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Pour sortir de la crise, c'est l'humanité qui doit changer

Pour sortir de la crise, c'est l'humanité qui doit changer
Peut-on changer ce monde ? (flickr/JD Hancock/cc) Nous sommes un certain nombre à penser que les valeurs fondatrices de nos civilisations sont cycliquement remises en cause. Changer le monde Nous savons que les idéaux qui accompagnent les grandes épopées humaines ont besoin de se renouveler pour s’adapter à l’esprit des Temps et aux besoins des générations qui se succèdent sur la Terre. L’humanité est-elle prête à accueillir une transformation de la conscience aussi radicale et profonde que celle qui lui permettrait de s’ouvrir à la splendeur du monde, à la manière d’un bourgeon qui explose au printemps pour faire apparaître la lumière de la fleur, prémisse de l’accomplissement du fruit ? "… L’éventualité d’une telle transformation constitue l’essentiel du message des enseignements des grands sages de l’histoire humaine : Bouddha, Jésus et d’autres figures emblématiques sont les premières fleurs de l’humanité. Nous sommes une "grande minorité" à le croire et à le démontrer. Co-signataires :

Transferts de pouvoirs Comme l’imprimerie, Internet est une technologie subversive. Les Mayas avaient donc raison ! 2012 marque la fin d’un cycle et la disparition progressive d’un monde. Car « le basculement de pouvoirs le plus important à l’œuvre actuellement ne se passe pas entre l’Occident et l’Asie, les Etats-Unis et la Chine, le Nord et le Sud, la Droite et la Gauche, mais entre les institutions et les individus, grâce au numérique »[1]. Avoir –enfin- le choix, pouvoir tout connaître –ou presque—du monde, pouvoir s’exprimer, innover, créer, échanger d’un bout de la planète à l’autre, s’organiser, sans passer par les intermédiaires traditionnels, actionne la révolution en marche. Et Internet, réseau invisible du partage, en est l’infrastructure, innervant toute la société, touchant toutes les activités humaines, transformant tout ou presque, alors que la plupart des institutions, aux faibles capacités d’adaptation, ne sont pas prêtes à cette prise de contrôle par les citoyens et les consommateurs.

Miguel Benasayag : « Libérer la puissance d'agir des gens L’important mouvement social d’octobre repose la question : comment résister aujourd’hui face au néolibéralisme triomphant ? Comment ne pas se laisser submerger par un triste sentiment d’impuissance ? En l’absence de modèle alternatif livré clé en main, et sans promesse d’un avenir meilleur, la réponse, pour le philosophe et psychanalyste Miguel Benasayag, se trouve peut-être dans les expérimentations concrètes qui fleurissent partout dans le monde. Bref, apprendre à agir joyeusement « ici et maintenant », tout en faisant preuve de patience. Basta ! : Comment résister aujourd’hui ? « Résister ce n’est pas simplement s’opposer à la xénophobie, à la fermeture d’une usine, ou à d’autres mesures si injustes soient-elles. Les luttes actuelles semblent défensives, suscitées par des sursauts d’indignation. « Pendant un siècle et demi, le moteur des luttes était dans le futur, dans une promesse. La surenchère du gouvernement est permanente. Recueilli par Agnès Rousseaux et Nacera Aknak Khan

It's Time For Breakthrough Capitalism There are periods of creative destruction when an old, dying order comes apart at the seams, opening up the space for a new order currently struggling to be born. That’s what the Austrian economist Joseph Schumpeter told us, mapping the cycles. And now here we go again. A decade or two from now, the "long year" straddling 2011 and 2012 will likely be seen as one of those pivotal transitions, like when the development of "breakthrough" steam engines fueled the Industrial Revolution. But where is all of this on business radar screens? Whatever it is that they think they have embedded, it definitely isn’t system change. The B-word is used often, but for us Breakthrough is about making the sort of bets that got astronauts to the Moon in 1969, or that created the Internet. Breakdown is the unremittingly bleak scenario, a world in which early experiments and enthusiasm fade in the face of wider incomprehension and resistance to change.

Du danger de vivre à l'écart des réseaux sociaux "Si vous vous ne vous souciez pas des réseaux, les réseaux se soucieront de vous". Plus de dix ans après la publication de "La Galaxie Internet", les propos du professeur de sociologie Manuel Castells sur l'impact des nouvelles technologies n'ont pas pris une ride. En quelques années, le web a bouleversé les relations sociales entre individus et dans le monde du travail. "Dans la Silicon Valley aujourd'hui, quand une personne cherche un emploi, elle envoie son compte Twitter. La fin des anciens de l'ENA ? Une étude de TNS Sofres pour Expectra indiquait ainsi que fin 2011, 51% des recruteurs interrogés recouraient régulièrement aux réseaux sociaux au cours du processus de recrutement. Facebook, Twitter et consorts vont-ils pour autant remplacer les associations d'anciens élèves d'écoles prestigieuses ou les cercles mondains très select ? Les licenciés Facebook "Beaucoup de gens prennent des risques sur le web sans s'en rendre compte.

Le siècle de la troisième révolution industrielle (Article destiné au numéro 52 de la revue Questions internationales publiée par la Documentation française, novembre 2011). Version pdf Lorsqu'une société passe d'un système technique à l'autre (Gille, [1]) son rapport à la nature change : elle découvre de nouvelles possibilités, elle rencontre aussi de nouveaux dangers. Des phénomènes d'émergence s'enchaînent en cascade : au plan technique dans les équipements, au plan économique dans les marchés et les organisations, au plan sociologique dans les rapports entre classes sociales et entre personnes. La modification des conditions de l'action contraint les institutions à faire parmi leurs traditions, habitudes et valeurs un tri qui ne va pas sans délai ni conflits : les émergences se chevauchent alors dans un désordre qui confine parfois à l'absurde. Placer dans une perspective historique l'informatisation et ce que l'on appelle « le numérique » aide à interpréter ce qui se passe aujourd'hui (Volle, [2]). 1) Naissance de l'entreprise moderne

Serres : "Ce n'est pas une crise, c'est un changement de monde" Michel Serres est une vigie plantée en haut du mât de notre époque. Du haut de son gréement, de ses 82 ans, de sa culture encyclopédique, de son temps partagé entre les cultures française et américaine qu'il enseigne, ce philosophe académicien nous décrit les changements qu'il observe sur l'équipage humanité que nous sommes. En curieux de tout qu'il est, il guette avec impatience et gourmandise les évolutions qui nous arrivent, comme un des matelots de Colomb aurait scruté l'horizon dans l'espoir de nouvelles terres. La crise est-elle bientôt finie? Par exemple… Nous étions 50% d'agriculteurs à la fin de la guerre et ils ne sont plus que 1%. Pourquoi? «Il y a eu trois secousses dans les années 1960 qui ont précédé le tremblement de terre des années 1980.» Quand situez-vous cette bascule? Celle que vous appelez "Petite Poucette", parce qu'elle a toujours en main le clavier de son téléphone, est née à ce moment-là… Comment la définissez-vous? C'est-à-dire "dans" l'ordinateur? Lire aussi :

Stanislas Jourdan Les associations entre mutations et crise économique - Etat des difficultés Les associations ont principalement pointé les difficultés tenant à la raréfaction de leurs ressources, soulignant l’impact de la baisse des subventions publiques et la généralisation des appels d’offres. Cette rareté des ressources complique la maîtrise de la gestion, rendant les problèmes de trésorerie plus importants et plus récurrents. Ce constat ne m’a pas surpris. En ma qualité de professionnel du chiffre, fortement impliqué sur ce secteur d’activité, je retrouve effectivement l’ensemble de ces difficultés sur le terrain. Faut-il rappeler que la montée de la judiciarisation des affaires conduit le secteur associatif à rejeter tout amateurisme et maintenir un professionnalisme total dans tous les domaines ! Cette situation rend plus fragile encore la pérennité de certains projets associatifs pourtant indispensables au bon fonctionnement de notre Société. Pourtant, il ne faut pas céder au climat de pessimisme que je sens poindre dans le secteur associatif.

Place Publique - Média citoyen, relais d’engagements associatifs et outil de démocratie participative Geneviève Ancel, Carine Dartiguepeyrou, Jean-claude Devèze, Jean-Baptiste de Foucauld, Georges Hervouët, Jacqueline Louiche, Patrick Viveret, porte-paroles du Pacte civique., le 11/10/2012 Contribution du Pacte civique* aux travaux de la Commission présidée par M. Lionel Jospin Nous sommes frappés par le décalage entre les objectifs assignés à la « commission de rénovation et de déontologie de la vie publique », conforme au souci du Président de la République de « donner un nouvel élan à la démocratie », et le caractère des questions qui lui sont posées, celles-ci se limitant à l’amélioration des dispositifs normatifs actuels. Nous ne contestons pas l’importance des conditions dans lesquelles se déroulent les élections présidentielles et législatives, ni les problèmes liés aux conflits d’intérêts et aux cumuls des mandats. 1 La mutation démocratique, priorité pour répondre aux défis actuels 2 La nécessaire promotion de l’éthique du débat *

Un monde d'opportunités by CRIE Mouscron asbl on Prezi Une nouvelle humanité se lève, il faut tout réinventer — m.lesechos.fr Dégoûtés par le ciel triste et la croissance zéro, les neurones de tout un chacun ont tendance, ces temps-ci, à hiberner. Voici pour les réveiller un petit grand-livre plein de fulgurances et d'espoirs. Michel Serres, historien, philosophe qu'on ne présente plus, se pose là comme le longtemps attendu anti-Stéphane Hessel. Le père des « Indignés », héros de l'extrême gauche, nous a plongé il y a deux ans dans la nostalgie des Trente Glorieuses et de leurs grandes causes sociales perdues. Rêve déprimant des belles années passées... Petite poucette est la jeune fille qui tapote ses mails et SMS sur son smartphone. L'essentiel est pourtant ailleurs, dans nos têtes. Et alors ? On lit et relit partout avec énervement l'aphorisme du Guépard : « Il faut que tout change pour que rien ne change. » Faux ! La fin de l'ère du savoir, désormais à portée de main, ouvre le temps d'une nouvelle humanité et d'un monde qui change entièrement, qui change de nature. Par Eric Le Boucher

Serge Soudoplatoff: ”Internet, c’est assez rigolo” » Article » OWNI, Digital Journalism Dans une longue interview, Serge Soudoplatoff refait avec nous l'histoire de l'Internet. Attention, phrases chocs et matières à réflexion à haut débit. Depuis plus d’un quart de siècle, soit à peu près l’âge moyen de l’équipe éditoriale d’OWNI, Serge Soudoplatoff se consacre à Internet avec un amour débordant. Il le dit clairement sur son blog, avec l’enthousiasme franc, presque naïf, d’un early-adopter jamais déçu (?) Après un passage à l’Institut Géographique National (IGN), il devient directeur du centre de recherche en informatique chez Cap Gemini Innovation puis entre à la direction de l’innovation de France Telecom. Bref, un ponte cool, du genre à ponctuer ses mails par un smiley. OWNI: Au moment où vous découvrez Internet, on vous prend pour un fou ? Serge Soudoplatoff: Fou, je ne dirais pas, les gens avaient plutôt l’impression que l’on se faisait plaisir. Les échanges avaient lieu uniquement parmi les membres de la communauté scientifique? Sans le venture-capital. Oui évidemment.

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