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Enquête : Google ou le contrôle de votre identité numérique

Enquête : Google ou le contrôle de votre identité numérique
Préambule : cet article a été rédigé par Antoine Dupin, Consultant spécialiste des médias sociaux et auteur du livre « Communiquer sur les Réseaux Sociaux« . Il vit actuellement à Québec. Ce billet fait partie de notre Débat du mois sur l’identité numérique et l’importance de notre présence en ligne. Vous pouvez retrouver Antoine Dupin sur son site et sur Twitter @antoinedupin. Est-il encore nécessaire de présenter le réseau social Google+ tant il a suscité les passions et continue à alimenter les blogs au gré de ses améliorations ? L’objectif affiché de l’entreprise est définie par Eric Schmidt dans un article de Forbes : « Google+ a été construit en premier comme un service d’identité en ligne». Depuis de nombreuses années, Google est le catalyseur de la réputation numérique des internautes, parfois à leur détriment. L’identification : un enjeux de taille tant dans la loi que pour Google Une autre initiative vient du gouvernement américain. La sensibilisation au cœur du processus

News, Augmented » Internet: les jeunes savent se protéger, mais pas se contrôler [lu sur LExpress.fr] Contrairement aux idées reçues, les jeunes sont plus sensibles aux risques encourus et se protègent souvent mieux que les adultes des "dangers" de la toile. Par contre, ils peinent parfois à mesurer la gravité de leurs actes sur le net, selon des spécialistes interrogés par l'AFP. Pierre-Yves Lebeau, chef de projet à l'Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l'Information (OCLCTIC), relève ainsi un "manque flagrant de connaissance des jeunes sur ce qu'ils n'ont pas le droit de faire sur la toile" : On rencontre des jeunes qui n'ont aucune conscience des conséquences de leurs actes, de ce qu'ils postent. La plupart des infractions relevées pour les mineurs sont l'incitation à la haine raciale, les fausses alertes de violences et la diffusion d'images pédo-pornographiques, assure ainsi un enquêteur. "Mais il n'y a pas plus de danger sur internet que dans la vie réelle.

De l’identité à la présence numérique Quelles notions enseigner quand on enseigne l’identité numérique ? Comment faire pour, une fois le discours légitime des dangers d’Internet énoncé, aller au-delà et apprendre aux élèves à évoluer dans cet espace médiatique en exerçant une présence numérique assumée ? Comment conduire les élèves à l’acquisition d’une véritable culture informationnelle dont les objectifs sont de réussir à Réaliser, Réfléchir et Résister dans le contexte du numérique ? La lecture des travaux de Louise Merzeau[1] a été pour moi éclairante. Avec le numérique, l’un des bouleversements majeurs à prendre en compte dans notre enseignement est la mémoire de nos activités sur le web et leurs enjeux sociétaux. Cette mémoire est une mémoire totale au point de pouvoir parler de l’hypermnésie du web. Toutes nos activités sur le web laissent des traces, on parle aussi de traçabilité de l’individu qui est devenu une collection de traces. Pour exemple, avec la géolocalisation :

Identité numérique, quels enjeux pour l'école ? Alors qu'Internet est en passe de devenir le loisir préféré des jeunes devant la télévision [ 1 ], les rapports sur la cybercriminalité mettant en garde contre les dangers du web 2.0 et l'utilisation frauduleuse des données personnelles se multiplient. Ce double constat amène à penser qu'il est plus que jamais nécessaire d'éduquer les jeunes à Internet et d’aborder avec eux la question de l'identité numérique - ce qui n’est pas chose aisée. En effet, cette question nous renvoie à nos pratiques, nos jugements, nos positionnements intellectuels et moraux (voire juridiques) qui sont généralement différents de ceux des élèves. Pour schématiser : d'un côté, l'adulte enseignant qui, interloqué, se demande comment « ils » peuvent s'afficher ainsi sur Internet, comment « ils » peuvent ne pas se rendre compte des dangers qui les guettent, de l'autre, des adolescents qui pensent que, s'ils ne s'affichent pas, ils n'existent pas et que demain est un autre jour ...

Identité numérique : ce miroir déformant Ronan Boussicaud est webmarketeur et Community Manager pour l’agence Useweb. Profondément attaché aux relations humaines, il blogue sur « La Psyché du web social« , un site faisant le pont entre la psychologie sociale et le web 2.0. Collaborateur pour le site My Community Manager, il y développe des analyses liées au Community Management et aux médias sociaux. Nous sommes à présent 7 milliards d’êtres humains sur notre chère planète Terre. Nos attentes et besoins restent les mêmes depuis la nuit des temps (comme le démontre la pyramide de Maslow), cependant c’est bien la technologie qui construit des outils faisant évoluer nos usages. « L’homo internetus » que nous sommes devenus a donc une nouvelle identité, un reflet numérique de sa personne qu’il faut entretenir. Comment en est-on arrivé à cette quête de l’image ? L’identité comme miroir Bien avant l’arrivée du média Internet, nous cherchions déjà à modeler notre image pour plaire au plus grand nombre. Un pour tous, tous pour un ?

Contrôle : Google alerte de votre présence sur le Web " Votre identité en ligne n'est pas seulement déterminée par ce que vous publiez, mais aussi par ce que les autres publient sur vous ", indique Google sur son blog Public Policy. Bien conscient que la question de la confidentialité est un enjeu d'importance sur Internet, Google dote l'utilisateur d'une nouvelle arme afin de contrôler son identité en ligne. Les détenteurs d'un compte Google ont ainsi désormais accès dans le Dashboard Google ( Paramètres de compte ) à une nouvelle section intitulée " Ma présence sur le Web " qui permet de " comprendre et gérer ce que les autres voient lorsqu'ils effectuent des recherches à votre sujet sur Google ". L'outil reprend notamment le principe des alertes Google dont l'utilité au regard de la surveillance de ses données personnelles aurait pu échapper.

Les fiches "Être O'Net" pour un usage responsable et citoyen d'Internet Journée nationale de l'innovation 2014 : Appel à projets Comme chaque année la Dgesco/DRDIE organise un évènement national autour de l’innovation. La 4éme édition des journées nationales de l'innovation aura lieu à PARIS le 27 mars 2014 à la Bibliothèque Nationale de France. Cette manifestation est destinée à faire connaître, mutualiser, valoriser les actions menées dans les académies et à approfondir la réflexion sur l'évolution des pratiques pédagogique. Avec l’aide de la Cardie les équipes d’établissement peuvent librement présenter leur projet. 30 équipes seront sélectionnées et 5 Grands Prix NATIONAUX seront décernés par le jury. Pour faire acte de candidature quel que soit le degré d'enseignement. Plus d’informations sur les pages CARDIE du site académique : Pour mémoire, en 2013 l'académie d'Orléans-Tours a présenté soixante projets dont 4 ont été sélectionnés et présentés dans les laboratoires d’analyse Information proposée par Mme Rembault, IPR IA/EVS, décembre 2013

Exploration de l’identité numérique avec des LEGO Avant-propos : cet article a été rédigé par Jean-Baptiste Mac Luckie. Il porte sur une expérience menée sur le thème de l’identité numérique dans le cadre d’un Bachelor réalisé à l’Université de Glamorgan à Cardiff. N’hésitez pas à lui faire des retours en commentaires ou via son compte Twitter @jbmacluckie. Le concept d’identité numérique a été étudié sous différents angles, que ce soit d’un point de vue sémiologique, informationnel, info-communicationnel ou encore sociologique. Ce thème est devenu en l’espace de quelques temps une thématique discutée, débattue voire contestée et a fait l’objet de nombreux billets de blogs et publications scientifiques. Cette opportunité s’est présentée à moi sous un angle purement académique, puisque j’étudie ce concept dans le cadre de mon BA Media & Communications à l’Université de Glamorgan à Cardiff. Pourquoi étudier l’identité numérique avec des Lego ? Le processus de construction du modèle identitaire : 3 étapes clés Les feedbacks sur le projet

Vie privée : le point de vue des “petits cons” Nombreux sont ceux qui pensent que les jeunes internautes ont perdu toute notion de vie privée. Impudiques, voire exhibitionnistes, ils ne feraient plus la différence entre vie publique et vie privée. Et si, a contrario, ils ne faisaient qu’appliquer à l’internet ce que leurs grands-parents ont conquis, en terme de libertés, dans la société ? Dans « La vie privée, un problème de vieux cons ?« , je dressais un parallèle entre la façon désinhibée qu’ont les jeunes internautes de se dévoiler sur le Net et la révolution sexuelle, et me demandais si ceux qui sont gênés par cette façon décomplexée de s’exprimer ne seraient pas un peu coincés. Au-delà des problèmes d’inhibition des « vieux cons« , il est difficile d’aborder la question sans essayer de regarder de plus près comment, et pourquoi, les jeunes qui ont grandi avec le Net évoquent ainsi leurs vies privées dans des espaces publics. La vie privée ? Dans l’arène publique, ou via une interface technique. Une génération « rock’n roll »… 1.

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