’être pédagogique. FAI égratignés Guerre de cyber-tranchées dans laquelle l’autorité des télécoms s’abstient de trancher.
Copie privée : le coup de bambou s'annonce traître - MacPlus - Toute l'actu Mac, iPod, iPad, iPhone Attention au coup de bambou : les ayants droits veulent faire voter une augmentation conséquente de la taxe copie privée sur les tablettes tactiles, nous apprennent Les Echos, en espérant que le coup de force passera la rampe du vote de la commission idoine. En l’état, le tarif de la taxe passerait à 12,80 euros (contre 8 euros actuellement) sur les tablettes de 16 Go, à 25,60 euros (contre 10 euros aujourd’hui) sur les versions 32 Go, et attention les yeux et les portefeuilles, à 51 euros (hors taxe…) sur les ardoises de 64 Go, au lieu de 12 euros en ce moment ! Une véritable manne dont on comprendrait mal qu’elle soit votée telle quelle, même si les ayants droits sont en position de force au sein de la commission Copie privée : 12 voix, contre 6 pour les consommateurs et 6 pour les industriels. Avec un tel barème, l’iPad 64 Go passerait par exemple de 694 euros à plus de 745 euros si on prend en compte la TVA. Dur en période de crise… Source - Contenu anglais