Vladimir Jankélévitch Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vladimir Jankélévitch Philosophe français Philosophie contemporaine Vladimir Jankélévitch est un philosophe et musicologue français, né à Bourges le et mort à Paris le . Biographie[modifier | modifier le code] Vladimir Jankélévitch est né dans une famille d'intellectuels russes qui avait fui les pogroms antisémites dans leur pays. Reçu premier à l’agrégation en 1926, Jankélévitch part pour l'Institut français de Prague l'année suivante. Dès le mois de janvier 1940, il entre dans la clandestinité à Toulouse où il passera les années de guerre (sous plusieurs identités dont celle d’André Dumez). Il retrouve en octobre 1947 son poste de professeur à la Faculté de Lille. En 1979, lors des États Généraux de la philosophie qui se sont tenus à la Sorbonne, il a puissamment contribué, avec Jacques Derrida, à sauver l'enseignement de la philosophie en Terminale en France[2]. Sa pensée[modifier | modifier le code] Anecdotes[modifier | modifier le code]
Ernst Mach : la disparition du sujet On sait que Douglas Harding s'est éveillé en voyant un dessin du philosophe Ernst Mach. Mais quelle conclusions Mach a-t-il tiré lui-même de sa découverte? Voici un extrait d'un très bon article de Sabine Plaud sur Mach et Wittgenstein"Le paradoxe de la subjectivité chez Ernst Mach : de l’idéalisme à l’élimination du sujetIdéalisme et phénoménisme : la primauté du Moi Ernst Mach (1838-1916) n’était pas philosophe mais physicien. La chose, le corps, la matière, ne sont […] rien en dehors de la connexiondes éléments, des couleurs, des sons […]3 Cette ontologie machienne ne se présente pas nécessairement d’emblée comme une forme d’idéalisme. Un tel phénoménisme semble bien appuyer une lecture subjectiviste ou solipsiste de la pensée machienne. Aucun subterfuge, aucun sophisme […] ne voileront ce fait indiscutable et bien clair que la doctrine d’Ernst Mach, suivant laquelle les choses sont des complexes de sensations, n’est qu’idéalisme subjectif, que rabâchage de la théorie de Berkeley. 2.
Léon Brunschvicg Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Biographie[modifier | modifier le code] Léon Brunschvicg est élève d'Alphonse Darlu au lycée Condorcet, comme Marcel Proust qu'il a côtoyé en outre dans l'adolescence[1]. Il se fait connaître entre 1900 et 1940 comme un philosophe idéaliste, voire intellectualiste ; il est le représentant de ce que l'on a appelé le courant idéaliste français. Il est nommé professeur à la Sorbonne en 1909, où il enseigne pendant trente ans. Il participe en 1929 au deuxième cours universitaire de Davos, avec de nombreux autres intellectuels français et allemands. Il est président, à partir de 1932, de l'Académie des sciences morales et politiques. Sous l'Occupation, Brunschvicg doit quitter son poste à la Sorbonne et se réfugier en zone libre pour échapper aux nazis qui le traquent en raison de ses origines juives. Il meurt en janvier 1944 à l'âge de 74 ans. Œuvre[modifier | modifier le code] Critique[modifier | modifier le code] Ouvrages[modifier | modifier le code]
Rasoir d'Ockham Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le rasoir d'Ockham ou rasoir d'Occam est un principe de raisonnement philosophique entrant dans les concepts de rationalisme et de nominalisme. Son nom vient du philosophe franciscain Guillaume d'Ockham (XIVe siècle), bien qu'il fût connu avant lui. On le trouve également appelé principe de simplicité, principe d'économie ou principe de parcimonie (en latin lex parsimoniae). Il peut se formuler comme suit : Pluralitas non est ponenda sine necessitate« Les multiples ne doivent pas être utilisés sans nécessité. » L'énoncé Entia non sunt multiplicanda praeter necessitatem, littéralement « Les entités ne doivent pas être multipliées par delà ce qui est nécessaire », est une variante souvent attribuée à Guillaume d'Ockham sans cependant qu'il y en ait trace dans ses écrits. Une formulation plus moderne est que « les hypothèses suffisantes les plus simples sont les plus vraisemblables ». Historique[modifier | modifier le code]
Diogène de Sinope Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Diogène. Diogène de Sinope Philosophe grec Antiquité Disciple de Xéniade, il devient le maître entre autres de Zénon de Cition et de Monime de Syracuse. La masse d'anecdotes légendaires sur Diogène de Sinope montre en tout cas que le personnage a profondément marqué les Athéniens. Diogène avait l'art de l'invective et de la parole mordante. Vie[modifier | modifier le code] Plusieurs anecdotes témoignent de son mépris des richesses et des conventions sociales. On l'aurait également vu parcourir les rues d'Athènes en plein jour, une lanterne à la main, déclarant à ceux qui lui demandaient ce qu'il faisait : « Je cherche un homme. »[7] (parfois traduit « Je cherche l'homme » ou « Je cherche un vrai homme »). Diogène a d'abord vécu en homme libre, mais il se dirigeait vers Égine en bateau, quand ce dernier fut pris par des pirates. La rencontre de Diogène et d'Alexandre. Œuvre et pensée[modifier | modifier le code]
INSTITUT JEAN NICOD Franz Brentano Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Brentano. Franz Brentano Philosophe germanique XIXe siècle Franz Brentano était le neveu du poète et romancier allemand Clemens Brentano et de sa sœur Bettina von Arnim. Bibliographie originale[modifier | modifier le code] Zukunft der Philosophie, éd. Bibliographie en français[modifier | modifier le code] F. Notes et références[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : Franz Brentano, sur Wikimedia Commons
Signifié et signifiant Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Signifiant et signifié, d'après un schéma de Saussure. En linguistique, le signifié et le signifiant sont les deux faces complémentaires du concept de signe linguistique développé par Ferdinand de Saussure et à sa suite par l'école structuraliste. Le signifié désigne la représentation mentale du concept associé au signe, tandis que le signifiant désigne la représentation mentale de la forme et de l'aspect matériel du signe. Il faut distinguer le signifié d'un signe (qui se trouve dans un dictionnaire), de la dénotation du signe, qui correspondent à l'objet désigné par le signe, et aux significations connotatives liées au contexte, respectivement. Le signifié[modifier | modifier le code] Le signifié désigne le concept, c'est-à-dire la représentation mentale d'une chose. Le signifiant[modifier | modifier le code] Le signifiant désigne l'image acoustique d'un mot. Références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code]
Aristote Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aristote (Ἀριστοτέλης) Philosophie grecque Antiquité Portrait d'après un original en bronze de Lysippe. Véritable encyclopédiste, il s'est beaucoup intéressé aux arts (musique, rhétorique, théâtre) et aux sciences (physique, biologie, cosmologie) de son époque ; il en théorisa les principes et effectua des recherches empiriques pour les appuyer. Son époque est marquée par le renouveau du royaume de Macédoine et le déclin de l’influence de la démocratie athénienne. Biographie[modifier | modifier le code] Buste d'Aristote. Les années de jeunesse[modifier | modifier le code] Vers -367, alors âgé de 17 ans, il est envoyé à l’Académie de Platon[6]. La maturité[modifier | modifier le code] Il s’intéresse alors à la vie politique locale mais ne peut y participer du fait de son statut de métèque (« étranger » à la cité). En -338 Philippe II de Macédoine soumet Athènes où Aristote revient en -335. La formation du lycée[modifier | modifier le code]
Webdeleuze Il y aura probablement une vingtaine de nouvelles transcriptions cette année ainsi que des "évènements" auxquels nous n'osons même pas penser aujourd'hui, évènements qui-nous l'espérons- auront pour tâche de nous (re)-plonger dans l'atmosphère des mardi matins qui ont illuminés notre jeunesse des années 1970 à la fin du dernier cours en 1987. Ce serait un moyen, à nous, d'innover et de créer le réel, de participer à une pluralité de mondes constitués de singularités et d'évènements. La Pensée-Deleuze est aussi cet acte de résistance. Dans la régression politique généralisée qui nous enserre, entre la Bêtise suffocante et la Servitude volontaire de la majorité grégaire, la tentative de création d'un espace diagonal, tout simplement la tentative de penser est déjà, en soi, une esquisse d'échappement. Big SysOp.
Thomas d'Aquin Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Thomas d'Aquin Théologien et philosophe occidental Théologie et philosophie médiévale Thomas d'Aquin (né en 1224/1225 au château de Roccasecca près d'Aquino, en Italie du Sud, mort le à l'abbaye de Fossanova près de Priverno dans le Latium), est un religieux de l'ordre dominicain, célèbre pour son œuvre théologique et philosophique. Considéré comme l'un des principaux maîtres de la philosophie scolastique et de la théologie catholique, il a été canonisé le [1], puis proclamé docteur de l'Église par Pie V, en 1567 et patron des universités, écoles et académies catholiques, par Léon XIII en 1880. De son nom dérivent les termes : En 1879, le pape Léon XIII, dans son l'encyclique Æterni Patris, a déclaré que les écrits de Thomas d'Aquin exprimaient adéquatement la doctrine de l'Église. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et aspiration à la vie dominicaine (1224/1225-1244)[modifier | modifier le code]
Is Justified True Belief Knowledge? Edmund L. Gettier From Analysis 23 ( 1963): 121-123. Transcribed into hypertext by Andrew Chrucky, Sept. 13, 1997. Various attempts have been made in recent years to state necessary and sufficient conditions for someone's knowing a given proposition. I shall begin by noting two points. Suppose that Smith and Jones have applied for a certain job. Smith's evidence for (d) might be that the president of the company assured him that Jones would in the end be selected, and that he, Smith, had counted the coins in Jones's pocket ten minutes ago. The man who will get the job has ten coins in his pocket. Let us suppose that Smith sees the entailment from (d) to (e), and accepts (e) on the grounds of (d), for which he has strong evidence. But imagine, further, that unknown to Smith, he himself, not Jones, will get the job. Let us suppose that Smith has strong evidence for the following proposition: Jones owns a Ford. Either Jones owns a Ford, or Brown is in Boston. Notes 1. 2. 3.
Ernst Mach Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Mach. Ernst Mach Ernst Mach en 1900 Ernst Mach (né le et mort le ) est un physicien et philosophe autrichien. Biographie[modifier | modifier le code] Ernst Mach est né à Chirlitz-Turas, près de Brno, en République tchèque actuelle. Ses premiers travaux portèrent sur l’effet Doppler, l'optique et l'acoustique. En 1895, Mach retourne à l’université de Vienne en tant que titulaire de la chaire de philosophie des sciences inductives, nouvellement créée pour lui, et qu’il nomma « Histoire et théorie des sciences inductives ». Il meurt le à Haar, près de Munich, en Allemagne. Physique[modifier | modifier le code] Ces recherches sont rapidement suivies d'importantes découvertes dans le domaine des vitesses supersoniques. Psychologie de la perception[modifier | modifier le code] Philosophie des sciences[modifier | modifier le code] Les citations ci-dessous sont extraites des écrits de Mach pour illustrer sa philosophie.